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Nicolas Gogol

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Le journal d'un fou - Suivi du Portrait et de La perspective Nevsky

Comment Poprichtchine, petit fonctionnaire du ministère qui taillait sagement des plumes pour Son Excellence, a-t-il pu sombrer dans la folie ? Son coup de foudre pour la fille de son supérieur, dont la voix de canari le bouleverse, semble annoncer son déclin. Puis viennent les hallucinations auditives et visuelles sur la conversation de deux petits chiens et sur les lettres qu'ils échangent. Enfin, sa conviction d'être Ferdinand VIII, roi d'Espagne, le conduit tout droit à l'asile... Dans "Le Portrait "et" La Perspective Nevsky", des personnages rêveurs et déracinés connaissent eux aussi un destin déchirant. A travers ces trois nouvelles, Gogol brosse le portrait brillant et singulier de personnages souvent empreints d'angoisse.
2,30 €

Le nez

« "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'envoyez-vous cette calamité ? [...] Sans nez, un homme n'est plus un homme [...]. Si encore je l'avais perdu en duel, ou à la guerre, ou par ma faute !... Hélas non ! il a disparu comme cela, sans rime ni raison... Non, reprit-il après quelques instants de silence, c'est inconcevable." »
2,30 €

Tarass Boulba

Récit historique, épopée et extraordinaire roman d'aventures tout à la fois, Tarass Boulba est l'œuvre de Gogol la plus lue et la plus souvent traduite. Véritable plongée au coeur de l'Ukraine du XVIIe siècle, ce roman retrace, à travers l'histoire d'un chef cosaque haut en couleur et de ses deux fils, le destin d'une communauté en lutte, d'un côté, contre l'occupation polonaise, et, de l'autre, contre les agressions tatares. Par-delà les expéditions guerrières, les chevauchées dans la steppe et le récit des séjours au camp - cette étrange république où l'on festoie autant que l'on s'entraîne -, le romancier met en scène une idylle interdite, celle qui unit le fils cadet de Tarass Boulba à une jeune Polonaise... Nul mieux que Gogol n'a su faire jaillir avec tant d'acuité l'éclat de ce " siècle à demi sauvage", ainsi que l'a noté Henri Troyat : "Malgré l'horreur de ce drame, tout éclaboussé de sang, une sorte d'optimisme s'en dégage. [...] La robuste santé des protagonistes, la simplicité de leurs passions, la grandeur homérique de leurs exploits, la beauté des paysages qu'ils traversent, tout cela, mystérieusement, réconforte le lecteur [...]. Au vrai, Tarass Boulba est un roman écrit par un peintre.
6,20 €