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Λογοτεχνία - Γραφή

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Lettres à un jeune poète - Suivi de Le poète et de Le jeune poète

"Les Lettres à un jeune poète sont tout autant des lettres écrites par un jeune poète - Rilke a vingt-sept ans lorsqu'il répond pour la première fois, trente-deux ans lorsqu'il écrit la dernière lettre publiée - à un jeune homme dont la figure précise reste dans l'ombre de sorte qu'il devient, pour ainsi dire, l'éponyme, moins d'un âge, que d'une période de la vie, définie par un type de dilemmes. La force de ces lettres et leur très vaste lectorat tient d'abord à ceci que ce qu'on lit dans les réponses de Rilke prend un tour quasi universel en même temps qu'il y a suffisamment d'indications particulières pour ancrer la personne de Franz Kappus dans une réalité individuelle. C'est que ce dernier traverse ce moment inévitable, mais irréductiblement singulier dans l'expérience, au cours duquel chacun s'efforce de "passer" vers le monde adulte et de parvenir à être enfin vraiment soi-même : "Ne vous laissez pas troubler dans votre solitude par le fait que quelque chose en vous cherche à s'en évader. C'est précisément ce désir qui, pourvu que vous en tiriez parti calmement, à la façon d'un outil, et sans vous laisser dominer par lui, peut vous aider à étendre votre solitude à de vastes domaines. Mais l'apprentissage est toujours une période longue et close..." Par la suite, Kappus a voulu, avec beaucoup de justesse et d'exactitude dans la reconnaissance, rendre hommage à celui qui, à ce moment-là, lui a permis d'accomplir ce passage" Marc B de Launay.
9,30 €

L'Iliade ou le poème de la force - Et autres essais sur la guerre

Ce recueil réunit cinq textes de Simone Weil écrits entre 1933 et 1943, sur la guerre – et la force en général – et ses effets politiques, moraux et spirituels. Qu'advient-il lorsque la pensée se trouve prise dans des rapports de forces, lorsqu'elle est aux prises avec la force ? La capacité de juger, la lucidité, la capacité de penser et d'affirmer des principes peuvent-elles rester intactes ?
9,40 €

Magasin pittoresque de la littérature française

Dans ce pêle-mêle littéraire en forme de miscellanées, emmené par la plume facétieuse et enlevée de Jean-Loup Chiflet, vous découvrirez les détails intimes, croustillants et émouvants de la vie de nos grands écrivains : leurs amours, leurs manies d'écriture, leur ego et bien d'autres secrets inattendus. Saviez-vous par exemple que le chien d'Emile Zola s'appelait Hector, que Colette utilisait des vélins bleu lavande, que Montaigne souffrait de calculs rénaux, ou encore qu'il y a en France 2370 rues ou avenues Victor-Hugo contre seulement 330 rues Gustave-Flaubert ? Jean-Loup Chiflet est notamment l'auteur de l'incontournable Sky my husband ! Ciel mon mari ! et du non moins fameux Oxymore mon amour ! , disponibles chez Points comme nombre de ses ouvrages.
"Longtemps, l'auteur s'est levé de bonne heure pour trouver les meilleurs incipit. Sans relâche, il a recueilli anecdotes piquantes et curiosités biscornues".
9,10 €

Misère de l'homme sans Dieu - Michel Houellebecq et la question de la foi

Michel Houellebecq est-il un écrivain-prophète ? En quoi La Possibilité d'une île réinterroge-t-elle l'existence du divin ? Comment l'islam est-il perçu dans Plateforme et Soumission ? Scientifique de formation, positiviste par conviction, l'écrivain semble avoir cru un moment que la science pourrait se substituer aux religions traditionnelles. Et pourtant, toute son oeuvre est hantée par cette question, héritée d'Auguste Comte, de la religion comme unique ciment possible du corps social.
Cet ouvrage, auquel ont participé plusieurs spécialistes de Michel Houellebecq, se donne pour but de sonder l'horizon religieux de son oeuvre. A l'évidence, religion et littérature apparaissent comme deux espaces de résistance face à la perte de sens qui afflige le monde contemporain. Et si la littérature, en proposant d'atteindre une forme de vérité, nous permettait d'accéder à une certaine transcendance ?
16,10 €

N'oublie pas de vivre - Goethe et la tradition des exercices spirituels

Grand lecteur de Goethe, dont il fait sienne la fameuse maxime "N'oublie pas de vivre" , Pierre Hadot analyse ici comment le maître allemand se situe dans la longue tradition occidentale des "exercices spirituels" inspirés par la philosophe antique. Par cette pratique quotidienne, l'individu s'efforce de transformer sa manière de voir le monde afin de se transformer lui-même. A l'instar des Anciens, Goethe croyait à la nécessité de vivre dans le présent, dans la "santé du moment" , de saisir le bonheur dans l'instant au lieu de se perdre dans la nostalgie romantique du passé ou du futur.
Le dépassement du "moi partiel et partial" , la concentration sur l'instant présent, le "regard d'en haut" , la "perspective universelle" sont autant de thèmes, chers à Pierre Hadot, que Goethe a abordés.
10,20 €

