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Theater

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La controverse de Valladolid

Dans un couvent de Valladolid, en Espagne, en 1550. Le dominicain Las Casas et le philosophe Sépulvéda s'affrontent autour de la question de la nature des Indiens d'Amérique. Le premier affirme qu'ils sont des hommes comme les autres tandis que le second voit en eux des esclaves-nés. Le texte intégral avec des outils pédagogiques pour faciliter la lecture et la compréhension de l'oeuvre.
4.40 €

La dame de chez Maxim

Scandale ! Au lendemain d'une nuit d'ivresse chez Maxim, la Môme Crevette, danseuse au Moulin-Rouge, se retrouve dans le lit de l'honorable docteur Petypon, peu habitué aux boissons fortes. Quand son oncle arrive à l'improviste et le surprend en si charmante compagnie, Petypon n'a d'autre choix que de faire passer la Môme pour sa propre femme. Mais comment la véritable Mme Petypon va-t-elle réagir ? La Môme Crevette fera-t-elle longtemps illusion dans la haute société ? La gouaille populaire et l'infatigable entrain de cette cocotte des faubourgs vont faire souffler un vent de tempête sur le grand monde...
Pièce emblématique du génie comique de Feydeau, symbole de la vie parisienne, La Dame de chez Maxim (1899) dresse un portrait éclatant de Paris, capitale des plaisirs, avec ce je-ne-sais-quoi de sulfureux qui la rend irrésistible.
7.50 €

La Dame qui marchait sur la pointe des pieds

Qui est cette femme à la démarche si singulière ? Que dit-elle au Dr Janet qui le tient ainsi en haleine ? Au début du 20e siècle, à la Salpêtrière, Madeleine Lebouc bouscule, intrigue, mobilise les savoirs de l'époque. Emissaire de Dieu, elle explique et annonce son envol prochain vers celui-ci, préfiguré par sa démarche digitigrade. Aux raisonnements et mesures scientifiques que lui oppose Janet, Madeleine rétorque qu'une balance ne fait pas le poids face à la volonté divine ! Le réel ne se mesure pas à l'aune de la réalité. Au-delà des dialogues savoureux et pleins de petites touches d'humour qui convoquent les réalités scientifiques et sociales de la fin 19e/début du 20e, se perçoivent dans cette fiction la force du transfert entre Madeleine et Janet et la possibilité, ainsi que l'avance l'auteur, "d'approcher ce qui, de son histoire, est imprenable autrement que par ce que précisément la fiction permet".
23.00 €

La dévotion à la croix : pièce en trois journées

Cherchant à s'unir envers et contre tous, Julia et Eusébio demeurent séparés par un interdit mystérieux. Leurs destins parrallèles s'inscrivent alors sous le signe du 11 mal et du malheur jusqu'au jour ultime où ils invoquent la même croix marquée sur leur poitrine et accèdent à la rédemption. Camus, qui admirait l'« extravagant chef-d'oeuvre » de Calderón, n'en a pas réalisé une adaptation. Sa version « en a recueilli tout le dialogue », dans le but de « faire revivre un spectacle ». Et d'ajouter : « On y a été aidé par les audaces de pensée et d'expression du plus grand génie dramatique que l'Espagne ait produit. [...] C'est plus de trois siècles avant Bernanos que Calderón prononça et illustra de façon provocante, dans la Dévotion, le "Tout est grâce" qui tente de répondre dans la conscience moderne au "Rien n'est juste" des incroyants. À cette occasion, on s'estimerait satisfait si cette version nouvelle pouvait avoir mis l'accent sur la jeunesse et l'actualité du diéâtre espagnol. »
5.90 €

La double inconstance : comédie

Le prince d'un royaume imaginaire fait enlever une de ses sujettes, Silvia, pour l'épouser, alors qu'elle est éprise d'un jeune homme de son village, Arlequin, lui-même retenu au palais. Dans le monde clos de la cour où règnent l'artifice et le mensonge, l'amour vrai des deux héros résistera-t-il à la tentation du luxe et à l'inconstance des sentiments ? Dans cette comédie qui mêle la farce et la satire sociale, Marivaux s'interroge de nouveau sur les choses de l'amour, à sa manière, à la fois grave et légère.
3.00 €

La leçon

La Leçon est l'une des pièces les plus jouées et les plus lues d'Eugène Ionesco. Elle commence comme une satire hilarante de l'enseignement, pour faire allusion ensuite à de savantes théories linguistiques ; le ton, alors, change : la farce se termine en tragédie lorsque le professeur tue son élève. Mais cette tragédie est, elle aussi, parodique : chacun lui donne le sens qu'il veut.
5.90 €

La maladie blanche

Plus de quatre-vingts ans après la disparition de Karel Capek, le monde est confronté à une pandémie présentant de curieuses ressemblances avec la maladie blanche. Une nouvelle confirmation de l'intuition géniale et de l'extraordinaire don d'anticipation de l'immense écrivain. Un nouveau virus, qui vient de Chine, frappe mortellement les gens âgés de plus de quarante ans. Le professeur Sigelius, chef d'une clinique prestigieuse, se montre incrédule, presque arrogant même, lorsqu'un médecin inconnu, le docteur Galén, lui propose de tester un médicament qu'il dit très efficace contre la " maladie blanche ". Malgré ses doutes, le professeur est obligé de se rendre à l'évidence : les résultats du nouveau traitement sont excellents. Le remède contre la pandémie existe donc, mais son inventeur refuse de l'administrer à ceux qu'il considère comme responsables de la guerre qui se prépare. Ses convictions et son obstination lui interdisent de céder aux ambitions et à la fatuité du professeur Sigelius, aux intérêts du baron Krüg, industriel et fabricant d'armes, et à la folie militaire du Maréchal, leader suprême qui exhorte son peuple à se lancer dans le conflit. Mais qui l'emportera ?
18.40 €

La ménagerie de verre

La Ménagerie de verre est une "pièce de la mémoire", dit Tennessee Williams. "Mémoire" que l'on peut interpréter à la fois comme le souvenir d'un temps passé et l'hommage à une personne. Et en effet, construite en sept scènes, cette pièce s'inspire du vécu de Thomas (dit Tennessee) dans les années 1930 et témoigne surtout de son amour infini pour sa soeur, à laquelle il redonne humanité par ce texte. Dans la mémoire de Tom se rejoue devant nos yeux un passé familial qui le hante, entre une mère obsédée par sa jeunesse perdue et une soeur maladivement fragile, qui collectionne les animaux miniatures, constituant ainsi sa plus précieuse possession : une ménagerie de verre.
9.20 €

La mort du prince (edition bilingue)

« Ce que je suis essentiellement, c’est un dramaturge. » Cette affirmation de Pessoa suffirait à justifier tous les spectacles qui se construisent à partir des fragments de son œuvre. Le texte présenté ici permet en tout cas de juger sur pièces : La Mort du Prince a été représentée pour la première fois au Festival d’Avignon en juillet 1988.
12.00 €