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Literature

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Brigitta

Dénuée d'attraits physiques, mais femme intelligente et déterminée, Brigitta, abandonnée par son mari, se révèlera, au terme d'un surprenant retournement narratif, être l'objet du plus intense et fidèle des amours. Profonde et subtile réflexion sur la frivolité de la beauté et la noblesse du coeur, Brigitta est, avec L'homme sans postérité, l'un des courts romans les plus emblématiques du grand écrivain romantique autrichien Adalbert Stifter.
10.30 €

C.3.3.

Que savais-je d'Oscar Wilde quand je me suis penché sur son destin judiciaire ? Je n'ignorais pas qu'il avait été poursuivi en raison de pratiques homosexuelles, condamné à une peine d'emprisonnement, et qu'il était mort à Paris à l'aube du XXe siècle, misérable et rejeté par la société qui l'avait tant fêté. Demeurait cependant dans sa vie cet épisode singulier. Il m'apparut que la poursuite et la condamnation de Wilde pouvaient se révéler riches d'enseignements. Voici, un écrivain célèbre que la justice de son pays, réputée dans toute l'Europe pour son respect des droits de la défense, a condamné, pour homosexualité, à deux années de travail forcé, en cellule solitaire. Il en sortit brisé, ruiné et déshonoré. Pareille tragédie judiciaire sur fond de répression victorienne de l'homosexualité méritait d'être présenté au public français. Ce qui fut fait. Jorge Lavelli en assura la mise en scène au Théâtre de la Colline. Roland Bertin incarna le personnage de Wilde. A eux et à tous les comédiens et techniciens qui les entouraient, ma reconnaissance est acquise. R. B.
6.80 €

Cahier de verdure - Suivi de Après beaucoup d'années

Les deux recueils rassemblés ici se tiennent sur un versant apaisé de l'oeuvre de Philippe Jaccottet, et témoignent d'une prise de distance avec les peurs, les douleurs, les alarmes passées. Non que la destinée humaine ait changé de trajectoire et se soit magiquement affranchie de sa finitude, mais des passages, des éclaircies sont ici entrevus qui tentent de déjouer les pièges du temps. Depuis le dessin général des paysages jusqu'à la floraison ascensionnelle de la rose trémière (que le poète nomme la "passe-rose"), la nature se donne pour la médiatrice privilégiée, celle qui, fragmentée, diversifiée, voire chaotique, suggère pourtant l'unité de la création.
Et cette unité perceptible en chaque détail s'incarne dans l'écriture de Philippe Jaccottet qui joue ainsi de différentes formes d'expression (poèmes, proses poétiques, notes de carnet) pour, usant de la diversité comme un peintre des couleurs, composer un tableau qui estomperait son cadre et concilierait visible et invisible. Avec une économie de moyens qui lui est propre, Philippe Jaccottet dit l'essentiel : "que la poésie peut infléchir, fléchir un instant, le fer du sort.
Le reste, à laisser aux loquaces".
9.30 €

Calligrammes

"Dans une lettre adressée à André Billy pour le remercier d'un compte rendu, Apollinaire déclarait : "Quant aux Calligrammes, ils sont une idéalisation de la poésie vers-libriste et une précision typographique à l'époque où la typographie termine brillamment sa carrière, à l'aurore des moyens nouveaux de reproduction que sont le cinéma et le phonographe". Certes la carrière de la typographie, en donnant à ce mot son acception la plus large et en y intégrant tous les perfectionnements récents qu'Apollinaire ne connaissait pas : linotype, lumitype, etc., est bien loin d'être terminée, pourtant, près de cinquante ans plus tard (quand on lit ces textes si frais, on a peine à croire qu'ils ont été composés il y a déjà si longtemps), sa vision nous apparaît comme prophétique.
L'intérêt que, dès sa jeunesse, Apollinaire avait marqué pour les caractères cunéiformes et chinois, la sensibilité qu'il avait pour les vieux beaux livres du Moyen Age ou de la Renaissance, lui ont permis de sentir d'emblée ce qu'il y avait de décisif dans l'introduction flagrante de lettres et de mots dans leurs tableaux par les cubistes, et à l'interpréter dans le contexte de cette révolution culturelle en train de s'esquisser.
Le recueil projeté d'idéogrammes lyriques mis en souscription en 1914 et qui devait comprendre tous les calligrammes figuratifs de la première section de notre recueil "Ondes" (terme que la "Lettre-Océan" nous oblige à interpréter comme désignant avant tout les ondes de la radio), était, comme en témoigne son titre "Et moi aussi je suis peintre", une réponse poétique à la prise de possession de la lettre et du mot par la peinture cubiste, mais dès le "Bestiaire ou Cortège d'Orphée" de 1911 on voit posé de la façon la plus franche le problème du rapport entre le poème, son illustration et la page" Michel Butor.
9.30 €

