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Literature

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Elle avait sur le sein des fleurs de mimosa

Ce poème lyrique, qui nous raconte une histoire d'amour et de deuil, porte « le vent errant de la parole désoeuvrée », d'un « amour inhumé à qui je parle ». Mais les mots du poème, « à mesure qu'ils se fourvoient, s'effacent dans l'inachevé », et la tentative de dire reste aléatoire. Car dans cette quête propre au destin humain, les « mots du corps » peuvent-ils rendre compte des « lacis de la mélancolie », de cet « avant-silence du récit » ?
16.00 €

Elle est morte heureuse

Alexàndra Papadopoùlou (1867-1906) est restée méconnue plus d’un siècle, et ce jusque dans son pays : elle était femme ; elle vivait à Constantinople, loin des cercles athéniens ; ses nouvelles sont d’une originalité qui dérouta les lecteurs d’alors. Elle décrit la société confinée qui l’entoure, la moyenne et la haute bourgeoisie surtout, en l’observant d’un œil aigu à la Jane Austen, avec une ironie tantôt impalpable, tantôt féroce. Les conventions sociales et leur hypocrisie, les manœuvres matrimoniales en particulier, en prennent pour leur grade. Elle réserve ses flèches les plus acérées à la misogynie écrasante de l’époque, et le mouvement féministe peut saluer en elle une combattante valeureuse. Sa narration vive et nerveuse, la place donnée aux dialogues et leur justesse, font souffler sur le lecteur d’aujourd’hui, malgré leur âge, une brise fraîche et vivifiante.
12.00 €

Elle est pas belle, la vie ? - Conseil d'un vieux schnock à de jeunes cons

Kurt Vonnegut, romancier et satiriste d'exception, était l'un des orateurs les plus demandés pour les cérémonies de remise de diplômes. Chaque fois, il savait trouver des mots originaux, pertinents et drôles. Elle est pas belle, la vie ? rassemble des discours que l'écrivain a prononcés dans neuf universités entre 1978 et 2004. Hilarantes, incisives ou du plus profond sérieux, ces réflexions sont parfaites pour quiconque fait l'expérience de ce que Vonnegut appelle "la cérémonie tant attendue de la puberté", marquant la transition entre les études et la vie d'adulte.
Un livre prophétique et exaltant dont chaque mot résonne avec une modernité cinglante.
6.10 €

Elles sont neuf!

Elles sont neuf, comme les Muses. Très différentes, dans un sens, à commencer par l’âge : près de quarante ans séparent l’aînée de la benjamine. Mais certains traits les rapprochent. Leurs histoires, quelques scènes à l’étranger mises à part, quittent rarement la mère patrie. La famille, comme toujours en Grèce, occupe souvent le premier plan. Les féministes noteront, à juste titre, le retour fréquent ici de la figure de l’homme (père, mari, amant) absent ou défaillant… Autre point commun : des écritures fortes, voire aventureuses, dans les thèmes comme dans la mise en mots. Mais le plus frappant sans doute, c’est de voir présent à ce point, aujourd’hui encore, même dans les histoires des plus jeunes, le passé grec, avec les malheurs de l’Occupation allemande, de la Guerre civile qui suivit, de la dictature, de la pauvreté endémique, un passé qui ne passe pas, avec aussi le souvenir si vivace de la Grèce campagnarde d’hier, surtout connue désormais par les récits familiaux, inépuisable réservoir d’histoires. Et l’on vérifiera en passant que la Grèce, décidément, est l’un des pays où l’on parle le plus avec les morts…
12.00 €

Eloge de la danse - Suivi de Eloge du parasitisme et Eloge de la mouche

L' " Éloge de la danse " est l'écrit le plus complet que nous a légué l'Antiquité sur un art que manifestement elle a toujours tenu en haute estime. Un auteur comme Lucien donne le meilleur de lui-même dans ce texte, où l'érudition se mêle à des considérations morales, enrichies d'anecdotes savoureuses. Dans l' " Éloge du parasite ", dialogue entre un parasite, Simon, et l'un de ses amis, Lucien prend plaisir à rappeler que les philosophes semblent toujours préoccupés par ce qu'ils vont trouver dans leur assiette, et que, au fond, ils ne rêvent que de devenir eux-mêmes parasites. Quant à l' " Éloge de la mouche ", il s'agit de l'un de ces discours que les sophistes prononçaient devant un public de connaisseurs, où le sujet compte moins que la manière dont on le traite.
8.10 €

En attendant Bojangles

Devant leur petit garçon, ils dansent sur « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir et la fantaisie. Celle qui mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible. Elle les entraîne dans un tourbillon de poésie pour que la fête continue, coûte que coûte. L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom. « C'est extravagant, c'est léger, c'est pétillant. Un coup de maître. » François Busnel, La Grande Librairie (France 5) « D'une loufoquerie d'autant plus irrésistible quelle est intelligente et maîtrisée. Le lecteur est aussi de la fête. » Bernard Pivot, Le Journal du dimanche « Olivier Bourdeaut fait sourire les larmes et pleurer l'allégresse. Il mérite le succès qui va fondre sur cette fable extravagante et bouleversante. » Jérôme Garcin, L'Obs « Un capharnaüm joyeux et plein d'esprit, où l'on se délecte. » Sandrine Mariette, Elle
8.60 €

En avant lente


9.90 €

En rade

Après A Rebours, Barbey d'Aurevilly disait à Huysmans : " Il ne vous reste plus logiquement que la bouche d'un pistolet ou les pieds de la Croix. " Il y a une autre solution : la campagne, la solitude lyrique, le retour à la bonne nature généreuse et consolatrice. C'est l'histoire d'En rade, celle d'un couple de Parisiens, malades de cœur et d'argent, qui vont se réfugier dans un château de la Brie auprès de cousins paysans. Hélas ! le château est en ruine, la campagne est sinistre : quand il ne pleut pas, on est dévoré par les aoûtas, et les cousins paysans sont de patibulaires canailles. Une échappée : le rêve, et c'est dans En rade que se manifeste pour la première fois la curiosité de Huysmans pour le surnaturel. " Avec une clairvoyance sans égale, écrit André Breton, Huysmans a formulé la plupart des lois qui vont régir l'affectivité moderne et s'est avec En rade aux sommets de l'inspiration. "
10.60 €

Enchanté de vous connaître : et autres nouvelles

Ce recueil regroupe plusieurs nouvelles écrites par A. Miller entre 1951 et 1967, qui explorent les thèmes chers au dramaturge : la famille, la morale, la liberté, la critique du rêve américain. Il comprend notamment : "A la recherche d'un avenir", "Je n'ai plus besoin de toi", "Ne tuez rien, je vous en prie" et "Les Misfits", adapté au cinéma par John Huston.
10.00 €