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Pedro Cazas : manuscrit écrit par Vaca Gavro en 1883 et trouvé à Porto par Fotis Kontoglou

Vaca Gavro, descendant d'une lignée de riches corsaires, vogue sur les mers du Sud en quête d'une liberté totale, loin des hommes. Il échoue sur une île déserte où il fait la rencontre d'Oso, un compagnon étrange et taciturne qui lui réserve bien des surprises... Dans ce court roman dans la veine de Robinson Crusoé, énigmatique et inquiétant comme une nouvelle d'Edgar Poe, la folie prend peu à peu le pas sur la raison, qui ne tarde pas à abdiquer.
11,50 €

Péloponnèse

"Quelle médiocre opinion avons-nous des capacités de notre esprit pour abandonner ainsi à l'escalier le soin de nous élever ! (...)"
21,90 €

Petites Chroniques Athéniennes

Un jeune promeneur agressé par des voyous, des SDF transis, délogés avec perte et fracas des bains publics, un cordonnier astucieux qui gruge allègrement le fisc, des réfugiés montrés du doigt en pleine pandémie, une mère désespérée par son cancre de fils : au gré d’instantanés souvent malicieux, le lecteur côtoiera au plus près de leur quotidien ces Grecs qu’on dit Anciens, trop longtemps figés sur papier glacé. Croqués sur le vif avec leurs mesquineries, leurs naïvetés, leurs soucis d’élégance, aux prises avec des problèmes de couple ou des difficultés d’existence étonnamment proches des nôtres. Sur l’agora grouillante, résonnant des clameurs de poissonniers filous, il croisera dans l’échoppe du barbier, haut-lieu des plus croustillants ragots, un Socrate d’humeur folâtre, qui rêve ce matin-là d’aller se tremper les pieds dans l’Ilissos avec son ami Phèdre.
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15,00 € 12,00 €

Petits meurtres entre mathématiciens

Athènes, 1929 : le mathématicien Stefanos Kantartzis est retrouvé assassiné à son domicile. Michael Igerinos, son ami de trente ans, est la dernière personne à l'avoir vu en vie... Alors qu'il observe le corps inerte de son ami, les souvenirs de Michael le ramènent à l'été 1900, au deuxième Congrès international de mathématiques qui se tint alors à la Sorbonne. C'est là que les deux hommes s'étaient rencontrés, mais c'est aussi là que David Hilbert fit la présentation de ses fameux vingt-trois problèmes, véritable tournant dans la recherche mathématique du XXe siècle. Pour quelle raison Stefanos a-t-il bien pu être assassiné ? Un problème mathématique peut-il pousser au crime ? Un thriller mathématique diabolique qui conjugue histoire des sciences et Paris de la Belle Époque.
19,50 €

Phèdre

Comment parler, pourquoi écrire ? Voilà de quoi discutent, en cette fin du Ve siècle avant J.-C., deux Athéniens étendus près d'un gattilier en fleur, à l'ombre d'un platane sous lequel coule une source, à quelques centaines de mètres de l'Acropole. Mais comment évoquer le pouvoir du discours sans parler de la réalité qui produit le discours et sur laquelle s'exerce son pouvoir, l'âme humaine, résidu de ce principe qui meut les corps célestes et même l'univers en son entier ? Extraordinairement riche par les thèmes qui y sont abordes - la mort, l'amour, la rhétorique et l'écriture - comme par sa forme - on y trouve dialogues, discours, descriptions, mythes et prières -, le Phèdre, qui témoigne de l'art littéraire de Platon, est l'un de ses plus grands et plus célèbres dialogues.
6,50 €

Play

Interview fictive qui met en scène l'écrivain lui-même au sein d'un face-à-face qui révèle les motivations, les non-dits voire l'inconscient qui sous-tend le dialogue.
15,00 €

Plus jamais seul

Mc Cash se débrouille tant bien que mal avec son rôle de père. La mort de son ami Marc, un avocat déjanté et navigateur hors pair, n'arrange rien. Sa curiosité l'amène à découvrir les réseaux de passeurs en lien avec une situation économique grecque calamiteuse.
9,30 €

Poèmes

Traduit et présenté par Ange S. Vlachos, ce recueil rassemble les 154 poèmes écrits par Constantin Cavafy. L'ensemble de son oeuvre. Le célèbre poète grec nous emmène à travers eux en voyage, au sein de son art comme de son pays. Des Thermopyles à Sparte, d'Achille à Jason, c'est une bonne part de l'histoire, de la Grèce qui ressort au travers des pérégrinations littéraires de l'auteur, comme des vestiges du passé surgissant dans le présent.
23,00 €

Poèmes d’un autre

Pascàlis est l’un des derniers poètes grecs, avec ses aînés Ganas et Liondàkis, dont la poésie habite l’espace naturel et fait revivre le monde paysan de leur enfance. Son domaine à lui, c’est Mitilìni, alias Lesbos, l’une des plus belles îles grecques, vaste, mystérieuse, orientale, dont la riche végétation et la sensualité ombrée de mélancolie imprègne ces pages.
Ses poèmes nous promènent dans des campagnes profondes, hantées par des forces archaïques, élémentaires, obscures ; dans des rêves, des visions, des prodiges incertains, des révélations en forme d’énigme, ou alors le silence ; le mystère est partout, avec, souvent, à la fin, une soudaine bouffée d’infini.
Voici un poète grec visionnaire de plus, dont l’œil sait voir « le gouffre en jardin déguisé ». Voici une poésie qu’imprègne le sens du sacré — au sens le plus large. Avec ou sans Dieu, on ne sait : le monde que nous explorons là est sans repères : très ancien et hors du temps, universel et intensément grec, ne serait-ce que par ce mélange intime de souvenirs bibliques et païens. À lire Pascàlis, on comprend à quel point, en Grèce, c’est la poésie elle-même qui est sacrée.
12,00 €

Poèmes dans l'obscurité

...Le printemps est insoluble. Comment apprendre la flamme à la goutte ? L’angoisse transcende la vie rendant ainsi les plaisirs inutiles. Ah, quel trou de ténèbres où naguère tenant sur ma tête un coq pour affoler la nuit j’ai hurlé soudain comme si l’on m’avait planté une balle : — Un rosier au clair de lune ! Horreur, les secondes le dévorent ! Comment conserver le daimon intact ? Mais si l’on ne peut — alors suffit, je pense pour un bout de bénédiction, de guérison peut-être ce chien rêveux, ce typhus gris... Ave César ! Mes yeux sont des trouvailles de la mort. Karoùzos (1926-1990) est mort alcoolique et indigent après avoir soigneusement bousillé sa vie. Sa seule vraie vie, tout du long, ce fut sa poésie. Elle nous bouscule comme peu d’autres. Ça bouillonne, ça vous emporte, on sent la poésie en train de se faire, dans l’effervescence, l’urgence, la violence. Pas le temps d’éclaircir, il ne faut pas lâcher ce qu’on poursuit avec une rage désespérée. D’un bout à l’autre de l’œuvre, on retrouve la même angoisse, le même état d’insurrection permanente, la même dépendance à la poésie, qui sauve le poète de l’asphyxie. Karoùzos, ce sauvage, deviendra-t-il un jour un classique ? Plus de vingt ans après sa mort, il ne remue pas les foules comme un Rìtsos ou un Elỳtis, ses contemporains. Il restera toujours, sans doute, plus ou moins en marge. Mais son ombre immense n’est pas près de s’effacer. Il faut voir avec quelle ferveur les poètes grecs d’aujourd’hui parlent de lui.
12,00 €