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Literature

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Je nais de mes racines

Les années cinquante, un quartier cosmopolite d'Istanbul. Les destins croisés de Gülsün, Aghavnie, Eleni, Zilha, femmes turques, arméniennes, grecques... Leurs rêves, leurs espoirs, leurs amours, leurs fractures et, en arrière-plan, la nostalgie d'une époque et d'une société dont les cultures respectives de ses minorités faisaient la richesse. Dans une langue sobre faisant la part belle aux détails du quotidien et à la subtilité des caractères de ses héroïnes, Tomris Alpay brosse des portraits émouvants tout en caressant ces mémoires marquées par l'exil et le déracinement, en prise avec l'impitoyable violence du XXe siècle. Des récits de migrations forcées, de migrants, des lieux de mémoire et de nostalgie racontés par des voix féminines. Tomris Alpay est diplômée du lycée Notre-Dame-de-Sion (1962) et de la faculté de pharmacie de l'Université d'Istanbul en 1966. Jusqu'en 2003, elle a travaillé en tant que dirigeante dans des sociétés pharmaceutiques multinationales en Turquie et à l'étranger. De 1962 à 1967, elle a collaboré à la revue satirique Akbaba. En 1991, elle a reçu le prix Orhan Kemal de la nouvelle pour son premier recueil de nouvelles. De 1992, elle a collaboré à plusieurs journaux dont Cumhuriyet, Radikal et Hürriyet avec des textes sur les femmes, l'environnement et la jeunesse. Je nais de mes racines a reçu en 2019 le prix Yunus Nadi de la nouvelle. Tomris Alpay est depuis 2008 la présidente du prix littéraire du lycée Notre-Dame-de-Sion, qui récompense alternativement le meilleur livre paru en Turquie, ou le meilleur livre français traduit en turc au cours des deux dernières années.
17.10 €

Je ne reverrai plus le monde - Textes de prison

Ces dix-neuf textes sont écrits du fond d'une geôle. Poignants et remarquablement maîtrisés, ces aller-retours entre réflexions et sensations expriment le quotidien morne du prisonnier, écartelé entre le bilan de sa vie et de ses actions, et le vide glacial d'un avenir absent. Mais petit à petit le courage lui revient, et malgré des conditions désespérantes il se remet à écrire. Un livre de résistance exemplaire.
9.40 €

Je ne sais même plus quelle tête il a

L'homme au bouc m'a dit Plus bas, dans le petit chemin, sur la droite. Là m'attend une berline noire, tous feux éteints. Je lui demande pourquoi il n'est pas venu en moto. Il me répond qu'à cause du temps, c'était ça ou rien. Pourquoi pas en vélo, pendant que j'y étais. Il ne veut pas qu'on en reste là, mais il a peur qu'on le reconnaisse, lui et sa voiture il me somme de monter à côté de lui. Je n'ai pas le choix, il m'ouvre côté passager, mon corps se glisse dans l'habitacle, mes fesses sont happées par le vaste siège, c'est quoi cette voiture, ça pue le cuir, la porte est lourde à refermer et en plus, il faut mettre la ceinture.
14.00 €

Je suis en vie et tu ne m'entends pas

A Leipzig, en novembre 1945, Klaus Hirshkuh redécouvre une ville détruite. Lui-même doit se reconstruire. Homosexuel, il vient de passer cinq ans dans l'enfer de Buchenwald. Il lui faut reprendre des forces et assumer la culpabilité d'être un survivant.
9.70 €

Je suis ton soleil

"Jamal s'incruste dans mon champ de vision. Il s'accroupit au milieu du hall, lui aussi. Ses grandes incisives sont comme des antennes qui lui sortent de la bouche. Je colle mes genoux contre ma poitrine. Le monde est flou. Soudain, je suis certaine que c'est la raison pour laquelle on pleure : s'extraire du monde qui nous fait souffrir. Les larmes brouillent les visages, les gens, elles protègent des méchants et de la réalité."
9.80 €

