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Le Douanier Rousseau - Jungles à Paris

Artiste autodidacte n'ayant jamais quitté la France, Henri Rousseau, dit « Le Douanier », a puisé ses sources d'inspiration dans l'imagerie populaire, les albums et les récits de voyage, les photographies anciennes, les cartes postales, les images du Jardin des Plantes ou du Muséum d'histoire naturelle, un répertoire de motifs magistralement assemblés dans de mystérieuses toiles éclatantes de couleurs. Combats de fauves et de bêtes sauvages, jungles effrayantes à la végétation envahissante contrastent avec des toiles paisibles mettant en scène des singes, facétieux substituts des humains. La peinture de Rousseau pose en fait la question de l'autre, du sauvage par rapport au civilisé mais aussi de l'autodidacte face au peintre académique. Père de la peinture naïve et précurseur du primitivisme au même titre que Gauguin, cet employé de l'octroi de Paris, qui trouvait dans la peinture une évasion salutaire, apparaît aujourd'hui comme une des figures de proue de l'art du xxe siècle, Apollinaire, Jarry, Picasso, Delaunay et Kandinsky, ses amis, ne s'y trompèrent pas.
18,00 €

Le Paris des Lumieres - D'apres le plan de Turgot (1734-1739)

Le Paris arpenté et croqué par le dessinateur Louis Bretez aux ordres du prévôt Michel Étienne Turgot n'a pas encore tout à fait disparu de notre paysage urbain. Cependant, dans maints endroits, un effort d'imagination est nécessaire pour restituer à partir des images et des commentaires l'ambiance des rues, les alignements des immeubles, les places et les parvis d'églises, les berges de la Seine. Face à la clôture des Universités Paris VI et VII, place Jussieu, est-il possible en fermant les yeux d'imaginer l'entrée de l'abbaye Saint-Victor ? Assis au pied de la fontaine des Innocents, a-t-on idée que l'on pénètre l'ancien domaine des morts de Paris du cimetière des Innocents ? Côté est de la place Saint-Germain des Prés, sur un banc du square Laurent Prache, on se souviendra qu'à cet emplacement s'élevait l'une des plus précieuses bibliothèques des XVIIe et XVIIIe siècles, où étudiaient et écrivaient les savants de l'époque. À l'inverse, une promenade au jardin des Plantes, une visite place des Vosges où dans les hôtels du Marais illustreront livre en main et sur place l'exactitude des dessins et la permanence de l'occupation des lieux. L'association judicieuse des extraits du plan de Paris de Turgot aux images contemporaines - gravures, dessins, tableaux -, aux photographies modernes et aux commentaires des auteurs permettront à tout un chacun d'aller à la rencontre, non pas de fantômes, mais de témoignages du passé. Cet ouvrage n'est pas le récit nostalgique de l'altération ou de la disparition des sites et des monuments anciens de Paris, mais l'histoire illustrée par plus de cent lieux caractéristiques, lieux de vie et lieux de mémoire.
39,00 €

Les Tentations - De Jérôme Bosch à Salvador Dali

Saint Antoine, l'ermite du désert égyptien, a fasciné l'Occident. Que faisait-il donc dans ce tombeau, dans ce château en ruines, dans cette grotte à flanc de montagne ?? Qui étaient ces démons qui, par légions, venaient le tenter ?? Et qu'est-ce, au juste, que la tentation ?? Frédérik Tristan a suivi la genèse d'Antoine, depuis la biographie qu'écrivit saint Athanase jusqu'à l'oeuvre célèbre de Flaubert, en passant par les croyances populaires, la démonologie, la mystique flamande, et tous ces innombrables peintres qui de Jérôme Bosch à Salvador Dali furent exaltés par le sujet. En fait, saint Antoine est l'un de ces grands personnages mythiques dans lesquels l'Occident se reconnaît. Les tentations qui l'assaillent sont celles de notre civilisation tout entière ? : l'argent, la femme, le monde, et aussi ces autres mondes labyrinthiques, réels ou imaginaires, où se complut le génie européen du Moyen Age à nos jours. Don Juan et Faust ne sont autres que l'antithèse d'Antoine ? ; car, comme Bosch et Flaubert l'ont compris, la tentation suprême de l'homme occidental tient dans l'équation rusée de l'intelligence et de la bêtise. Cette étude vivante sur saint Antoine, ses hantises tantôt graves, tantôt burlesques, est une excellente introduction à une analyse nouvelle de l'homme d'aujourd'hui. Avec audace, invention, verve et pittoresque, ce thème a inspiré, du XIVe siècle à nos jours, des artistes aussi différents que Bosch et Cranach, Grünewald et Tiepolo, Véronèse et le Tintoret, Callot et Teniers, Fantin-Latour et Odilon Redon, Khnopff et Dali, Rodin et Max Ernst.
9,80 €

