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Marcel Proust

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A la recherche du temps perdu - A l'ombre des jeunes filles en fleurs . Volume 1

En vacances à Balbec, le narrateur, adolescent, ressent ses premiers émois amoureux et artistiques. Il y rencontre Albertine. Texte établi d'après l'édition originale et annoté. Prix Goncourt 1919.
9,20 €

A la recherche du temps perdu : Le côté de Guermantes - T.1

Après les déceptions d'A l'Ombre des jeunes filles en fleurs, Le Côté de Guermantes, versant opposé du Côté de chez Swann, est encore un roman de la désillusion. Introduit dans le monde des Guermantes - auréolé depuis l'enfance des couleurs du mythe -, le narrateur prend progressivement et douloureusement conscience de la non-coïncidence des noms et des personnes, que seul l'écrivain qu'il deviendra parviendra après coup à réconcilier.
10,30 €

A la recherche du temps perdu : Le côté de Guermantes - T.2

«Etait-ce vraiment à cause de dîners tels que celui-ci que toutes ces personnes faisaient toilette et refusaient de laisser pénétrer des bourgeoises dans leurs salons si fermés ? Pour des dîners tels que celui-ci ? Pareils si j'en avais été absent ? J'en eus un instant le soupçon, mais il était trop absurde. Ainsi s'interroge le narrateur, au sortir d'un diner chez la duchesse de Guermantes, qui lui a fait la surprise de l'inviter. De la mort de la grand-mère à l'annonce de celle de Swann, visites et surprises se succèdent dans ce volume où l'on découvre que le paillasson du vestibule des Guermantes n'était pas le seuil mais «le terme du monde enchanté des noms». Au cours de divers déplacements en voiture, le narrateur réfléchit à la place que les heures perdues dans le monde devront tenir dans l'œuvre à faire. Et c'est dans le salon des Guermantes qu'il élabore une théorie de la composition qui semble bien être celle de A la recherche du temps perdu.
10,30 €

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe - T.3-2 - Albertine disparue

Albertine disparue est le dernier volume revu et remanié par Proust avant sa mort. Prévu d'abord sous le titre La Fugitive, comme le pendant de La Prisonnière, il présente la fin de l'épisode d'Albertine: sa fuite, sa mort, le chagrin, puis l'oubli. Le huis-clos de La Prisonnière s'achève, non sur l'apaisement, mais sur une multiplication des regrets et des enquêtes posthumes. Un long passage conduit Marcel à Venise, depuis toujours cité de ses désirs, maintenant univers thématique dense où nous retrouvons sa mère, Mme de Villeparisis et M. de Norpois. Il s'y livre à la fois à l'éblouissement esthétique et à de nouvelles poursuites amoureuses. À la fin de sa vie, Proust songeait à développer ses recherches sur l'homosexualité dans un Sodome et Gomorrhe IV, un Sodome et Gomorrhe V et au-delà, avant d'en arriver au Temps retrouvé. D'où les remaniements profonds - allant jusqu'à l'étonnante suppression des deux-tiers du volume - qu'il fit subir à Albertine disparue, sans pouvoir les conduire à leur terme. Nous donnons de cette partie l'édition qui nous paraît la plus plausible, comprenant le texte initialement prévu et faisant apparaître clairement les modifications apportées dans les derniers jours.
10,40 €

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe - Tome 1

"Nous entendions la voix de M. de Charlus tout près de nous : "Comment ? vous vous appelez Victurnien, comme dans Le Cabinet des Antiques", disait le Baron pour prolonger la conversation avec les deux jeunes gens. "De Balzac; oui", répondit l'aîné des Surgis qui n'avait jamais lu une ligne du romancier, mais à qui son professeur avait signalé, il y avait quelques jours, la similitude de son prénom avec celui de d'Esgrignon. Mme de Surgis était ravie de voir son fils briller et M. de Charlus extasié devant tant de science."
8,10 €

