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Yiannis Ritsos

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Balcon

« Ces galets blancs sur ta table nue s'illuminent au soleil. Personne ne devine de quelles profondeurs ils furent repêchés. Personne ne soupçonne au prix de quelles plongées risquées tu les as remontés ; au prix de quelles privations et de quels renoncements tu les arrachas aux griffes des coraux et des rochers. C'est pour cela qu'ils rayonnent si blancs dans leur humble fierté »
15.50 €

Dix-huit petites chansons de la patrie amère

"Ne pleure pas sur la Grèce, - quand elle est près de fléchir avec le couteau sur l'os, avec la laisse sur la nuque, La voici qui déferle à nouveau, s'affermit et se déchaîne pour terrasser la bête avec la lance du soleil".
14.90 €

Grécité - suivi de Après l'épreuve

«Dans ce pays, le ciel ne diminue jamais un seul instant la flamme de nos yeux Dans ce pays, le soleil nous aide à soulever le poids De pierre que nous avons toujours sur nos épaules Et les tuiles se brisent net sous le coup de genou de midi Les hommes glissent devant leur ombre Comme les dauphins devant les caïques de Skiathos»
15.00 €

Hélène


17.30 €

Iconostasis of Anonymous Saints

This work of Ritsos, is it a novel with an emphatic question-mark added by the poet himself? Is it a roman fleuve in the sense of the Proust's "Remembrance of things past"? Is it a wild prose-poetic fling in a "sarcastic climate"? Or is it an autobiography of Greece's most human poet, whom Aragon hailed as the "greatest poet of his time"? And what about the strange title? How are the established Orthodox saints, traditionally decorating the panels near the altar, how are they replaced by anonymous human beings? -everyday people from Ritsos' neighbourhood members of his family and simple inhabitants of Monemvasia; unassuming fellow-prisoners on exile islands and a closely-knit band of friends. [...]
0.00 €

Iconostasis of Anonymous Saints, Part Three

This work of Ritsos, is it a novel with an emphatic question-mark added by the poet himself? Is it a roman fleuve in the sense of Proust's Remembrance of Things Past? Is it a wild prose-poetic fling in a "sarcastic climate"? Or is it an autobiography of Greece's most human poet, whom Aragon hailed as the "greatest poet of his time"? And what about the strange title? How are the established Orthodox saints, traditionally decorating the panels near the altar, how are they replaced by anonymous human beings? - everyday people from Ritsos' neighbourhood; members of his large family and simple inhabitants of Monemvasia; unassuming fellow-prisoners on exile islands and a closely-knit band of friends. All these "anonymities" are skillfully counterpointed with the hero - Ion - and Ion's alter ego - Ariostos - and woven into a fascinating tapestry of reminiscences and reflections, vivid memories from childhood and adolescence, speculations on Greece's recent history, confessions bordering on psycho-analytical introspection, and, occasionally, surrealistic dreams. Ritsos' Iconostasis is embellished with an almost Joycean richness of words, including outrageous puns, unprecedented, though ineffably "poetic", erotica and miraculous flights of language. In Part Three, Ritsos adds the finishing touches to his vast mosaic bringing his visionary cycle full circle. A.M.
14.20 €

Iconostasis of Anonymous Saints, Part Two: Maybe So, the Old Man with the Kites, not for you Only

This work of Ritsos, is it a novel with an emphatic question-mark added by the poet himself? Is it a roman fleuve in the sense of the Proust's "Remembrance of things past"? Is it a wild prose-poetic fling in a "sarcastic climate"? Or is it an autobiography of Greece's most human poet, whom Aragon hailed as the "greatest poet of his time"? And what about the strange title? How are the established Orthodox saints, traditionally decorating the panels near the altar, how are they replaced by anonymous human beings? -everyday people from Ritsos' neighbourhood members of his family and simple inhabitants of Monemvasia; unassuming fellow-prisoners on exile islands and a closely-knit band of friends. [...]
14.20 €

Il loggione

Nelle settantadue poesie brevi del Loggione (scritte a metà degli anni Ottanta, ma pubblicate trent’anni più tardi) Ghiannis Ritsos, uno dei poeti greci più significativi del XX secolo, monta il proprio scenario: costruisce città, porti, strade e villaggi, ravvivandoli coi colori delle attività umane e i suoni della vita quotidiana – segni e simboli insieme. In modo apparentemente casuale, il poeta allinea sapientemente parole che toccano le corde più riposte nell’intimo del lettore. Spettatori dal Loggione, ci abbandonia­mo a un’emozione profonda: quella dell’autentica poesia.
12.00 €

La marche de l'océan

Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, Y. Ritsos écrit un long poème constitué de 39 chants. Face à la déferlante nazie, il lance un cri d'espoir, une tentative de libération, à travers un texte évoquant la houle de la mer.
14.50 €

Le chant de ma soeur

« Pour voir tes yeux sourire et pour ensorceler ton coeur qui se fondait sans bruit dans la détresse du monde [...] de tes larmes j'ai fait des ailes » Le choix de l'éditeur Avec le temps, ma joie à faire connaître Symphonie du printemps s'est révélée féconde et contagieuse. Un an après la publication de ce long poème, nous faisons paraître un autre recueil inédit en français de Yannis Ritsos : Le Chant de ma soeur, écrit en Grèce en 1937. Le poète compose ce texte empreint d'humanité et de tendresse au moment où sa soeur Loula traverse les heures les plus sombres de sa vie. Il y évoque la folie qui ravage cette petite compagne de l'enfance, se souvient de l'âge édénique où elle le réconfortait, écrit pour conjurer la peur et exorciser le mal. Par ce texte né en pleine dictature, Yannis Rïtsos se montre également solidaire de tous « les hommes affligés qui passent en silence ». Il sait que personne ne répond aux suppliques des peuples défaits, mais il chante. Et ce chant ouvre la nuit aux lueurs de la fraternité. La presse en parle « Yannis Ritsos, qui incarnait la voix profonde de la Grèce dans la tourmente des tragédies du XXe siècle, s'est éteint mais ce qu'il chantait pourrait constituer un antidote formidable aujourd'hui, à l'heure de la curée ». Michel Ménaché, Europe, août-septembre 2012. « C'est dans une langue drue d'où suinte la sève que Ritsos entonne cet hymne à l'amour, à la vie ; et c'est un chant d'espérance intemporel et universel qui se lève ». Alain-Jacques Lacot, Le Magazine littéraire, juin 2012.
14.00 €