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Philosophie

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La voyageuse de nuit

C'est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour, cette contrée qu'on ne sait comment nommer : la vieillesse ? Les mots se dérobent. Aurait-on honte, dans notre société, de prendre de l'âge ? Plus de cinquante après l'ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de faire éprouver ce qui est l'essence même de notre finitude. Ce livre n'est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu'un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux.
La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c'est une question de civilisation. Continuons le combat ! L. A. Une réflexion sensible et éclairée, un essai percutant. Marie Claire. Les mots de l'auteure sont apaisants. Une belle prose puissante et poétique. Lire. Laure Adler s'attaque à l'un des tabous les plus verrouillés de notre société contemporaine. Les Echos.
8,50 €

L'amour et l'Occident

Au-delà de la flatterie et de la dépréciation de ce que Stendhal nommait l'amour-passion, l'auteur analyse ce phénomène, pour finalement le resituer comme proprement historique et religieux. Le mythe de Tristan et d'Iseut revisité aide à comprendre le sens et la fin de la passion.
11,60 €

Latour-Stengers, un double vol enchevêtré

Certaines grandes amitiés ont marqué l'histoire de la philosophie. A n'en pas douter, celle qui unissait Bruno Latour et Isabelle Stengers est de celles-là. S'ils ont très peu écrit en commun, leur compagnonnage a duré plus de trente ans et leurs oeuvres respectives ne manifestent leur plénitude que si on en saisit les emprunts réciproques et les croisements. Latour et Stengers ont le même point de départ, qui restera au centre de leurs oeuvres : les pratiques scientifiques, dont notre modernité est si fière.
Pourquoi nous, Modernes, nous définissons-nous comme ceux qui savent alors que les autres seraient condamnés à croire ? Cette question les a amenés à partager la même préoccupation : comment comprendre et vivre dans ce que Latour appelle le " nouveau régime climatique ", et Stengers un " temps de débâcle " ? Le but de ce livre n'est pas de rendre à chacun des auteurs ce qui lui appartient, mais au contraire de les intriquer toujours davantage ; de suivre au plus près chaque proposition faite par l'un(e) et reprise par l'autre, toujours selon ses propres moyens.
Alors que de nouveaux auteurs mettent à profit leurs travaux dans des champs divers et que des activistes multiplient les échanges avec eux, ce livre donne un éclairage bienvenu sur cette exceptionnelle aventure d'idées.
12,70 €

L'aventure de l'esprit : et autres Confessions

Extraits des "Confessions" qui abordent une quantité de thèmes riches et variés, allant des difficultés rencontrées à l'adolescence aux questionnements spirituels, en passant par les tourments de la passion amoureuse.
3,50 €

Le crépuscule des idoles

Une introduction par Nietzsche à son projet inabouti "La transmutation de tous les valeurs", suivie d'un pamphlet contre Wagner et l'évolution de son art, deux textes écrits en 1888.
8,10 €

Le dit de Tian-yi

Les confessions du peintre chinois imaginaire Tian-yi traversent un demi-siècle d'histoire de la Chine contemporaine. Il raconte ses voyages en Europe, le régime de Mao, les camps, le trio amoureux qu'il formait avec son amante et son ami. Un roman passionné, historique, culturel et artistique. Né sur place, l'auteur est écrivain, poète et traducteur.
9,10 €

Le doute de Cézanne et autres textes

"Cézanne n'a pas cru devoir choisir entre la sensation et la pensée, comme entre le chaos et l'ordre. Il ne veut pas séparer les choses fixes qui apparaissent sous notre regard et leur manière fuyante d'apparaître, il veut peindre la matière en train de se donner forme, l'ordre naissant par une organisation spontanée". Dans ces trois textes, Merleau-Ponty nous initie, d'une plume incarnée, à sa philosophie du sensible. Inachèvement, jaillissement de sens, "métaphysique du concret" : c'est au surplomb de la philosophie classique qu'il s'agit de renoncer. Et c'est depuis le monde, pris et engagé en son sein, qu'il convient désormais de penser. Une entrée en phénoménologie avec "Le doute de Cézanne", "Le cinéma et la nouvelle psychologie" et "La métaphysique dans l'homme".
4,00 €

