Leopardi élabore vers 1835 une suite à un texte antique, La Batrachomyomachie, qui parodiait L'Iliade en faisant s'affronter les rats et les grenouilles. Ces Paralipomènes, ou Supplément du texte, font la satire des Italiens et des Autrichiens du xixe ? siècle, et à travers eux de toute droite et de toute gauche politiques. Parodie d'épopée, fable amère, satire et conte philosophique, ce poème inclassable est le testament ironique du chantre de "? l'infinie vanité de tout ? ".
Perle Abbrugiati en a proposé la première traduction française en 2005, en alexandrins et, en 2021, voici l'édition bilingue.