Comme toutes les pièces de Xènia Kaloyeropoùlou, Le fils de l’esclave est une adaptation personnelle d’un texte antérieur. Ici, l’auteure s’inspire très librement d’un conte populaire de l’île de S`ymi, dans le Dodécanèse. Un conte qui sous sa simplicité apparente donne à voir des caractères et des situations complexes et laisse deviner pas mal de secrets.
Jouée pendant deux saisons, prix de la meilleure pièce pour 2000-2001 décerné par l’Union des critiques de théâtre, la pièce a connu un succès égal à l’Ulyssindbad de la même auteure — ce qui n’est pas peu dire. Il y avait dans la salle, comme pour ses autres pièces, autant d’adultes que d’enfants. Car le théâtre de Kaloyeropoùlou, destiné au jeune public aussi, a de quoi toucher tous les âges. Il rajeunit les adultes et aide les enfants à grandir.