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Literature

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Sunset Park

Miles a abandonné sa famille et ses études car il s'est toujours senti coupable de la mort accidentelle de son demi-frère. Installé en Floride, il débarrasse des maisons désertées par les victimes des subprimes. Tombé amoureux d'une mineure, il est obligé de partir à cause d'un chantage et trouve refuge à Brooklyn. Il se rapproche alors de son père, qui attend l'occasion de renouer avec lui.
8.70 €

Sur le balcon

La première partie de ce court roman se passe dans un vieux quartier où la maison du jeune Zhang Yingxiong est, comme les autres, promise à démolition ; mais son père refuse toutes les propositions de dédommagement alors que les voisins déménagent un à un, il se met à boire et meurt d'une crise cardiaque. Après son décès, sa veuve signe l'offre de compensation et la maison est rasée. Zhang Yingxiong se met alors en tête de venger son père.
Il se fait embaucher comme serveur dans un restaurant dont une fenêtre à l'arrière donne sur l'appartement de l'homme chargé des expulsions dans le quartier, qu'il juge responsable du décès de son père. Ruminant son désir de vengeance, il observe par la fenêtre la fille de cet homme, sur le balcon en face, et la suit dans la rue quand elle sort, pensant en faire l'instrument de sa vengeance. Mais il s'aperçoit peu à peu que les choses ne sont pas si simples...
Le récit se poursuit en déroulant une histoire très subtile, avec une tension dont le suspense n'est levé qu'à la toute fin, dans une conclusion ouverte, volontairement non dramatique, qui laisse soudain place à l'émotion. La collection : "Novella de Chine" Sur le balcon, de l'écrivaine chinoise contemporaine Ren Xiaowen, n'est ni un roman traditionnel ni une nouvelle, c'est une oeuvre qui appartient à un genre intermédiaire auquel on donne maintenant le nom de novella.
Deux qualités le caractérisent : un développement narratif attrayant pour le lecteur, et un style. Ce genre a pris une telle importance en Chine et a donné lieu à des oeuvres si originales et si remarquables que l'Asiathèque a décidé de lui consacrer une collection, dirigée par Brigitte Duzan : "Novella de Chine" .
9.10 €

Sur l'idée d'une communauté de solitaires

Le propre de Port-Royal pour moi, c'est l'invention passionnante - même si elle est difficilement concevable pour l'esprit - d'une communauté de solitaires. Pascal Quignard
10.00 €

Sur un buisson de Myrte - errances grecques

« La beauté de votre livre est inouïe par sa superposition des touches, par cette métempsychose des fleurs qui se superpose à la rugosité de l’histoire, sous le regard du “dieu bilingue” et la main porteuse d’argile, celle de l’amie des hiboux, dans un univers à dire “avec les mots, avec les mains”.
C’est une délicatesse forte qui malaxe cette matière,et désigne un point obscur. »
Jean-Pierre Faye
15.00 €

Surtout rester éveillé

Un recueil de nouvelles où les vies ordinaires des personnages sont marquées par la solitude, les accidents de la vie, les futurs incertains : un père de famille voit son petit garçon faire des cauchemars liés à son propre passé, un veuf trouve chez lui des petits mots qui semblent lui être destinés ou encore un homme abandonné à la naissance reçoit un étrange coup de téléphone.
7.40 €

Symphonie du printemps

Le mot de l’éditeur : “Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles. Extrait « Mes chers semblablescomment pouvez-vousvous courber encore ?Comment pouvez-vousne pas sourire ?Ouvrez les fenêtres.Le monde resplenditinfatigable.Qu’il soit regardé. »
15.00 €

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une

« - Vous souffrez probablement d'une forme de routinite aiguë. - Une quoi ? » Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps : elle fonce et repart à la conquête de ses rêves...
6.95 €

Taba-Taba

Ayant vécu huit ans au lazaret de Mindin, hôpital psychiatrique face à Saint-Nazaire administré par son père, un homme se souvient de sa vie d'enfant boiteux parmi les internés dans les années 1960. Il évoque un Malgache dont il était l'ami, qui se balançait en répétant sans cesse la même formule énigmatique : Taba-Taba. Prix Roger Caillois 2017 de littérature française.
8.10 €

Taïpi

Le mot Taïpi désigne à la fois une région de l'île Nuku-Hiva, de l'archipel des Marquises, et la population qui l'habite. C'est ce pays et ces hommes que le jeune matelot Herman Melville, évadé du navire baleinier la Dolly, fut, vers 1843, amené à connaître. Les Taïpis ont une horrible réputation : on les dit cannibales. Cela n'empêcha pas Melville et son camarade Toby de se réfugier chez eux. Contre toute attente, les deux fugitifs furent très bien accueillis et vécurent avec les Taïpis des mois merveilleux. Melville fait revivre la gentillesse et l'intelligence de ses hôtes, ses amours avec la belle Faïaoahé, ses nobles discussions avec le grand chef Mehevi, ses démêlés avec Kory-Kory son domestique... C'est vraiment un Eden que Melville a recréé.
10.30 €

Talent

D'où vient que chez certains hommes le désir d'écrire semble l'emporter sur la vie même ? Quelle est cette obsession, ce mal (ou ce bien) qui les incitent à dévorer le monde pour le transformer en mots ? Plus que beaucoup d'écrivains, Jacques Audiberti s'est interrogé sur cette malédiction prodigieuse qui distingue les créateurs du commun. Dans Talent (1947), il nous fait vivre de l'intérieur le parcours de l'un de ces " criminels anthropophages " plongé dans un petit univers, l'hôtel Pompelane, à la fois misérable, sublime et cocasse. Ce roman oublié de l'un des plus grands auteurs du XXe siècle permettra aux uns de retrouver sa manière géniale de bousculer les phrases et aux autres de faire enfin connaissance avec celui que beaucoup d'écrivains considèrent comme un maître en mots.
5.90 €