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe - Tome 2

«Au nombre des habitués de Mme Verdurin, et le plus fidèle de tous, comptait maintenant depuis plusieurs mois M. de Charlus. Régulièrement, trois fois par semaine, les voyageurs qui stationnaient dans les salles d'attente ou sur le quai de Donciéres-Ouest voyaient passer ce gros homme aux cheveux gris, aux moustaches noires, les lèvres rougies d'un fard qui se remarque moins à la fin de la saison que l'été où le grand jour le rendait plus cru et la chaleur à demi liquide. Tout en se dirigeant vers le petit chemin de fer, il ne pouvait s'empêcher (seulement par habitude de connaisseur, puisque maintenant il avait un sentiment qui le rendait chaste ou du moins, la plupart du temps, fidèle) de jeter sur les hommes de peine, les militaires, les jeunes gens en costume de tennis, un regard furtif, à la fois inquisitorial et timoré, après lequel il baissait aussitôt ses paupières sur ses yeux presques clos avec l'onction d'un ecclésiastique en train de dire son chapelet, avec la réserve d'une épouse vouée à son unique amour ou d'une jeune fille bien élevée.»
9,80 €

In the Shadow of Young Girls in Flower

"A triumph . . . will bring this inexhaustible artwork to new audiences throughout the English-speaking world."--Malcolm Bowie, "Sunday Telegraph."
25,40 €

La Fugitive

" L'écriture de Proust est la plus artiste que je connaisse. Par elle, il ne se sent jamais empêché. Je cherche le défaut de ce style, et ne puis le trouver. Je cherche ses qualités dominantes et je ne puis les trouver non plus ; il n'a pas telle ou telle qualité : il les a toutes...Si déconcertante est sa souplesse que tout autre style auprès du sien paraît guindé, terne, imprécis, sommaire, inanimé.
10,30 €

La prisonnière

La Prisonnière nous introduit dans des univers clos où, malgré les évocations riantes des cris de Paris et un burlesque historique de l'homosexualité à travers les âges, nous voyons d'un côté Albertine et le narrateur se détruire dans le plus torturant des marivaudages et, de l'autre, le Baron, au sommet de sa puissance mondaine, être anéanti d'un seul coup par une vindicative exécution couplée avec une trahison amoureuse.
Jamais Proust n'a atteint ce degré de dérision, de cruauté, de tension dramatique, de pressentiment de la mort. Pourtant, à travers tout cela se révèlent les valeurs et les démarches de l'art, cependant que débute le grand retour de l'oeuvre sur elle-même, à elle-même son propre miroir. L'édition du texte, faite d'après une nouvelle lecture des manuscrits et des dactylographies, tient un compte particulier du découpage et de la ponctuation d'origine, restituant avec plus d'authenticité la voix particulière de Proust.
10,50 €

Lettres à Horace Finaly

Voici la correspondance inédite et inconnue de Marcel Proust avec son camarade et ami du lycée Condorcet Horace Finaly. Directeur général de la Banque de Paris et des Pays-Bas, cet homme d'une haute culture qui passait pour savoir Homère et Dante par coeur fut aussi un grand banquier de gauche de la III ? République. Le coeur de cette correspondance est la tragi-comédie que vit Marcel avec son secrétaire et ami Henri Rochat, ancien serveur du Ritz.
Proust souhaite se débarrasser d'un jeune homme qui a vécu presque trois ans chez lui, de 1919 à 1921, et dont les frasques lui coûtent cher. Il a recours à Horace Finaly pour expédier à Recife cet autre modèle d'Albertine. Employé dans une agence de la banque, le jeune homme s'y comportera fort mal, malgré les envois d'argent de l'auteur. Il mourra quelques années plus tard, sans doute de maladie, au cours d'une excursion dans le nord du Brésil.
Ce volume, qui révèle la sensibilité, la drôlerie et la complexité de Proust, est établi et présenté par Thierry Laget, romancier, auteur de Proust, prix Goncourt, et par Jacques Letertre, président de la Société des Hôtels Littéraires.
18,40 €