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Essays & Culture

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Balades philosophiques : Paris XVIIe siècle

Le XVIIème siècle est celui de Descartes, de Pascal, de Hobbes, de Leibniz : il mérite à cet effet pleinement le nom de Grand Siècle. Tous vécurent ou vinrent à Paris ; tous marquèrent de leur empreinte cette ville qui a gardé trace de leur passage et de leurs discussions. Telle église résonne encore d'un prêche de Bossuet, tel hôtel des discussions scientifiques organisées par Huygens. C'est sur leur parcours que nous convie ce guide qui nous conduira de Descartes à Pascal, du grand Amauld à Bossuet, de Hobbes à Leibniz, en passant par les figures moins célèbres de Bérulle ou de Mme Guyon. De Saint-Sulpice à l'Oratoire, de Saint-Merri au faubourg Saint-Germain, c'est toute une activité philosophique qui s'anime et prend vie à mesure que nous en suivons les manifestations. Chaque lieu visité sera l'occasion d'une présentation de leur oeuvre sous une forme synthétique et accessible.
9.90 €

Balades philosophiques : Paris, XVIIIe siècle

Le XVIIIème siècle est celui des Lumières. La montagne Sainte-Geneviève et le Louvre ne sont plus le centre du monde. À l'Ouest, à mesure que Paris s'étend, se développent de prestigieux salons bourgeois : on y discute beaucoup, on s'y anime, le tout sous le regard bienveillant mais ferme des salonnières, figures tutélaires de cette nouvelle manière de philosopher. L'Université perd le monopole de la pensée. Voltaire, Montesquieu, Diderot, Rousseau, mais aussi Helvétius ou d'Holbach sont le centre de toutes les attentions. La pensée devient oeuvre collective, produit de la confrontation mondaine des idées. Les rancoeurs suscitées par Rousseau, l'omniprésence d'un Fontenelle, ou encore l'immense déception d'un Hume sont au coeur de ces parcours dans un Paris agité et en perpétuelle mutation. Chaque lieu visité sera l'occasion d'une présentation de leur oeuvre sous une forme synthétique et accessible.
9.90 €

Balcon

« Ces galets blancs sur ta table nue s'illuminent au soleil. Personne ne devine de quelles profondeurs ils furent repêchés. Personne ne soupçonne au prix de quelles plongées risquées tu les as remontés ; au prix de quelles privations et de quels renoncements tu les arrachas aux griffes des coraux et des rochers. C'est pour cela qu'ils rayonnent si blancs dans leur humble fierté »
15.50 €

Bartleby ou La création

Depuis sa publication, en 1856, Bartleby de Melville est gravé comme une énigme sur le seuil de la littérature américaine.
La figure falote, « définitivement perdue » de l'écrivain qui s'est arrêté d'écrire a littéralement paralysé les critiques et a éludé avec ténacité toute explication.
Quel est le message, que sans jamais le proférer, il semble vouloir nous transmettre par chacun de ses gestes ?
Et quel est le sens de la formule qu'il ne se lasse .pas de répéter à chaque sollicitation : « je préférerais mieux pas » ?
Giorgio Agamben lit dans le « je préférerais mieux pas » de l'écrivain la formule de la. puissance pure, l'algorithme d'une expérience dans laquelle le possible s'émancipe de toute raison.
12.00 €

Bâtir la vie - Un architecte témoin de son temps

Bâtir la vie est un récit autobiographique, recueilli et mis en forme en 1977 par Michel Lefebvre. Candilis raconte son extraordinaire parcours, de Bakou à Athènes, Paris, Casablanca ou La Martinique, de sa participation aux CIAM, puis au Team 10 à ses dernières réflexions sur l’habitat contemporain, de la Résistance grecque à l’enseignement à l’Ecole des Beaux Arts. Une autobiographie qui se lit comme un roman, un personnage phare de l’architecture au 20e siècle, en un mot : un classique.
11.50 €