Oublier Camus

Quoi de commun entre George Bush, un Afro-Américain condamné à mort en Indiana, l'extrême droite française, la Fédération anarchiste, Le Figaro, L'Humanité, des stars de Hollywood et des intellectuels arabes anticolonialistes ? Tous revendiquent Camus. Camus est partout, mais qui est-il ? Colonialiste ou anticolonialiste ? Pour ou contre la peine de mort ? Résistant de la première heure ou personnage aux engagements ambigus et tardifs ? Militant antifranquiste aux accents révolutionnaires ou antimarxiste de toujours ? La plupart des ouvrages sur Camus, dithyrambiques ou à charge, ont en commun d'éluder les ambiguïtés du personnage. Brisant l'image du penseur aux propos définitifs, aux sentences humanistes apparemment inattaquables, ce livre propose une relecture de Camus dans le texte qui met ses contradictions au premier plan : car elles constituent la force motrice de son oeuvre, une clé de son "style" , et expliquent sa popularité actuelle. Oliver Gloag rappelle l'attachement viscéral - teinté d'humanisme - de Camus au colonialisme et au mode de vie des colons, qui traverse ses trois oeuvres majeures : L'Etranger, La Peste, Le Premier Homme. Il examine ses engagements politiques à la lumière de sa brouille avec Sartre, auquel toute l'oeuvre de Camus semble répondre : la tension entre révolte et révolution, son recours à l'absurde comme refus du cours de l'Histoire, son anticommunisme et son déni de la lutte de peuples colonisés. Enfin, Oliver Gloag se penche sur les récupérations de Camus : l'auteur le plus populaire en France et Français le plus lu dans le monde est devenu un enjeu politique et idéologique. L'invocation d'un Camus mythifié projette un reflet flatteur mais falsificateur de l'histoire coloniale. Elle permet de solder le passé à peu de frais et d'éviter de faire face à notre présent néocolonial. C'est ce Camus-là qu'il faut oublier pour reconnaître les déchirements d'un auteur tout aussi passionnément attaché aux acquis sociaux du Front populaire qu'à la présence française en Algérie.
17,30 €

Paradoxe sur le comédien

Présentation ¤ Genèse et publication du Paradoxe sur le comédien ¤ Le retour aux sources de l'art : une esthétique classique ¤ Diderot contre le règne du naturel Paradoxe sur le comédien Qu'est-ce qui fait le grand acteur ? À cette question, Diderot répond en bravant l'opinion de son temps. Le comédien n'a pas à ressentir les passions qu'il exprime ; c'est par l'étude des grands modèles, la connaissance du coeur humain et un travail assidu qu'il parvient à incarner ses différents rôles. Cette thèse de Diderot est-elle si novatrice ? Pour en mesurer la portée, il faut la replacer dans la suite des théories sur l'art du comédien élaborées avant lui. Dossier : le jeu du comédien au XVIIIe siècle 1. La théorie de la distanciation : un simple paradoxe ? 2. La déclamation remise en question 3. Le « caractère » joué 4. La mise en espace d'une pièce : portrait ou tableau ? 5. Une hégémonie de l'acteur ?
7,00 €

Petite histoire de la littérature française

Avec son légendaire talent de conteur, Michel Butor raconte l'histoire de la littérature française comme vous ne l'avez jamais lue : La Fontaine et Racine, Perrault et Chateaubriand, Proust et Céline, mais aussi la naissance du roman, l'Orient et ses fées, l'utopie, les métamorphoses de l'alexandrin ou encore les poètes de la Résistance... Au fil d'échanges vivants et malicieux, cette figure majeure du Nouveau Roman resitue chaque auteur dans son époque, explique le mouvement qu'il a incarné.
Chez Butor, tout pétille. Il nous invite ici à une véritable fête de l'esprit.
10,80 €

Préface de Cromwell

Hugo est âgé d'à peine vingt-cinq ans lorsqu'il rédige, en 1827, la Préface de Cromwell. Acclamé par nombre de contemporains, le texte acquiert, par sa force et son autorité, une forme d'autonomie à l'égard du drame qu'il accompagne. Alors que la France est prise dans l'étau de la Restauration, Hugo défie tous les conservatismes et prône avec ferveur le renouveau d'un théâtre étouffé sous le carcan des conventions classiques. Le drame, ultime forme théâtrale, a désormais la responsabilité d'être politique et de se confronter aux préoccupations de l'époque. A cette fin, son esthétique doit être révolutionnée. Mélange des genres, souplesse de la langue, liberté créatrice de l'écrivain, intrusion du grotesque par contraste avec le sublime : tels sont les principes énoncés dans ce texte polémique qui propulsa Hugo comme chef de file de l'école romantique. Dossier 1. La préface théâtrale du XVIIe au XIXe siècle 2. Préfaces hugoliennes 3. Le grotesque dans le théâtre hugolien 4. De la querelle du Cid à la bataille d'Hernani.
6,90 €