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Λογοτεχνία - Γραφή

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Proust, prix Goncourt : une émeute littéraire

En 1919, l'académie Goncourt décerne le prix à Marcel Proust pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs", face à Roland Dorgelès et son roman "Les croix de bois", sur la Première Guerre mondiale. Cette attribution provoque un scandale dans les cercles littéraires entre les tenants du naturalisme, qui saluent le talent de Proust, et ceux qui vilipendent son style et sa personnalité.
19,50 €

Qu'est-ce que la littérature ?

Ecriture et lecture sont les deux faces d'un même fait d'histoire et la liberté à laquelle l'écrivain nous convie, ce n'est pas une pure conscience abstraite d'être libre. Elle n'est pas, à proprement parler, elle se conquiert dans une situation historique ; chaque livre propose une libération concrète à partir d'une aliénation particulière... Et puisque les libertés de l'auteur et du lecteur se cherchent et s'affectent à travers un monde, on peut dire aussi bien que c'est le choix fait par l'auteur d'un certain aspect du monde qui décide du lecteur, et réciproquement que c'est en choisissant son lecteur que l'écrivain décide de son sujet.
Ainsi tous les ouvrages de l'esprit contiennent en eux-mêmes l'image du lecteur auquel ils sont destinés.
10,60 €

Rabelais, que le roman commence ! : essai

Rabelais est le père fondateur de l'art du roman. Telle est l'hypothèse que soutient Lakis Proguidis suivant plusieurs chemins qui s'entrecroisent tout au long du livre. L'auteur passe alors de la comparaison de Rabelais avec les grands ancêtres aux souvenirs personnels, de la farce à la linguistique, de l'Histoire à la critique de la critique, de l'analyse scrupuleuse du texte au fait divers, d'Homère à l'actualité... « Chez Rabelais, et bien entendu chez tous les romanciers, la forme passée n'est ni un phare indéfectible (classicisme), ni une réalisation passagère (avant-gardisme), mais une pièce de tissu toujours à rapiécer et toujours à broder avec de nouveaux motifs existentiels. » Quoique le hasard joue un grand rôle, rien n'est arbitraire. Tout cela tourbillonne autour du même noyau esthétique, nommé ici pour la première fois : le rire romanesque.
26,90 €

Sommes-nous ce que nous disons ?

"Notre langue devient laide et imprécise parce que notre pensée est abrutie, lequel abrutissement est lui-même facilité par la négligence dont souffre notre langue". George Orwell n'épargne aucun de nos travers langagiers en fustigeant la dégradation des usages chez les politiques, en littérature ou dans nos conversations quotidiennes. Grâce à nombre d'exemples éloquents, il nous enjoint à résister à la vacuité du langage préfabriqué. Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé
3,50 €

Testament - Entretiens avec Dominique de Roux

Face à Dominique de Roux, Gombrowicz répond avec l'acuité, l'humour, la prescience, le style même de son oeuvre. Ces entretiens font vivre l'aventure capitale d'une création moderne qui démonte, renverse les formes en usage, accepte ouvertement les contradictions et dynamite toute théorie.
9,30 €

Traité des excitants modernes

Le Traité des excitants modernes - paru dans Pathologie de la vie sociale en 1839 - livre les observations inspirées à Balzac par les abus d'eau-de-vie, de sucre, de thé, de café ou de tabac. Ces cinq substances qui auraient corrompu la société font l'objet de descriptions et d'analyses dont l'apparence est celle de la scientificité. Cette édition illustrée d'eaux-fortes et de linogravures de Pierre Alechinsky est accompagnée de libres variations sur le texte de Balzac. Dans Craintes et trouvaille, récit d'un apprivoisement réciproque entre le texte et son illustrateur, Alechinsky évoque, comme l'écho de son propre travail, les facéties de Balzac imprimeur. Dans Scènes de la vie excitante, c'est au tour de Michel Butor de divertir le lecteur avec ses drolatiques historiettes. Suivent deux lectures des conservateurs de musée Judith Meyer-Petit et Yves Gagneux : Quelques raisons et Impressions excitantes.
6,70 €

Vers un attracteur étrange ? - Essai sur Pessoa

Le "Jour triomphal" de Fernando Pessoa est défini par le poète lui-même comme étant le 8 mars 1914. Cette date correspondrait, selon lui, à l'émergence étonnante des poèmes qui auraient donné naissance à ses quatre hétéronymes majeurs : Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Álvaro de Campos et Pessoa "orthonyme" . Plus de cent trente "personnalités littéraires" , de diverses nationalités, font partie du dispositif hétéronymique au sens large. Cet essai sur l'oeuvre de Pessoa propose un regard innovant à différents niveaux sur les articulations de ce système complexe. Grâce au télescopage de concepts et de signifiants issus de différents champs du savoir, l'auteure de ces pages tire notamment parti de sa double formation scientifique pour situer l'oeuvre du poète sur une "orbite" fascinante et singulière... que la virtuosité de l'entreprise hétéronymique semblerait étrangement revendiquer. La rigueur des concepts mathématiques complexes confrontés aux signifiants de l'enseignement de Lacan que relève Filomena Juncker font de cet essai un livre de référence pour accéder à l'univers de Pessoa, la genèse des hétéronymes et la "pudeur d'exister" du poète portugais. Cet ouvrage de Filomena Juncker "apporte rien de moins qu'un nouveau paradigme des études pessoennes" , écrit Patrick Quillier, exégète de l'oeuvre du poète portugais. Une oeuvre inclassable et multiforme, d'une modernité déconcertante, qui continue à envoûter chercheurs et intellectuels du monde entier. Chercheuse en mathématique, puis en littérature, Filomena Juncker est spécialisée dans le domaine de l'épistémocritique appliquée aux littératures française et lusophone des XXe et XXIe siècles. Elle est membre du Centre Transdisciplinaire d'Epistémologie de la Littérature et des Arts vivants de l'Université Côte d'Azur. Préface de pierre Bruno, psychanalyste, membre de l'association Le Pari de Lacan. Postface de Patrick Quillier, responsable de l'édition de la Pléiade consacrée à Pessoa.
32,20 €