Ce texte est un requiem à la mémoire d'une solitude, celle de l'auteure au coeur de son pays perdu. De l'enfance à la maturité tourmentée par l'engagement politique, esthétique et féministe, Asli Erdogan dévoile ici une existence tendue depuis toujours vers la nécessité d'écrire. Au centre de cet art poétique se dresse, sublime, la ville d'Istanbul, telle une matrice vertigineuse. Et les ruelles de Galata, quartier tant aimé, arpenté, labyrinthe grand ouvert sur le Bosphore.