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Vers une économie à trois zéros : zéro pauvreté, zéro chômage, zéro émission carbone

Prix Nobel de la paix, l'auteur affirme que le système économique actuel engendre inéluctablement une montée des inégalités, du chômage et des destructions environnementales avant de préconiser plus d'altruisme et de générosité au sein des entreprises. En s'appuyant sur des initiatives prises dans le monde entier, il montre que ce changement civilisationnel est possible.
7.70 €

Vertiges de la guerre - Byron, les philhellènes et le mirage grec

Que la guerre puisse être un objet de désir ? L'idée nous est presque devenue étrangère, tant les deux guerres mondiales ont puissamment déromantisé l'expérience combattante. Mais, à l'âge romantique, la guerre n'était pas tant jugée cruelle et sordide que belle et glorieuse avant tout. Arrimée à la culture de l'héroïsme et au modèle militaro-viril issus des grands conflits européens de la période 1792-1815, elle restait alors pourvoyeuse des plus hautes valeurs morales et esthétiques. C'est ainsi que, dès 1821, désespérant de l'éclipse des champs de bataille après Waterloo, des engagés volontaires venus de tout l'Occident, mêlant vétérans et jeunes romantiques, s'ébranlèrent vers l'Orient, fous d'enthousiasme, pour libérer les Grecs de quatre siècles de domination ottomane. Cette cause, en vérité, leur semblait sainte entre toutes. Au culte de l'Hellade et à la régénération des Grecs modernes, elle associait non seulement l'imaginaire de la croisade mais aussi le combat pour la liberté et celui de l'humanitarisme naissant. Au final, pourtant, l'aventure philhellène tourna au désastre. Car, à force de prismes déformants, le vaste mouvement de sympathie qui toucha les sociétés occidentales fit de ce conflit gréco-turc un puissant « événement-imaginaire ». Or, seuls ces volontaires en définitive firent l'amère expérience du fossé séparant la réalité du théâtre des opérations de l'image que l'on s'en faisait à distance. Sans compter que la mémoire collective n'en voulut retenir dans l'après-coup que la « belle mort » de Lord Byron à Missolonghi, le 19 avril 1824. Que le poète anglais, véritable icône du temps, abolisse par son sacrifice toute distance entre sa vie et son oeuvre, cela semblait alors dépasser toute littérature. Explorant l'histoire de ce fantasme collectif, ce livre s'efforce également de saisir comment de cette funeste expérience sont nés, paradoxalement, tant un mythe au long cours où puiseront ensuite de très nombreux volontaires - Malraux s'engageant dans les Brigades internationales en Espagne - qu'une profonde attirance en Europe pour les guerres lointaines et exotiques - jusqu'à Lawrence d'Arabie au moins.
37.00 €

Victoire

Axel Heyst, isolé sur une île de l'archipel indonésien, arrache à la brutalité d'un propriétaire d'hôtel une jeune danseuse du nom de Lena. La vengeance de celui-ci se déploie de façon implacable, jusqu'à l'apocalypse qui termine le roman. Victoire est à la fois un récit d'aventures, un roman philosophique, un conte colonial, une réflexion métaphysique qui touche à la profondeur de l'être. Récit d'aventures que parcourent des brigands à la recherche d'un trésor imaginaire. Conte colonial, sur les îles indonésiennes, où les indigènes assistent aux piètres entreprises économiques des Européens. Roman philosophique qui oppose la position sceptique du personnage principal, et la nécessité où il se trouve d'agir. Réflexion métaphysique, où la profondeur de l'être, le sens de l'individu, la participation individuelle au destin universel de l'homme deviennent le véritable sujet de l'écriture. Pour Conrad, tout repose enfin sur le regard du lecteur : " La tâche que je m'efforce d'accomplir consiste, par le seul pouvoir des mots écrits, à vous faire entendre, à vous faire sentir - elle consiste, avant tout, à vous faire voir ! "
8.50 €

Victoria n'existe pas

Ce pourrait être ici ou ailleurs. C'est en Grèce à l'heure d'une crise que la société ne supporte pas. Deux inconnus se rencontrent dans un train en direction d'Athènes. L'un déverse brutalement son quotidien : les étrangers et la pauvreté ont envahi son quartier, Victoria, et il a même imaginé une «solution finale» au problème. Victoria dont le passé resurgit à travers quelques monologues entrecoupant son récit. Peur, résignation ou apathie, l'autre voyageur oscille, quasi silencieux, entre voyeurisme et politiquement correct.
11.50 €

Victoria rêve

"Victoria voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'ellee : Victoria rêve. Mais depuis quelque temps, un monde imaginaire débarquait dans son existence. Elle avait l'impression d'une foule de personnages qui descendaient de sa bibliothèque en rappel pour venir semer leur pagaille. Victoria voulait savoir ce qui lui arrivait. Y avait-il un lien avec les livres qui disparaissaient de sa chambre ? "
6.30 €

Vie d'Esope - Livre du philosophe Xanthos et de son esclave Esope, Du mode de vie d'Esope

