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Philosophy

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L'heure de s'envrer. L'univers a-t-il un sens ?

L'heure de s'enivrer. L'univers a-t-il un sens? "Ainsi, toutes ces combinaisons infiniment fertiles de la matière, cette activité nucléaire des étoiles, ce bourdonnement électromagnétique des nébuleuses interstellaires, cette fièvre biochimique exubérante de l'océan primitif, tout cela n'aurait d'autre sens que de préparer l'holocauste nucléaire? La conscience n'émergerait-elle - en quinze milliards d'années - que pour s'éliminer en quelques minutes? Nous (notre génération) sommes les témoins et les acteurs de cette période de l'histoire où ce problème entre dans sa phase décisive. Si nous avons un rôle à jouer dans l'univers, c'est d'aider la nature à accoucher d'elle-même. L'être le plus menaçant est aussi le seul qui puisse faire réussir l'accouchement. L'intelligence n'est pas nécessairement un cadeau empoisonné. L'absurde est encore évitable. L'éveil de la jubilation est, peut-être, l'antidote le plus efficace." H.R.
10.80 €

L'Impérialisme - Les Origines du totalitarisme

C'est en Afrique, à la fin du siècle dernier, que l'impérialisme fit son entrée sur la scène mondiale. Voici venu le temps de l'expansion comme but politique suprême, de la race comme fondement du corps politique, de la bureaucratie comme principe de domination. Aucune considération éthique n'est autorisée à entraver la progression de la domination blanche - française, britannique ou allemande - et, déjà, l'usage impitoyable de la terreur. L'expansionnisme continental des pays qui n'avaient pu prendre part à la soudaine expansion des années 1880, l'éveil des minorités, les mouvements de réfugiés consécutifs à la Première Guerre mondiale achèvent de saper l'Etat-nation et portent un coup sévère aux droits de l'homme. Mépris de la loi, justification de l'illégalité, éclatement des partis et des structures politiques : l'Europe travaille avec acharnement à l'avènement du système totalitaire.
11.30 €

L'institution La passivité : notes de cours au Collège de France (1954-1955)

Merleau-Ponty donne ici, pour la première fois, une inflexion décisive à la phénoménologie en direction d'une nouvelle ontologie.
Avec la notion d'institution, il vise, dans des domaines très divers (le sentiment, l'art, les mathématiques, la connaissance d'autres cultures), « des événements d'une expérience qui la dotent de dimensions durables par rapport auxquelles d'autres événements auront sens, formeront une suite [...] ».
Dans la passivité, il décèle non pas un état, mais une modalité de notre relation au monde ; non pas le contraire de l'activité, mais son envers. En témoignent l'attache au monde qui subsiste dans le sommeil, le travail du rêve, l'efficacité de l'oubli qui maintient un présent intact dans la mémoire.
Ces notes de cours nous rendent sensible une recherche dans ce qu'elle a d'aventureux, au meilleur sens du terme. Incursions dans l'univers de Proust, discussion du détail d'interprétations de Freud, exploration des croyances au temps de Rabelais, dans le sillage de Lucien Febvre, analyse critique de thèses de Sartre ou de Lévi-Strauss : la pensée de Merleau-Ponty ne cesse de s'exercer et, parfois, semble se découvrir à elle-même au contact des autres.
9.90 €

L'insurrection qui vient

Rien ne manque au triomphe de la civilisation. Ni la terreur politique ni la misère affective. Ni la stérilité universelle. Le désert ne peut plus croître : il est partout. Mais il peut encore s'approfondir. Devant l'évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s'indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s'organisent. Le comité invisible est du côté de ceux qui s'organisent.
8.10 €