Maisons de Skopelos

... Ainsi me vint progressivement l’idée de livres qui ne se contenteraient pas de montrer de ”belles maisons” avec de belles images accompagnées de textes savants, mais qui préciseraient pourquoi un certain group culturel les trouve belle à tel moment de l’histoire et la raison de ces correspondances manifestes entre des sensibilités rurales archaïques et les nôtres. Les ouvrages entreraient dans les détails pratiques et examineraient chacune des composantes des constructions considérées. Quant à ceux qui, franchissant un pas de plus, voudraient restaurer une maison ancienne ou bien construire une nouvelle maison, la deuxième partie de ces ouvrages, composée sous forme de catalogue ou de mode d’emploi, devrait permettait de choisir parmi les nombreuses variantes techniques de construction celles qui, fidèles à la tradition locale, satisfont des fonctions anciennes mais aussi nouvelles. Il s’agit en fait d’une méthode pratique de restauration ou de création d’un bâtiment, dans le respect des hommes qui vont l’utiliser, des hommes qui vont le construire, et du site qui l’entoure. Le premier de ces ouvrages est consacre à l’île de Skopelos, et c’est celui que vous avez en main. De nombreuses hypothèses avancées dans cet essai conviennent parfaitement a bien d’autres sites européens et notamment méditerranéens. Si j’ai choisi Skopelos pour débuter cette série, c’est que je connais bien cette île, que je l’aime, mais surtout que j ‘ aime ses habitants, paisibles et généreux. Cette île a la chance de ne pas s’être développée au moment de la grande vague dévastatrice du tourisme de masse et d’avoir ainsi conserve des modes de vie, des coutumes, un paysage, un habitat traditionnel d’une qualité exceptionnelle ... Marc Held
42,00 €

Marc Held : du design à l'architecture

Auteur du lit en plastique qui fit en 1968 la couverture du catalogue de Prisunic et du fauteuil Culbuto édité par Knoll, Marc Held est considéré comme l'un des designers incontournables des années 70. L'Échoppe, sa galerie de la rue de Seine, a symbolisé les aspirations d'une génération en matière de style de vie et d'habitat, au même titre que celle de Steph Simon quelques années auparavant. Cette célébrité, due en partie au regain d'intérêt pour une époque dont la vitalité et le ludisme fascinent, ne doit pas occulter l'oeuvre, unique par sa diversité et son exigence, d'un créateur autodidacte qui, peu à peu, s'est détourné de l'objet pour l'architecture, sa vocation première. Né en 1932 dans une famille émigrée d'Europe centrale, Marc Held grandit à Bagnolet, dans un monde imprégné par l'idéal communiste. Réfugié avec sa mère en Corrèze pendant l'Occupation, il découvre la nature et l'architecture paysanne. De retour dans le Paris des années 50, c'est le temps du théâtre avec le TNP de Jean Vilar, du jazz dans les caves de Saint-Germain, et surtout les débuts du design qu'il découvre dans les vitrines de Knoll ou Mobilier International, un milieu si différent de la banlieue dans laquelle il vit, qui le fascine et dont il décide de devenir l'un des artisans. Ainsi naît et se développe autour de l'habitat, du design à l'architecture d'intérieur puis à l'architecture elle-même, un travail où les valeurs humanistes et culturelles inculquées dans son enfance seront toujours présentes. Postfacé par l'historien d'architecture Petros Martinidis pour qui le geste de Marc Held, qu'il concerne un objet ou un bâtiment, est avant tout celui d'un architecte, cet ouvrage d'Éric Germain, sur une époque dont lui-même fut acteur en tant que galeriste et éditeur d'objets, révèle les racines et le sens d'une oeuvre portée par les aspirations d'une société en mutation et le désir d'un créateur à la fois classique et libertaire. De la simplicité des coffres et secrétaires en teck des années 60 à l'inventivité du tout-plastique des années 70 ou aux variations balkaniques de ses meubles récents, des aménagements d'hôtels et de bateaux aux appartements parisiens, du dessin rigoureux de services de porcelaine à l'élaboration de nouveaux concepts de voitures pour Renault, de la maison en acier Corten de Gif-sur-Yvette aux architectures corses ou grecques, des salons de l'Élysée aux usines IBM, la diversité des domaines abordés par Marc Held trouve son unité dans la rigueur du dessin, le souci du détail, une parfaite connaissance des matériaux, et surtout une attention constante à l'homme et à son histoire.
66,00 €

