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Ersi Sotiropoulos

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Ce qui reste de la nuit

Paris, 1897. Le poète grec Constantin Cavafy a 33 ans et c'est son frère aîné qui est considéré comme l'artiste de la famille. Il mûrit son oeuvre mais il se sent entravé par sa poésie encore incertaine, le carcan de la rime, son homosexualité refoulée et l'affection tyrannique de sa mère. Trois jours passés à Paris se révèlent être un catalyseur décisif. Prix Méditerranée étranger 2017.
8,90 €

Eva

Eva
C'est le réveillon de Noël et Eva n'a pas vraiment l'esprit à la fête. Sortie en boîte de nuit avec son mari, Nikos, qui a disparu avec une blonde à gros mollets, elle est prise de vertige et s'enfuit après un baiser enflammé échangé avec un jeune écrivain.
Dans son errance au coeur des quartiers fantômes du centre d'Athènes, elle rencontre Moïra, prostituée à la sagesse cryptée, le vieux Ramon, l'infantile Titika et Eddy le voleur. Elle écoute, observe et entrevoit cet envers du décor étranger et inquiétant, une Grèce miniature, corrompue et rongée de l'intérieur. Une nuit sans sommeil dont Eva sort les yeux grands ouverts, en attendant la neige.
7,20 €

Zigzags dans les orangers

Un été en Grèce de nos jours. Deux lieux : Athènes, un village en bord de mer. Cinq personnages principaux : une femme gravement malade à l'hôpital ; son frère, un jeune oisif ; un infirmier mal dans sa peau ; une très jeune fille révoltée ; un oiseau qui parle. L'action les rapproche peu à peu, passant de l'un à l'autre en zigzag, toute en détours imprévus, changements de rythme et contre-pieds. Les personnages se font ou se défont tour à tour au fil de cette narration complexe, fuyante, mais en même temps claire et lisible, qui offre un portrait finement observé de la société contemporaine grecque à travers un récit en apparence extravagant. Car l'ange du bizarre et le démon de l'absurde hantent ces pages inquiétantes, cette histoire éclatée comme les morceaux d'un puzzle, pleine d'une violence contenue, sournoise, qui parfois déflagre en brefs éclats. Mais l'humour est très présent lui aussi, dans toutes les nuances, du plus subtil au grotesque le plus trash, accompagné souvent par une tendresse discrète, douce-amère. Zigzags dans les orangers a obtenu le prix du roman de la revue Diavazo en 2000.
20,70 €