Baudelaire

L'intervention du philosophe s'avère, ici, distincte autant de celle du critique que de celle du psychologue (médecin ou non-médecin) comme du sociologue. Car il ne s'agira pour lui, ni de peser au trébuchet la poésie baudelairienne (portant sur elle un jugement de valeur ou s'appliquant à en offrir une clé), ni d'analyser, comme on ferait d'un phénomène du monde physique, la personne du poète des Fleurs du Mal.
Tenter, bien au contraire, de revivre par l'intérieur au lieu de n'en considérer que les dehors (c'est-à-dire : soi-même l'examinant du dehors) ce que fut l'expérience de Baudelaire, prototype quasi légendaire du " poète maudit " ...
9.90 €

Baudelaire : le soleil noir de la modernité

«J'ai pris de la boue et j'en ai fait de l'or». Baudelaire est le premier poète du monde «moderne». Le nôtre. Un «vilain monde» qui «va finir» car il n'a plus rien à faire sous «le ciel». Un monde où le culte du progrès et la passion de l'argent ont «atrophié en nous la partie spirituelle», où la mécanique nous a tellement «américanisés» que rien parmi «les rêveries sanguinaires» des utopistes n'atteint les horreurs de la réalité positive. Un monde où la «beauté» n'a plus cours. À moins que l'artiste ne puisse l'extraire du Mal, la faire apparaître sous forme de «beauté interlope», tel un «soleil agonisant», brillant d'une «splendeur triste». Condamné pour Les Fleurs du Mal par la justice de son temps, vivant comme un paria, Baudelaire - comme le montre ici Robert Kopp - a fait de l'art son idéal, mais il ne croit plus au pouvoir rédempteur de la poésie. Le soleil noir de la modernité est aussi celui de la mélancolie.
15.60 €

Berezina

« Il y a deux siècles, des mecs rêvaient d'autre chose que du haut-débit. Ils étaient prêts à mourir pour voir scintiller les bulbes de Moscou. » Tout commence en 2012 : Sylvain Tesson décide de commémorer à sa façon le bicentenaire de la retraite de Russie. Refaire avec ses amis le périple de la Grande Armée, en side-car ! De Moscou aux Invalides, plus de quatre mille kilomètres d'aventures attendent ces grognards contemporains. « Une épopée livresque, diablement tonique, rebelle à mort. » Christophe Ono-dit-Biot, Le Point
7.25 €

Berlin en quelques jours

Les incontournables Les sites majeurs et des conseils d'expert pour tirer le meilleur parti de vos visites. Comme un habitant Découvrez Berlin autrement, à travers les quartiers de prédilection de ceux qui y vivent. Selon ses envies Gastronomie, balades, art, vie nocturne... Notre sélection pour un séjour sur mesure. + Un plan détachable Et aussi... Une carte pour chaque quartier Les meilleures adresses pour se restaurer, prendre un verre, sortir ou faire du shopping Les astuces de notre auteur pour mieux profiter de votre séjour
8.99 €

Bertrand Blier, cruelle beauté

C’est l’histoire d’un malentendu. Dès Les Valseuses, en 1974, Bertrand Blier suscite des réactions violentes ; une partie de la critique encense le film, l’autre s’enflamme, allant jusqu’à le qualifier d’« authentiquement nazi ». C’est aussi l’histoire d’un auteur, d’un franc-tireur qui, film après film, se fait un devoir de ne jamais aller là où on l’attend, mais témoigne toujours d’une vision du monde personnelle, singulière, teintée de misanthropie. C’est surtout une page de l’histoire du cinéma français, écrite par un découvreur de talents, un artiste qui a toujours tracé sa route à sa manière, qu’importent les réactions qu’il a pu susciter. C’est enfin l’histoire d’un monde qui change, d’un pays où l’on voit surgir des concepts anglo-saxons (female glaze, test de Bechdel), d’une pensée qui cède souvent à un manichéisme ravageur, et d’un cinéaste qu’il était grand temps de réhabiliter. Sans jamais sombrer dans l’hagiographie, le critique de cinéma Vincent Roussel livre une dense et vaste monographie où il analyse, film après film, l’oeuvre de Bertrand Blier, son accueil public et critique, et rappelle sa cruelle beauté.
19.00 €