L'ironie

u'est-ce que l'ironie ? Quelles en sont les formes ? Quels en sont les pièges aussi ? Autant de délicates questions auxquelles l'auteur répond, non sans ironie lui-même, avec l'aide d'une infinité d'exemples qui montrent son immense culture, musicale aussi bien que philosophique. Sommairement, qu'est-ce que l'ironie, sinon la conscience, mais une bonne conscience joyeuse - ce en quoi elle se distingue de l'hypocrisie ? Pas d'humour sans amour, ni d'ironie sans joie. L'ironie, en somme, sauve ce qui peut être sauvé. Elle est mortelle aux illusions ; partout elle tisse les toiles d'araignée où se prendront les pédants, les vaniteux et les grotesques. « Ironie, vraie liberté ! », s'écrie Proudhon au fond de sa cellule de Sainte-Pélagie. L'ironie remet tout en question ; par ses interrogations indiscrètes elle ruine toute définition, dérange à tout moment la pontifiante pédanterie prête à s'installer dans une déduction satisfaite. Grâce à l'ironie, la pensée respire plus légèrement quand elle s'est reconnue, dansante et grinçante, dans le miroir de la réflexion.
9.20 €

L'oeil et l'esprit

Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : Les mots du texte : Corps, entrelacs (chiasme), chair L'oeuvre dans l'histoire des idées La figure du philosophe Trois questions posées au texte : Y a-t-il une chair de l'image ? L'accès à l'être implique-t-il la neutralisation du sensible ? Y a-t-il une chair de l'histoire ? Groupement de textes : L'écriture et l'image : l'existence, la mort Prolongements
6.90 €

Logique d'un monde en ruine - Six essais philosophiques

La guerre, la sainte Inquisition, les flammes d'un bu?cher, le coeur de Claes qui bat sur la poitrine de Thyl, les cris d'une femme qu'on torture, de sanglantes horreurs, de la re?volte et du ge?nie... Et le pays de Flandre et les terres d'ailleurs, de la malice, de l'ironie, de la violence, des farces, de l'amour, des chansons, des le?gendes, de la poe?sie et encore du ge?nie... Et encore des calembredaines, des rabelaiseries, des donquichottades, des breugheulantes, des cre?tes de coq, des ris de veau, des pieds de nez, des essaims de mouches et toujours du ge?nie...
10.30 €

Ma tragique ambassade - Vatican, mai-novembre 1940

C'est parce qu'il a besoin d'un homme à la loyauté totale, d'un fervent catholique et d'un connaisseur subtil et courageux des relations internationales que le président du Conseil Paul Reynaud fait appel dans l'urgence, en mai 1940, à Wladimir d'Ormesson (1888-1973), prestigieux éditorialiste du Figaro, pour représenter la France auprès du pape. Les armées sont déjà en pleine déroute, une partie du gouvernement réclame l'armistice et l'on s'attend d'un jour à l'autre à voir l'Italie entrer en guerre pour voler au secours de la victoire allemande.
Le Saint-Siège, alors encore force morale considérable, va-t-il parvenir à retenir le bras de Mussolini ? Tout juste arrivé à Rome, le diplomate déploie tant auprès des cardinaux de la Curie que de Pie XII une énergie inlassable, mais il constate bien vite que la plupart des monsignori, s'ils s'inquiètent pour la France, n'ont aucune envie d'indisposer l'Italie en prenant publiquement position en sa faveur.
Pire encore, dès le 12 juin, surlendemain de l'entrée en guerre de l'Italie, l'ambassade près le Saint-Siège doit fermer et se réfugier, avec quelques autres délégations alliées, à l'intérieur même de la cité du Vatican où elle vivra dans l'isolement et l'inconfort. L'épilogue de cette véritable tragédie grecque survient à l'automne, le 8 octobre, quand d'Ormesson se trouve limogé par Vichy au profit d'un ami de Pierre Laval, Léon Bérard, qui se montrera autrement complaisant que lui.
Ecrit dans la clandestinité en 1942, ce témoignage d'une très grande force littéraire et riche d'informations nouvelles assorties de réflexions passionnantes sur Pie XII était inédit depuis plus de quatre-vingts ans. Il est capital pour comprendre mieux le drame de 1940, année de toutes les catastrophes.
28.20 €

Mal de Terre

L'auteur montre que la vie sur terre est menacée en raison des problèmes posés par le réchauffement de la planète, par l'épuisement des ressources naturelles, par les pollutions des sols et de l'eau que provoquent les industries, par la malnutrition des hommes et par l'extinction de nombreuses espèces vivantes. Il propose un projet écologique pour sauver ce qu'il reste de biodiversité.
10.80 €