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Literature

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Et que le vaste monde poursuive sa course folle

7 août 1974. Sur une corde tendue entre les Twin Towers s'élance un funambule. Un événement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires. Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu'il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison new-yorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n'avoir su protéger sa fille et ses petits-enfants... Une ronde de personnages dont les voix s'entremêlent pour restituer toute l'effervescence d'une époque. Porté par la grâce de l'écriture de Colum McCann, un roman vibrant, poignant, l'histoire d'un monde qui n'en finit pas de se relever.
10.60 €

Etat des lieux

Nous avions quitté Deborah Levy gravissant sur son vélo électrique les collines de Londres et écrivant dans une cabane au fond d'un jardin. Nous la retrouvons, plus impertinente et drôle que jamais, prête à réinventer une nouvelle page de sa vie. Tandis que ses filles prennent leur envol, elle nous emmène aux quatre coins du monde, de New York aux îles Saroniques en passant par Mumbai, Paris ou Berlin, tissant une méditation exaltante et follement intime sur le sens d'une maison et les fantômes qui la hantent.
Entremêlant le passé et le présent, le personnel et le politique, la philosophie et l'histoire littéraire, convoquant Marguerite Duras ou Céline Sciamma, elle interroge avec acidité et humour le sens de la féminité et de la propriété. Par l'inventaire de ses biens, réels ou imaginaires, elle nous questionne sur notre propre compréhension du patrimoine et de la possession, et sur notre façon de considérer la valeur de la vie intellectuelle et personnelle d'une femme.
Pour être romancière, une femme a besoin d'une chambre à soi, nous disait Virginia Woolf. Deborah Levy complète ce tableau par l'étude d'une demeure pour soi. Avec Etat des lieux, qui fait suite à Ce que je ne veux pas savoir et Le Coût de la vie, prix Femina étranger en 2020, Deborah Levy clôt son projet d'"autobiographie en mouvement", ou comment écrire une vie sans mode d'emploi.
10.90 €

Etats provisoires du poème, Volume 16, Grèce : permanence des mythes

Les États provisoires du poème font peau neuve. Ce numéro 16 est le premier d'une nouvelle série. Désormais la revue sera consacrée chaque année à un pays ou à une langue, en relation avec la programmation du Théâtre National Populaire. Les contributions s'intéressent cette année à la Grèce. En 2017, elles feront le long voyage jusqu'au Japon.
Grèce, permanence des mythes
Quels enseignements apporte aujourd'hui, pour nous Européens, la mythologie grecque ? Quelles sont les richesses à retrouver dans la langue grecque classique et moderne et, au-delà, dans les paysages et le peuple de Grèce ? La recherche de l'origine de l'identité européenne, recherche menée ces temps-ci sous des prétextes troubles et qui néglige trop souvent la réflexion et le recul, gagne à faire le voyage retour vers la partie d'Ulysse.
Nos vrais ancêtres ne sont pas les Gaulois mais ces premiers Crétois jaillis de la semence d'un dieu.
Jacques Lacarrière
22.00 €

Eté Dans Les Corps, Eté Dans Les Coeurs

En Épire, cette contrée divisée entre Grèce et Albanie, aux pires moments de l’Histoire, l’art de dire et de conter a toujours été considéré comme un trésor, une consolation, une joie essentielle. Sotiris Dimitriou en est l’héritier et souffle dans les lettres grecques quelque chose de l’air vif et parfumé des montagnes dont il est originaire.
Les nouvelles choisies pour ce recueil, qu’elles se déroulent dans l’Athènes d’aujourd’hui ou en Épire, qu’elles soient réalistes ou utopiques, font entendre une voix poignante et authentique, une voix qui a pris le parti des humbles et des marges.
17.00 €

Etoile distante

" Roberto Bolano, l'étoile distante si proche de nous. " L'Humanité Dans le Chili estudiantin des années 1970, l'élégant et distant Alberto Ruiz-Tagle fascine tout l'atelier de poésie. Le coup d'Etat de Pinochet déchaîne sa créativité : poèmes macabres écrits dans le ciel par un avion, photographies d'une violence insoutenable, pièces de théâtre sadiques, jusqu'à son chef-d'oeuvre ultime... le meurtre.
Roberto Bolano déploie sa singulière imagination dans cet étrange roman sur la démence et le mal. Né en 1953 au Chili, Roberto Bolano s'installe en Espagne après le coup d'Etat de 1973. Il est l'auteur des romans cultes Les Détectives Sauvages et 2066 et est considéré comme un écrivain majeur de la littérature chilienne. Il meurt en 2003. Traduit de l'espagnol (Chili) par Robert Amutio
7.50 €

