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Sur un buisson de Myrte - errances grecques

« La beauté de votre livre est inouïe par sa superposition des touches, par cette métempsychose des fleurs qui se superpose à la rugosité de l’histoire, sous le regard du “dieu bilingue” et la main porteuse d’argile, celle de l’amie des hiboux, dans un univers à dire “avec les mots, avec les mains”.
C’est une délicatesse forte qui malaxe cette matière,et désigne un point obscur. »
Jean-Pierre Faye
15,00 €

Symphonie du printemps

Le mot de l’éditeur : “Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles. Extrait « Mes chers semblablescomment pouvez-vousvous courber encore ?Comment pouvez-vousne pas sourire ?Ouvrez les fenêtres.Le monde resplenditinfatigable.Qu’il soit regardé. »
15,00 €

Telles des guitares désaccordées : duos d'amour et de peine

Ils se sont rencontrés, se sont aimés, ont échangé lettres et poèmes, mais la vie les a séparés. Maria Polydouri et Kostas Karyotakis, deux étoiles filantes de la littérature, chères au coeur du peuple grec... Il aura fallu ce livre, imaginé par la traductrice Michèle Justrabo, pour que ces êtres se trouvent réunis dans un dialogue poétique où s'expriment tour à tour le désir et la révolte, l'espoir et le désenchantement. Leurs poèmes s'y répondent dans des duos d'amour et de peine qui font émerger ce qui unissait et séparait ces êtres au destin prématurément brisé. Telles des guitares désaccordées nous invite à découvrir leurs chants dans une édition bilingue où la langue grecque et le français reposent tête-bêche. Une manière de suggérer que chaque être est l'impossible reflet de l'autre. Telles des guitares désaccordées Un livre de la collection « Soleil noir »
15,00 €

Terre de colère

Au fil d'une déambulation révélant des scènes parfois fantasmagoriques, Christos Chryssopoulos observe les symptômes d'un mal qui nous ronge, la colère. 11 fait le constat d'une société de surveillance qui isole et oppose. Une société où l'incommunicabilité grandit au point que la colère s'impose comme ultime possibilité de sortir de soi et fait de nous sa première victime. Traduit en cinq langues, Christos Chryssopoulos est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages souvent distingués en Europe et aux Etats-Unis. Membre du Parlement culturel européen (ECP), il est aussi fondateur du festival littéraire Dasein, qui réunit tous les ans à Athènes écrivains et artistes de la scène internationale. Anne-Laure Brisac a toujours choisi les textes et les auteurs qu'elle traduit. Parmi eux, Christos Chryssopoulos, avec qui elle a partagé en 2013 le Prix Laure-Bataillon pour Une lampe entre les dents (Actes Sud). C'est aussi en 2013 qu'elle crée la maison d'édition Signes et balises. « La colère produit la colère et a besoin d'une colère en face pour être supportable. Parce qu'il se produit également ceci : la colère dont on souffre le plus n'est pas celle que l'on subit, mais la sienne propre que l'on dirige contre les autres sans pouvoir la maîtriser. »
8,50 €

Thémistocle


23,00 €

Ton plus extrême désir

Sade et Dimitriàdis… Il fallait bien qu’ils se rencontrent un jour, ces deux-là. Comme on pouvait s’y attendre, ça chauffe : alternant comme son illustre prédécesseur les déchaînements érotiques les plus extrêmes et les conversations philosophiques débridées, l’auteur retrouve la frénésie sexuelle de son Chrysippe ou de son Phaéton par exemple, et plus généralement l’excès et la violence où baigne tout son théâtre.
 
Oui, mais nous ne sommes plus chez Sade, chantre d’une liberté absolue, souveraine. La variation de Dimitriàdis, peu à peu, se révèle bien plus ambiguë. L’exaltation triomphante et l’idéale unanimité du début vont faire place à la souffrance et à la discorde.
 
Dimitriàdis ne vient pas donner des réponses, mais poser des questions, avec son insistance coutumière, elle aussi extrême, douloureuse.
 
Ce qui reste constant et bien clair d’un bout à l’autre, du moins, c’est la condamnation virulente d’une société prête à écraser tout ce qui n’obéit pas servilement à ses lois.
12,00 €

Tous les poèmes

Cavàfis est l’anti-Rimbaud : son développement fut progressif et lent. Ses premiers poèmes sont écrits à l’ombre des Parnassiens, de Baudelaire, des Symbolistes, de Browning ; il ne devient pleinement lui-même qu’aux abords de la quarantaine — un peu comme Proust, son contemporain. Il publie peu et comme à regret, retravaillant certains poèmes inlassablement pendant des années. Il ne verra pas la première édition d’ensemble de son œuvre, parue peu après sa mort.

