Grèce

Et si la crise économique qui terrasse le pays accouchait d'un nouveau miracle grec ? Partout, de l'anarchique Athènes aux îles les plus touristiques de la mer Égée, une nouvelle odyssée hellénique prend forme. Au culte du palikare, ce héros romantique de la lutte pour l'indépendance, succède aujourd'hui une volonté de ne plus se laisser étouffer par les clans politiques, le clientélisme et la corruption. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il revisite, d'abord à travers un récit riche en anecdotes et en souvenirs poignants, puis à l'écoute de grands intellectuels, les clichés sur une Grèce désemparée. Sans rien cacher des responsabilités politiques des gouvernements successifs et sans masquer l'ampleur du défi posé par l'émergence des extrémismes. Un voyage culturel, linguistique, épicurien et historique pour mieux connaître les passions grecques. Et donc mieux les comprendre.

Thasos était dans l'Antiquité l'une des cités grecques les plus puissantes de l'Egée du Nord. Monuments, inscriptions, statues, monnaies, objets précieux ou utilitaires sont ici présentés, à la fois documents d'histoire et témoins de vie. Un guide utile le temps de la visite et un outil de réflexion.

La ville de Philippes, en Macédoine orientale, est surtout connue par saint Paul. Au moment du passage de l'apôtre, c'est une colonie romaine, fondée en 42 av. J.-C. dans un site occupé depuis 360 av. J.-C. et qui ne sera abandonné que dans le courant du VIIe s. apr. J.-C. Le forum y joue un rôle essentiel : c'est une place publique, mais c'est surtout le lieu d'expression et de représentation de la communauté politique des citoyens de la colonie, où se trouvent les cultes majeurs, où se déroule l'activité politique et judiciaire, où statues et inscriptions sont érigées en l'honneur des personnalités les plus éminentes. Fouillé depuis 1914, il est à ce point ruiné qu'il est difficile pour le visiteur de comprendre son organisation. Le présent guide expose les résultats de l'étude conduite depuis 1977 et devrait permettre de se représenter plus clairement ce qui était au coeur de la ville romaine de Philippes.

Premier État du Sud de l'Europe créé sur une base nationale en 1828-1830, la Grèce moderne s'est progressivement construite, non sans difficultés, durant les XIXe et XXe siècles. Ses élites, ses intellectuels, ainsi que ses admirateurs étrangers, ceux qu'on a appelés les philhellènes, lui ont choisi un passé prestigieux : Hellénisme classique, Christianisme, Byzance, ont souvent été lourds à porter et assumer pour un petit pays de Méditerranée orientale, confronté aux intérêts stratégiques et économiques des grandes puissances du moment dans la région. La Grèce parvient tout de même à faire son chemin, passant par des désastres nationaux ou des situations économiques catastrophiques, fruits de ses propres choix ou de « jeux » internationaux qui lui échappent. Dans cet itinéraire, et selon une tradition ancestrale qui remonte à Homère, les Grecs ont créé et entretenu des mythes. Ceux-ci interprètent ou justifient les faits et actes de chacun selon les différents points de vie, politiques, sociaux ou nationaux. L'histoire de la Grèce moderne est assez mal connue à l'étranger, victime de sa « soeur aînée », celle de l'Antiquité... cet ouvrage ambitionne de la faire connaître, dans ses principaux aspects et de la manière la plus objective possible, au public francophone.

Grâce à une mise en valeur systématique de la documentation archéologique et épigraphique, on commence à mesurer le caractère original et exceptionnel d'Athènes dans l'ensemble de la Grèce ancienne. Après la grande crise sociale des débuts du VIème siècle, la démocratie s'est imposée à Athènes moyennant le développement d'une économie servile et l'établissement d'un système d'échanges hégémonique. Quand les autres Grecs furent en mesure de secouer le joug athénien, la Cité, réduite à ses seules forces, devint vite une proie facile pour le Macédonien.

"Chante la colère, déesse, du fils de Pélée, Achille.

Dans ce livre, Georges Stassinakis présente les liens qui unissaient le grand écrivain et poète grec Nikos Kazantzaki et Zorba, un homme du peuple, l'histoire d'une amitié hors du commun. Après une recherche approfondie dans les archives et des rencontres avec des proches du fameux Zorba, il propose des documents inédits : leur rencontre au Mont Athos, l'exploitation d'une mine de lignite à Prastova, près de Kalamata, le rapatriement des Grecs du Caucase, etc.
Zorba écrit à Kazantzaki : "Patron, je n'ai jamais aimé quelqu'un comme toi". Et le grand Crétois écrit dans son livre autobiographique Rapport au Greco : "Si je devais dans mon existence choisir un guide spirituel, un Gourou comme disent les Hindous, c'est sûrement Zorba que je choisirais. Zorba m'a appris à aimer la vie et ne pas craindre la mort".

L’oeuvre et le fonds litteraire de Gisele Prassinos est un travail d’une extreme importance : Maria Spiridopoulou s’est investie personnellement dans une recherche qui reconnait a l’ecrivaine sa place fondamentale dans le champ de la francophonie sur fond de diaspora grecque et d’Histoire europeenne.

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Maria Spiridopoulou a entrepris, dans ce livre et ses nombreux articles, de donner a l’oeuvre de Gisele Prassinos, si actuelle, porteuse de questions brulantes notamment sur la famille et l’identite culturelle, sa plus grande visibilite.

(extrait de l’Avant-Propos d’Annie Richard)