Biographie fantaisiste d'un auteur semi-légendaire, la Vie d'Esope raconte l'étonnante ascension d'un misérable esclave, que son intelligence rusée et le soutien des dieux hissent peu à peu au niveau des grands de ce monde, mais qui, tel un héros de tragédie, périt, victime de son hybris, d'une fin de bouc émissaire. Assemblage composite d'éléments dont les plus anciens remontent à l'époque classique, l'œuvre a pris sa forme actuelle au début de notre ère, au moment même où s'épanouit le roman grec. Mais elle a pour héros un personnage qui, par son incroyable laideur et ses origines serviles, est aux antipodes des séduisants et aristocratiques jeunes premiers du roman grec, et fait figure de " marginal " culturel, protagoniste hors norme d'une œuvre volontiers subversive où figures d'autorités et représentants de la haute culture sont assez durement mis à mal. Comme bien d'autres textes populaires, que ne protégeait pas le respect des copistes, la Vie d'Esope a fait l'objet d'adaptations successives au fil des siècles : c'est la version la plus ancienne, celle du manuscrit de Grottaferrata (G), qui est traduite ici en français pour la première fois - accompagnée d'extraits des rédactions ultérieures grâce auxquels le lecteur pourra apprécier comment la légende d'Esope a été progressivement assagie par les remanieurs.
28.80 €

Vie et mort d’un grand vizir - Halil Hamid Pacha (1736-1785). Biographie de l’Empire ottoman

Le 31 mars 1785, Halil Hamid Pacha est révoqué de ses fonctions de grand vizir. Envoyé en exil, ses biens sont confisqués et ses maisons scellées. Nommé gouverneur, il ne rejoint pas son poste : il est exécuté sur l'île de Ténédos (Bozcaada). Rapportée au palais de Topkapi, sa tête est exposée à la vue de tous, sur un plateau d'argent. Pourquoi le sultan a-t-il mis à mort le pacha de la Porte ottomane ? Halil Hamid avait des enfants.
La plupart de leurs descendants vivent en Turquie. Olivier Bouquet a retrouvé leur trace dans un diagramme conservé chez un érudit grec d'Istanbul. Il a rencontré ceux qui administraient la fondation pieuse du prestigieux ancêtre. Ils lui ont confié des documents d'une grande richesse. Dossiers et inventaires sous le bras, l'historien a mené l'enquête à Isparta, ville d'origine du vizir. Il a retrouvé les fontaines, maisons et couvents établis par sa fondation pieuse, à Istanbul, en Anatolie et dans les Balkans.
Il a recueilli les empreintes laissées par le dignitaire dans la mémoire du pays, de sa région et de sa lignée. Voici une biographie d'un genre nouveau. Vie et mort : elles prennent sens l'une par l'autre. Elles s'éclairent par le croisement de trois axes narratifs : le dernier mois de la vie du pacha, entre sa révocation et son exécution ; ses deux années passées dans l'enfer de la Sublime Porte ; ses trois décennies au service du sultan.
Jeune scribe, chef de bureau, haut dignitaire, fondateur d'oeuvres pies, Halil Hamid s'élève dans la hiérarchie impériale. Mais provincial d'Anatolie, Stambouliote de vie et de carrière, père de six enfants, chef de maison, familier des soufis et ami des lettrés, il est un homme de son temps et un Ottoman en situation. Ce n'est pas seulement un grand vizir qui trouve ici sa biographie : c'est l'Empire ottoman du XVIIIe siècle.
Sur l'architecture des résidences et le détail des biens, sur la diversité des meubles et la préciosité des tissus, sur la splendeur des armes et des bijoux, le lecteur trouvera dans ce livre la richesse de descriptions détaillées, servies par un ensemble de 382 illustrations. Il pourra aussi comprendre les projections néo-ottomanes à l'oeuvre dans la Turquie d'aujourd'hui à la lumière du passé impérial.
Un passé d'autant plus fantasmé qu'il est peu connu.
33.40 €

Vie et mort de Karavélas

Vieillard hargneux et lubrique, Thomas Kapsalis est surnommé "Karavétas" ou "le bourreau" par la communauté villageoise. A la mort de sa femme et en attendant la sienne, Karavélas a l'intention de vivre pleinement, au mépris des conventions sociales. Dévoré par une passion érotique non réciproque pour sa voisine Maria et rendu amer par l'hypocrisie de ceux qui espèrent hériter de lui, il se transforme volontairement en une brute démoniaque - jusqu'à accomplir la prophétie de son sobriquet. Tableau dévastateur du monde paysan et des sociétés fermées où le mal se propage à grande vitesse, ce texte étonnant frappe par l'intransigeance de son naturalisme : il ne s'agit pas de juger les protagonistes mais d'assister à leur déclin moral, et de souffrir pour eux. Ecrit en 1920, Vie et Mort de Karavélas est l'un des ouvrages les plus importants de la littérature grecque moderne, resté inédit en français jusqu'à ce jour.
11.50 €

Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme

Excentrique, déroutant, riche et tendre, Vie et opinions de Tristram Shandy est un roman qui se moque du genre romanesque, un faux ouvrage d'érudition qui ridiculise les pédants, un traité d'art militaire où l'on fait combattre des soldats de plomb, une histoire d'amour inachevée, un tableau de la société rurale anglaise au XVIIIe siècle et une biographie sans cesse détournée. Embrassant tous les sujets et jouant sur tous les tons, Vie et opinions de Tristram Shandy (1759) est un livre intemporel, chef-d'oeuvre de fantaisie, d'humour et de sensibilité.
13.00 €

Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres, Volume 1

" Platon fit un jour, dit-on, des reproches à un homme qui jouait aux dés. L'autre lui répondit qu'il s'emportait pour bien peu de chose et Platon lui dit : " Mais l'habitude d'y jouer n'est pas peu de chose. " Comme on lui demandait s'il laisserait quelque parole mémorable comme les anciens, il répondit : " Il faut d'abord lasser un nom, ensuite les paroles mémorables abonderont. "
6.80 €