Le miroir aux alouettes : principes d'athéisme social

« Ceci est, d'une certaine manière, une autobiographie politique dans laquelle il est question d'athéisme social et de refus des mythes proposés par ceux qui nous gouvernent ; de ce qui nourrit le Front national et du rôle de la gauche libérale dans la formation de ce chiffon rouge ; du besoin des Le Pen qui structure la gauche gouvernementale et de sa prétendue lutte contre eux ; de la fabrication du consentement par les médias et du journalisme comme propagande de ces mythologies ; du souverainisme devenu un gros mot et, conséquemment, de la servitude transformée en vertu ; de la haine de ceux qui, comme moi, restent fidèles à la gauche sociale et pacifiste ; du mépris dans lequel est tenu l'athée que je suis et des insultes qui accueillent quiconque pense l'islam en voltairien ; de la nécessité d'en finir avec les imposteurs qui se disent de gauche, mais qui ne mènent pas une vie de gauche ; enfin, de la gauche libertaire qui est la mienne et de la possibilité ici et maintenant d'une anarchie positive. »
8,90 €

Le philosophe et ses pauvres

La première question philosophique est une question politique : qui peut philosopher ? Pour Platon, les citoyens doivent accepter un " beau mensonge ": la divinité a donné aux uns l'âme d'or des philosophes, aux autres l'âme de fer des artisans. Si les cordonniers ne s'occupent que de leurs chaussures, la cité sera en ordre et la philosophie protégée de la curiosité des " bâtards ". Au XIXe siècle, les cordonniers s'agitent et des philosophes viennent proclamer le grand changement: le producteur désormais sera roi et l'idéologue esclave. Pourtant, à suivre le parcours de Marx, la science du nouveau monde prend une allure déconcertante: le " vrai " prolétaire est toujours à venir, le Livre interminable, et le savant récuse tous ceux qui tentent d'appliquer sa science. Sartre affronte ce paradoxe : l'ouvrier devient le gardien absent du monde du philosophe, et ce dernier doit loger ses raisons dans les raisons du Parti. Chez Bourdieu, la critique supposée radicale des distinctions culturelles et des illusions philosophiques condamne les dominés à avoir les goûts et les pensées imposés par la domination. Le philosophe n'est plus roi. Mais le professionnel de la pensée s'assure à bon compte d'un regard " lucide " sur l'aveuglement de son voisin, pour la bonne cause d'un peuple toujours prié de rester à sa place.
12,70 €

Le réel et son double

Rien de plus fragile que la faculté humaine d'admettre la réalité, d'accepter sans réserves l'impérieuse prérogative du réel. Cette faculté se trouve si souvent prise en défaut qu'il semble raisonnable d'imaginer qu'elle n'implique pas la reconnaissance d'un droit imprescriptible - celui du réel à être perçu - mais figure plutôt une sorte de tolérance, conditionnelle et provisoire. Le réel n'est généralement admis que sous certaines conditons et seulement jusqu'à un certain point : s'il abuse et se montre déplaisant, la tolérance est suspendue. Un arrêt de perception met alors la conscience à l'abri de tout spectacle indésirable. Quant au réel, s'il insiste et tient absolument à être perçu, il pourra toujours aller se faire voir ailleurs. Cet essai vise à illustrer le lien entre l'illusion et le double, à montrer que la structure fondamentale de l'illusion n'est autre que la structure paradoxale du double. Paradoxale, car la notin de double implique en elle-même un paradoxe : d'être à la fois elle-même et l'autre. Nouvelle édition revue et augmentée
8,30 €