Etoiles perdues

Comment ne pas être interpellé par l'élan vital qui se dégage des poèmes de Camilla Maria Cederna ? Amour, douleur, colère, désenchantement, joie, espoir indéracinable... Autant de thèmes entrelacés. Par la beauté vibrante de son écriture, la poète transforme les expériences douloureuses en occasions de renaissance et de création. La vie est là. Magnifiquement là.
18.00 €

Etranger dans le mariage

Un jeune garçon en proie au chagrin murmure ses confidences à une carpe. Un couple, victime de ses petits secrets, se retrouve sans le savoir dans le même hôpital. Des serpents buveurs de lait sauvent d'une mort brutale un soldat amoureux... Six nouvelles où vibrent la fantaisie et le réalisme magique du cinéaste, acteur, musicien et écrivain Emir Kusturica. Des histoires où parents et enfants s'affrontent, se protègent et s'aiment. Où les idéaux des uns s'opposent aux chimères des autres. Empreint de souvenirs de l'auteur, profondément marqué par les événements de son pays, ce recueil révèle des personnages hauts en couleur, tantôt burlesques, tantôt tragiques.
7.10 €

Etre sans destin

De son arrestation, à Budapest, à la libération du camp, un adolescent a vécu le cauchemar d'un temps arrêté et répétitif, victime tant de l'horreur concentrationnaire que de l'instinct de survie qui lui fit composer avec l'inacceptable. Parole inaudible avant que ce livre ne la vienne proférer dans toute sa force et ne pose la question de savoir ce qu'il advient, quand l'homme est privé de tout destin, de son humanité.
Imre Kertész ne veut ni témoigner ni "penser" son expérience mais recréer le monde des camps, au fil d'une impitoyable reconstitution immédiate dont la fiction pouvait seule supporter le poids de douleur. Cette oeuvre dont l'élaboration a requis un inimaginable travail de distanciation et de mémoire dérangera tout autant ceux qui refusent encore de voir en face le fonctionnement du totalitarisme que ceux qui entretiennent le mythe d'un univers concentrationnaire manichéen.
10.60 €

Eugène Onéguine

"Placé du côté de la légèreté, du sourire, le roman de Pouchkine est unique dans la littérature russe : il n'apprend pas à vivre, ne dénonce pas, n'accuse pas, n'appelle pas à la révolte, n'impose pas un point de vue, comme le font, chacun à sa façon, Dostoïevski, Tolstoï, ou, plus près de nous, Soljénitsyne et tant d'autres, Tchekhov excepté... En Russie, chacun peut réciter de larges extraits de ce roman-poème qui fait partie de la vie quotidienne. A travers l'itinéraire tragique d'une non-concordance entre un jeune mondain et une jeune femme passionnée de littérature, il est, par sa beauté, par sa tristesse et sa légèreté proprement mozartiennes, ce qui rend la vie vivable."
10.60 €

Eugénie Grandet

Eugénie Grandet, jeune héritière, est prisonnière d'un père avare et despotique capable de sacrifier sa vie, et celle de sa fille, à la soif de l'or. Les illusions se heurtent ici à un monde féroce où l'argent ruine tout. Récit de l'obsession d'un homme et de la fidélité d'une femme, ce roman est aussi le portrait d'une petite ville de province où les puissants règnent en maîtres. Eugénie et son père, décrits avec délicatesse et pénétration, sont parmi les personnages les plus frappants de La Comédie humaine. Eugénie Grandet est le roman de l'or symbole de la vie moderne, qui s'incarne dans le Père Grandet. Il représente une époque où, plus qu'en aucun autre temps, l'argent domine les lois, la politique et les moeurs. C'est aussi le roman d'une autre passion, déçue, celle d'Eugénie pour son cousin qui la trahit. D'abord touchante idylle, leur relation se change vite en drame de l'amour trompé. A la fin, Eugénie est devenue comme son père : elle ne vit plus que pour l'argent – quitte à donner aux bonnes oeuvres. Fin banale et dérisoire, pour une femme "faite pour être magnifiquement épouse et mère", et qui mourra sans amour, sans mari, sans enfant, sans famille. Telle est la destinée véritablement tragique de la pauvre Eugénie, victime de deux pères méchants : l'avare Grandet, qui l'a rendue semblable à lui- même, et le Dieu railleur qui l'a couverte d'or, elle qui ne voulait pas de l'or.
3.60 €