Je t'embrasse avec toute ma ferveur révolutionnaire - Lettres 1947-1967

Le Che par lui-même, une véritable autobiographie épistolaire. Lettres 1947-1967 Une redécouverte intime et politique du Che à travers les lettres à ses proches pour la première fois publiées. Des premières pérégrinations à moto à travers l'Amérique latine aux dernières expéditions tragiques au Congo et en Bolivie, en passant bien sûr par la révolution cubaine, les lettres d'Ernesto Che Guevara rassemblées ici couvrent toute sa vie. Des plus personnelles aux plus politiques, cette correspondance largement inédite donne à voir le Che fils, ami, amant, guérillero, leader politique, philosophe et poète - un homme enjoué, drôle, parfois sarcastique et profondément aimant, toujours exigeant. Véritable autobiographie épistolaire, un extraordinaire document qui nous permet de comprendre, derrière l'icône, qui était vraiment le Che. Traduit de l'espagnol (Argentine) par Antoine Martin " Publication d'un choix de correspondances, inédites pour la plupart, du révolutionnaire assassiné. Ces écrits, à la modernité frappante, ressuscitent Guevara en jeune voyageur à motocyclette, en "contraire d'un Christ" ou en stratège des lendemains qui chantent. " Libération " Récits de vie entre réparation de moteur, colères idéologiques et amour filial, c'est tout un chemin d'existence et de pensée que l'on découvre sous la plume de celui qui deviendra " le Che " " Livres Hebdo " Je t'embrasse avec toute ma ferveur révolutionnaire mérite aussi la lecture pour les talents d'écriture d'Ernesto Guevara, son humour tranchant et vif, sa tendresse pour ceux qu'il aime. " Jeune Afrique " Je t'embrasse avec toute ma ferveur révolutionnaire comprend des lettres inédites qui, intime et politique entrelacés, redonnent corps à l'ami, au fils, à l'amant comme au guérillero, au ministre, à l'internationaliste ardent. " Venceremos
11.00 €

Je t'oublierai tous les jours

«Un jour où je déjeunais seul chez Démocrite, tu es apparue à l'entrée de la salle et tu as regardé attentivement autour de toi. J'avais terminé mon repas et je lisais le journal. Ton regard ne s'est pas attardé sur moi, pas plus qu'il ne s'est attardé sur les autres clients. J'ai essayé de contenir ma déception. J'ai songé que cela faisait douze ans que nous ne nous étions pas vus.» Au fantôme surgi un midi dans un restaurant d'Athènes, et qui n'est autre que sa mère aujourd'hui disparue, Vassilis Alexakis raconte ce qui est advenu depuis. Avec beaucoup de légèreté et d'humour, il relate la petite histoire, la sienne, ses amours, ses enfants, et la grande, les jeux Olympiques, la victoire de la Grèce à l'Euro 2004, le Rwanda, le 11 Septembre. Il évoque aussi, avec retenue et pudeur, l'enfance en Grèce, les vacances, les souvenirs du temps où sa mère vivait encore, poursuivant ainsi une conversation, l'ultime, avec celle qui lui donna le goût de la littérature.
9.50 €

Je veux partir : poèmes et proses

1928. Fonctionnaire muté en province, mourant d'ennui, atteint de la syphilis, Còstas Karyotàkis se suicide à trente-deux ans. Il laisse trois minces recueils de poèmes et quelques proses, moins de 150 pages en tout, très noires, désespérées, qui dès sa mort déchaînent les passions. D'un côté, des admirateurs et imitateurs fanatiques (on va languir, écrire et même se suicider comme lui) ; de l'autre, les défenseurs des valeurs traditionnelles qui vitupèrent sa poésie décadente. Karyotàkis va devenir un classique, et plus encore : quelqu'un de « terriblement présent », comme on l'a récemment écrit, près d'un siècle après sa mort. Quelqu'un dont la misère personnelle a été celle de tout un peuple à son époque, mais qui surtout reste d'actualité dans notre temps sans idéaux et sans avenir, en Grèce comme ailleurs en Europe. Les Grecs amateurs de poésie - on sait combien ils sont nombreux - savourent ses poèmes aujourd'hui encore voluptueusement, ou amèrement, ou les deux ensemble. Tous ses poèmes sauf un sont écrits en vers, et traduits de même.
12.00 €

Je voyage seule

En Norvège, le commissaire Holger Munch est chargé d'élucider le meurtre d'une fillette pendue à un arbre. Sur le panonceau qu'elle porte autour du cou est noté : "Je voyage seule." Il demande de l'aide à son ex-collègue, Mia Krüger, recluse sur l'île de Hitra, qui pressent d'autres victimes à venir. Prix Nouvelles voix du polar 2017 (auteur étranger).
8.60 €

Jeannot et Colin

Jeannot et Colin, amis inséparables, grandissent ensemble en Auvergne. Pourtant, lorsque Jeannot apprend que son père a fait fortune et qu'il le somme de se rendre à Paris, il quitte son ami sans le moindre regret. La tristesse accable alors le bon Colin, resté seul au pays. L'amitié aura-t-elle raison des préjugés sociaux ? Voici onze contes mordants dans lesquels on croise des fakirs, une princesse amoureuse d'un porteur borgne, un fils de prince aux prises avec sa conscience... Entre Orient et Occident, Voltaire raconte avec ironie les absurdités et les bonheurs du monde. Objets d'étude : Dénoncer les travers de la société (3e) / Le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXIe siècle (Lycée). Dossier pédagogique : Cinq fiches pour saisir les enjeux de l'oeuvre. Prolongement : La figure du pédagogue (corpus de textes).
2.30 €