On y entre comme dans une forteresse, attiré par une odeur de brûlé et de fête. Pas d'églises, pas de banques. Le quartier historique d'Exarcheia dérive au milieu de la mer de béton Athénienne, chahuté par ses courants révolutionnaires. Dans des artères trop étroites, ses habitants rient et se perdent, se faufilant en eaux troubles tels des poissons de nuit.