Les éditions françaises de Cavàfis, conformément à l’usage grec dominant, placent les Poèmes publiés en tête, éventuellement suivis d’une partie de l’œuvre non officielle. Nous avons choisi une présentation différente, chronologique — en précisant bien à quelle catégorie appartient chaque poème. Cette disposition nouvelle donne au lecteur un point de vue différent sur l’œuvre ; moins solennelle, plus intime, plus vivante, elle permet de suivre la progression du poète qui cherche sa voix, qui devient peu à peu lui-même. On n’en sera que plus ébloui par les merveilles de la fin.

20,00 €

Tout seul : prophétie autobiographique

L'auteur s'interroge sur le concept de la transmission de génération en génération. Selon lui, il ne s'agit pas seulement d'héritage matériel mais aussi psychologique. Dans cette réflexion, N. Panayotopoulos s'inspire largement de son vécu et notamment de sa relation difficile avec son défunt père ainsi qu'avec son propre fils de 10 ans dont il vit séparé.
14,40 €

Tragiques grecs

Eschyle : Les Perses - Les Sept contre Thèbes - Les Suppliantes - Prométhée enchaîné - Orestie : Agamemnon. Les Choéphores. Les Euménides.

Sophocle : Ajax - Les Trachiniennes - Antigone - Œdipe roi - Électre - Philoctète - Œdipe à Colone. Appendice : Fragments. 

Les Athéniens ont peu à peu transformé une banale cérémonie religieuse en un affrontement de personnages. On devine à travers Eschyle (525-456 av. J.-C.) combien les mythes suscitaient la communion du peuple (Les Perses, l'Orestie). Mais avec Sophocle (495-406 av. J.-C.) ils font prendre conscience du destin solitaire de chaque être (Antigone, Philoctète,Œdipe à colonne). Et chez Euripide (480-406 av. J.-C.) ils deviennent prétexte à des débats qui émeuvent et divisent notre cœur (Médée, Andromaque, Iphigénie).
Jean Grosjean

από
58,50 € 46,80 €

Traité des sirènes - Suivi de Musiques du nom

"Le Chant des Sirènes attire et inquiète les hommes depuis longtemps, comme s'il mariait étrangement la Berceuse, le charme qui endort périlleusement, et le Clairon, la puissance du réveil néces- saire pour échapper au péril. Mais ce Chant est un Discours, et d'abord celui du poème d'Homère, et sa mélodie vivante et mortelle est la musique d'une promesse de savoir. Tout se passe comme si la musique conservait en sa force irrésistible et insuffisante exactement l'ambiguïté du Chant des Sirènes : tantôt elle affaiblit et apaise celui qui en subit l'effet, lui promettant l'irrespirable cohérence du Savoir Absolu, tantôt elle le renforce et le relance dans la vie qui cherche son rythme et son sens pour ne pas en finir.
Le langage même, qui occulte et rappelle les séductions de sa forme pleine de signification, est ce poème chanté où les noms contractent déjà le rêve ambigu d'un son où naîtrait le sens qui se dérobe. Chaque fois que nous parlons (énonçant, nommant) et écoutons, nous rejouons la scène du Chant XII de l'Odyssée : nous nous confions aux promesses des sons que l'humanité a organisés en langues et en musiques, sans jamais savoir pourquoi elles n'en finissent pas d'attirer et de nous engager à ne pas nous y abandonner".
En 1959 Maurice Blanchot avait placé en ouverture de son Livre à venir un très beau texte où il lisait le mythe conté dans l'Odyssée comme une allégorie du destin de la littérature. Philippe Beck poursuit, d'une tout autre manière, en l'approfondissant, cette réflexion sur le chant des sirènes, s'interrogeant sur ce qui est au coeur du mystère de la musique et de la poésie. Le miracle, ici, c'est que sa prose, à la fois lumineuse et obscure, parsemée de magnifiques citations-cigales de Jean-Paul Richter, de Nietzsche, de John Donne...
- un peu comme dans les symphonies de Mahler où surgissent des échos de Beethoven de Schubert ou de Chants populaires -, reste toujours à l'image de son sujet, séduisante et profonde comme la musique "savante" . Ces 46 "Dignités" , ainsi que les textes plus brefs de Musique du nom, sont autant de poèmes en prose, autant de "variations symphoniques"
18,40 €