«Ce sont des souvenirs du temps où les pirates barbaresques couraient les mers environnantes, tentaient des descentes hardies, et, enlevant les belles filles, allaient les vendre sur les marchés de Constantinople, d'Alexandrie ou de Smyrne, donnant ainsi naissance à une quantité de romans dont la presque totalité est restée inédite.»
Diplomate et nouvelliste, Arthur de Gobineau (1816-1882) est passé maître dans l’art d’entrelacer un récit documentaire pittoresque et une belle histoire d’amour, point de rencontre entre deux cultures. Son souvenir des Cyclades lui donne ici l'occasion de nous faire croire au paradis originel et à la possibilité de le mériter.