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La politique : une activité dangereuse en Grèce ancienne ?

"Si j'avais fait de la politique, je serais mort depuis longtemps" , déclare Socrate à 70 ans, lors de son procès à Athènes en 399 avant J. C. Remarque étonnante : il vivait sous un régime qui passe pour le modèle idéal de nos démocraties modernes. Etait-ce donc si dangereux de se lancer dans cette activité en Grèce ? De fait, les risques de la vie politique moderne en France n'ont rien à voir avec ceux que prenaient les "orateurs" en Grèce, même s'ils présentent parfois des ressemblances troublantes.
Les hommes politiques grecs et surtout athéniens ont connu un incroyable harcèlement judiciaire, se terminant souvent très mal (perte des biens, de la citoyenneté, exil, condamnation à mort) - quand ils n'étaient pas tout simplement assassinés. On s'étonne que Périclès soit mort dans son lit quand on voit la triste fin d'Alcibiade ou de Démosthène. Cet ouvrage, qui s'appuie sur des textes abondamment cités, intéressera tous ceux qui souhaitent mieux connaître le fonctionnement réel de la démocratie grecque et la comparer à la nôtre...
ainsi que les hommes politiques modernes prompts à se référer à ce régime qui ne fut peut-être pas idéal, mais qui reste toutefois admirable à bien des titres.
24,70 €

La pornographie

«Encore une remarque, même si elle me fait soupçonner de mégalomanie. Et si La pornographie était une tentative pour renouveler l'érotisme polonais ? ... Une tentative pour retrouver un érotisme qui correspondrait davantage à notre sort et à notre histoire récente - faite de viols, d'esclavage, de luttes de chiots -, une descente vers les obscurs confins de la conscience et du corps ? Je suis de plus en plus porté à présenter les thèmes qui me paraissent le plus complexes sous une forme simple, naïve même. La pornographie est écrite un peu à la manière d'un "roman de province" polonais ; c'est comme si je véhiculais sur un char à banc vieillot du venin "dernier cri" (cri de douleur, pas à la mode, cela va de soi). Ai-je raison de penser que plus la littérature est téméraire et d'un accès difficile, plus elle devrait retourner vers des formes anciennes, faciles, auxquelles les lecteurs se sont habitués ?» W. G. (1962)
10,60 €

La Porte d'Ishtar Tome 1, La nuit des masques

1191.
C'est la Troisième Croisade. La France et l'Angleterre attendent confiantes le retour de leurs rois Philippe-Auguste et Richard Cœur-de-Lion, partis combattre le sultan Saladin. Rien ne paraît pouvoir menacer l'Occident chrétien. Pourtant, l'inimaginable se produit. Une immense flotte de guerre aborde les rivages atlantiques de l'Europe. Et bientôt, une grande armée de Mayas, d'Aztèques et d'autres guerriers obéissant à un mystérieux Inca entreprend une invasion sanglante et systématique de la Chrétienté désarmée. 300 ans avant Christophe Colomb, le Nouveau Monde a osé envahir l'Ancien : l'Histoire vient de basculer. Huit années ont passé. Ceux que tous appellent les Atlantes dominent l'Europe. Seules quelques poches de résistance existent encore çà et là. Pourtant, tout ne peut pas être perdu. Le chevalier Robin de Luxley, dit Robin des Bois, en est persuadé. En mission secrète pour le roi Richard, il est malheureusement capturé près de Paris par Vucub-Noh, le gouverneur atlante de la France. Au cœur de la forteresse du Louvre, le vieux sorcier inca va s'amuser sadiquement avec son prisonnier Robin, dans une partie où se jouera la liberté des derniers rebelles, la survie de Louis VIII, le jeune roi de France, et le destin bouleversé de l'Europe toute entière.
13,10 €

La position de la cuillère - Et autres bonheurs impertinents

Et si Deborah Levy nous ouvrait les portes de sa bibliothèque personnelle ? Si elle nous emmenait à la découverte des artistes qui l'inspirent et la secouent ? Et si, en passant, elle nous livrait une anecdote savoureuse impliquant les petites cuillères, son voisin de palier et Nietzsche ? Tour à tour jeune femme aux yeux noircis de khôl, ses fidèles creepers aux pieds pour arpenter le Londres underground des années 1970, déjà fascinée par Colette et Simone de Beauvoir, amante féministe relisant Marguerite Duras et Sigmund Freud et Violette Leduc et Roland Barthes, voyante lorsqu'il s'agit de scruter l'âme des artistes qui l'obsèdent - Edouard Manet, Lee Miller, Francesca Woodman -, à l'affût du monde sous toutes ses coutures - technologie, pandémie, gastronomie...
- Deborah Levy nous livre au fil de ces textes réjouissants, rassemblés ici pour la toute première fois, un véritable traité de l'indiscipline et une plongée revigorante dans l'intimité loufoque et érudite d'une écrivaine majeure.
21,30 €