Capitaine

Le 24 mars 1941, le Capitaine-Paul-Lemerle quitte le port de Marseille vers l'Amérique. A son bord, de multiples réfugiés fuyant le régime de Vichy, dont André Breton, Claude Lévi-Strauss, Anna Seghers, le peintre Wifredo Lam ainsi que d'autres artistes, écrivains, savants, affairistes et créateurs de journaux. Prix de la Rentrée 2018 (Les écrivains chez Gonzague Saint Bris).
7.90 €

Cardiff, près de la mer - Quatre récits à suspense

"Entre policier et fantastique, Joyce Carol Oates s'amuse à nous faire peur". LE FIGARO Quatre récits à suspense, quatre héroïnes aux prises avec des secrets familiaux tous plus glaçants les uns que les autres. Ainsi en va-t-il de Clare qui reçoit en héritage de parents inconnus une étrange propriété à Cardiff, dans le Maine, ou encore de Mia, enfant solitaire qui apprivoise une chatte sauvage et trouvera en elle sa plus fervente protectrice face aux hommes violents de son entourage. Avec Cardiff, près de la mer, Oates offre une plongée virtuose au coeur de la psyché féminine, entre cauchemars et réalité, semant le doute dans l'esprit du lecteur terrifié. Joyce Carol Oates est née aux Etats-Unis en 1938. Auteure d'une oeuvre considérable, membre de l'Académie américaine des arts et des lettres, elle a reçu de nombreuses distinctions dont le National Book Award pour Eux, le prix Femina étranger 2005 pour Les Chutes, et le prix Jérusalem 2019. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Christine Auché
12.00 €

Carmen

Au cours d'un voyage, sous le soleil brûlant de l'Andalousie, le narrateur fait la rencontre de don José, célèbre voleur, qui lui confie sa terrible histoire. Alors qu'il était jeune soldat, il est tombé sous le charme d'une gitane. Envoûtante, effrontée, une fleur de cassis à la bouche, telle apparaît Carmen. Transi d'amour pour cet être insaisissable, don José va devenir fou de jalousie. Incarnant la liberté et la passion, femme fatale par excellence, Carmen fait partie des grands mythes littéraires. De l'opéra à la chanson contemporaine, l'héroïne de Mérimée a inspiré de nombreux artistes. Objets d'étude : La fiction pour interroger le réel [4e] / Le roman et le récit du XVII ? siècle au XXI ? siècle [2de] Dossier pédagogique : Cinq fiches pour saisir les enjeux de l'oeuvreProlongement : Carmen, l'éternelle (corpus de textes).
2.30 €

Carnets - Tome 1, Mai 1935 - février 1942

Mai 1935 - février 1942 « Il s'agit d'abord de se taire - de supprimer le public et de savoir se juger. D'équilibrer une attentive culture du corps avec une attentive conscience de vivre. D'abandonner toute prétention et de s'attacher à un double travail de libération - à l'égard de l'argent et à l'égard de ses propres vanités et de ses lâchetés. Vivre en règle. Deux ans ne sont pas de trop dans une vie pour réfléchir sur un seul point. Il faut liquider tous les états antérieurs et mettre toute sa force d'abord à ne rien désapprendre, ensuite à patiemment apprendre. » Dans ses Carnets, Albert Camus se confronte au monde autant qu'à lui-même. Curieux de tous et de tout, il raconte une anecdote, épingle une sensation, fixe pour y revenir idées et citations. Ce premier volume rassemble les notes prises de 1935 à 1942, alors qu'Albert Camus rédige, entre autres livres, Noces, L'Étranger et Le Mythe de Sisyphe.
9.50 €

Carnets - Tome 2, Janvier 1942 - mars 1951

Janvier 1942 - mars 1951 « Poser la question du monde absurde, c'est demander : " Allons-nous accepter le désespoir, sans rien faire ? " Je suppose que personne d'honnête ne peut répondre oui. » Entre 1942 et 1951, Albert Camus rédige, entre autres, La Peste, Les Justes et L'Homme révolté. Si ce deuxième volume des Carnets témoigne de ces créations en devenir, il accueille aussi les instants essentiels d'une vie et l'histoire en train de se faire - l'épuration, la guerre froide... S'y révèlent une conscience en action, un homme dans toute sa fragilité, épris de beauté.
9.70 €

Carnets 1978

Ce journal va du 3 janvier au 2 septembre 1978. Albert Cohen a quatre-vingt-trois ans. Sa fin, dont il sent l'imminence, l'oblige soudain à ramasser par fragments incantatoires ses méditations obsessionnelles ; l'enfant Albert Cohen fou d'amour pour sa mère, le lycéen de Marseille fou d'amitié pour son condisciple Marcel Pagnol, le jeune homme fou des femmes qu'il nomme ses " merveilles ", enfin le vieil homme fou du peuple d'lsraël et d'un Dieu auquel il aspire à croire mais qui refuse sa délirante prière. Dans cet ensemble d'invocations quasi rythmées où la violence, la cruauté, la tendresse le disputent à l'humour, Albert Cohen s'abandonne à la hantise d'une mort dont le thème, depuis ses débuts en littérature, double toujours d'obscurité ses œuvres les plus radieuses.
8.30 €