Museo Picasso Malaga

Présentation de l'oeuvre du peintre espagnol, ainsi que des collections du musée qui lui est dédié à Malaga.
9,50 €

On n'y voit rien ! : descriptions

Que fait-on quand on regarde une peinture? À quoi pense-t-on? Qu'imagine-t-on? Comment dire, comment se dire à soi-même ce que l'on voit ou devine? Et comment l'historien d'art peut-il interpréter sérieusement ce qu'il voit un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout? En six courtes fictions narratives qui se présentent comme autant d'enquêtes sur des évidences du visible, de Velázquez à Titien, de Bruegel à Tintoret, Daniel Arasse propose des aventures du regard. Un seul point commun entre les tableaux envisagés: la peinture y révèle sa puissance en nous éblouissant, en démontrant que nous ne voyons rien de ce qu'elle nous montre. On n'y voit rien! Mais ce rien, ce n'est pas rien. Écrit par un des historiens d'art les plus brillants d'aujourd'hui, ce livre adopte un ton vif, libre et drôle pour aborder le savoir sans fin que la peinture nous délivre à travers les siècles.
10,80 €

Papiers dominotés français ou L'art de revêtir d'éphémères couvertures colorées - Livres & brochures entre 1750 et 1820

Le livre d'André Jammes (Papiers dominotés. Trait d'union entre l'imagerie populaire et les papiers peints. France 1750-1820) a permis de découvrir l'univers de ces merveilleux papiers, lumineux et sauvages à la fois. Son ouvrage - dont il ne reste qu'une poignée d'exemplaires - est prolongé par celui-ci, qu'il a préfacé. Ce sont quelque deux cents nouveaux dominotés qui paraissent, et viennent ainsi augmenter notre connaissance d'un univers dont nous essayons de rassembler les bribes épargnées par le temps. Deux cents dominos simples, curieux, étonnamment modernes... , produits à Aix-en-Provence, Arras, Rouen, Avignon, Besançon, Le Mans... - villes dont si l'on savait que des graveurs et dominotiers y avaient oeuvré nous ne connaissions jusqu'ici parfois pas la moindre réalisation - viennent ainsi s'ajouter à un ensemble libre et joyeux dont l'inventaire général est la prochaine étape à franchir.
135,00 €

Picasso Carmen, sol y sombra

Carmen assiège Picasso depuis son oeuvre de jeunesse où prostituées et gitanes confondent leur aura sulfureuse pour remettre en cause la morale de l'ordre bourgeois. Elle traverse ainsi tout son art depuis ce premier croquis carménien datant de 1898, les scènes de bordel des années 1900-1903, les grands portraits en espagnoles de 1905-1918, les toreras mises à mort des années 30, jusqu'aux illustrations du Carmen de Mérimée en 1949 et du Carmen des Carmen en 1957. Inspirée par une Espagne de fantaisie ou puisant à la source de la mythographie grecque, la fatale héroïne se révèle le foyer d'une ardente et foisonnante symbolisation. Mais c'est aussi la figure du double qui s'esquisse derrière la Carmen picassienne : Carmen est l'autre, le peintre lui-même se reflétant au miroir de la femme.
45,00 €