La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules alerte

«C'est facile, d'écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt. La dernière est si minuscule. Parfois, on a envie de la croquer. Ce n'est pas bon, un peu amer, mais frais comme la cuisine de onze heures, cuisine de l'eau froide, des légumes épluchés - tout près, contre l'évier, quelques carottes nues brillent sur un torchon, finissent de sécher. Alors on parle à petits coups, et là aussi la musique des mots semble venir de l'intérieur, paisible, familière. De temps en temps, on relève la tête pour regarder l'autre, à la fin d'une phrase ; mais l'autre doit garder la tête penchée - c'est dans le code. On parle de travail, de projets, de fatigue - pas de psychologie. L'écossage des petits pois n'est pas conçu pour expliquer, mais pour suivre le cours, à léger contretemps. Il y en aurait pour cinq minutes, mais c'est bien de prolonger, d'alentir le matin, gousse à gousse, manches retroussées. On passe les mains dans les boules écossées qui remplissent le saladier. C'est doux ; toutes ces rondeurs contiguës font comme une eau vert tendre, et l'on s'étonne de ne pas avoir les mains mouillées. Un long silence de bien-être clair, et puis : - Il y aura juste le pain à aller chercher.»
14,40 €

La première veine

Après "Au fond de la poche droite" (2018), un deuxième titre inédit de l'auteur grec Yannis Makridakis qui met en lumière les similarités insoupçonnées entre les vies d'un marin, Yoryis, et d'une prostituée, Lola, faisant apparaître une humanité complexe au mystère inassouvi. Odyssée moderne, "La Première veine" vient enrichir nos représentations de cette "civilisation de la mer", continent littéraire par excellence qui tisse une continuité entre les cargos, les ports, les bordels, les existences.
17,30 €

La princesse de Clèves

A la cour du roi Henri II, mademoiselle de Chartres épouse sans l'aimer le prince de Clèves. Au cours d'un bal, le prince de Nemours s'éprend de la princesse. Madame de Clèves, au désespoir d'être amoureuse, avoue son penchant à son époux. Follement jaloux, monsieur de Clèves meurt de chagrin.
3,40 €

La princesse de Montpensier

1563. Mademoiselle de Mézières est amoureuse du duc de Guise, qui l'aime en retour. Mais elle se voit contrainte par ses parents d'épouser le prince de Montpensier. Un mariage de convenance, qui va la mener vers un destin funeste... Sur fond de guerres de Religion, Mme de Lafayette dresse le portrait d'une des plus belles jeunes filles du royaume de France, vers qui tous les regards se dirigent, mais dont les choix auront des conséquences dramatiques.
3,00 €

La princesse de Montpensier suivi de La comtesse de Tende

A la fin de la Renaissance, le duc de Guise s'éprend de Mlle de Mézières. Mais bien qu'elle l'aime aussi, la jeune fille est contrainte d'épouser le prince de Montpensier. Trois ans plus tard, un jour qu'il a perdu son chemin près du château de la princesse, le duc la rencontre au bord d'une rivière où elle est venue se reposer : elle rougit à sa vue, et lui-même comprend aussitôt que sa propre passion n'est pas morte.Publié en 1662, le court récit de La Princesse de Montpensier fonde l'art classique de la nouvelle. Plus concise encore, et sans doute écrite la première, La Comtesse de Tende, qui resta inédite jusqu'au xviiie siècle, raconte elle aussi l'histoire d'un amour adultère, mais d'une noirceur plus grande. Car la noblesse et la magnificence des personnages ne doivent pas nous tromper. Mme de Lafayette jette sur la condition humaine un regard sombre et les deux héroïnes sont précipitées à l'abîme : La Princesse de Clèves leur fera bien plus tard écho.Edition de Laurence Plazenet.
2,00 €

La princesse de Montpensier, Suivi de La comtesse de Tende

Amoureuse du duc de Guise, Mlle de Mézières épouse François de Bourbon, prince de Montpensier. Son mari parti à la guerre, elle l'attend au château de Champigny en compagnie du comte de Chabannes, dont elle fait chavirer le coeur. La beauté de la princesse de Montpensier est ravageuse ; elle renverse également le duc d'Anjou... Mais, fidèle à sa première inclination et de plus en plus près de s'y abandonner, la jeune femme suscite la jalousie et la haine dans le coeur des hommes qui la courtisent et qu'elle dédaigne, à commencer par son époux. Inspirée de personnages historiques et rédigée quelques années avant La Princesse de Clèves, cette nouvelle connaît le succès dès sa publication, en 1662. Dossier Librio+ Objet d'étude : Littérature et langages de l'image Dossier pédagogique spécial bac L Prolongement : La Princesse de Montpensier, film de Bertrand Tavernier
2,00 €