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Vie, vieillesse et mort d'une femme du peuple

Il y a quelques années, la mère de Didier Eribon est entrée en maison de retraite. Après plusieurs mois au cours desquels elle a peu à peu perdu son autonomie physique et cognitive, Didier Eribon et ses frères ont dû se résoudre à l'installer, malgré ses réticences, dans un établissement médicalisé. Mais le choc de l'entrée en maison de retraite fut trop brutal et, quelques semaines seulement après son arrivée, elle y est décédée.
Après la mort de sa mère, Didier Eribon reprend le travail d'exploration personnelle et théorique qu'il avait entrepris dans Retour à Reims après la mort de son père. Il analyse le déclin de sa mère, ce qui l'amène à réfléchir sur la vieillesse et la maladie, sur nos rapports aux personnes âgées et à la mort, mais aussi sur l'expérience du vieillissement. Il s'interroge également sur les conditions de l'accueil des personnes dépendantes.
Il montre que si l'expérience du vieillissement nous est très difficile à penser, c'est parce qu'il s'agit d'une expérience-limite dans la philosophie occidentale, dont l'ensemble des concepts semblent se fonder sur une exclusion de la vieillesse. Eribon reparcourt également la vie de sa mère, et notamment les périodes où elle était femme de ménage, ouvrière puis retraitée, la saisissant dans toute sa complexité, de sa participation aux grèves à son racisme obsessionnel.
Il conclut sa démarche en faisant de la vieillesse le point d'appui d'une réflexion sur la politique : comment pourraient se mobiliser des personnes qui n'ont plus de mobilité ni de capacité à prendre la parole et donc à dire "nous" ? Les personnes âgées peuvent-elles parler si personne ne parle pour elles, pour faire entendre leur voix ?
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Visas pour 6000 vies

Durant l'été 1940, Sugihara Chiune, consul du Japon à Kaunas, alors capitale de la Lituanie occupée par les Soviétiques, délivra des visas de transit à des milliers de Juifs qui fuyaient la Pologne et d'autres pays d'Europe orientale sous occupation nazie. Leur seule chance était de traverser la Sibérie et, via le Japon, de rejoindre un pays ami. Pour accorder massivement des visas à ceux qui se pressaient au consulat, il décida de désobéir aux ordres de Tokyo.
A son retour, il fut rayé des cadres des Affaires étrangères. L'histoire de cet Oskar Schindler japonais fut longtemps ignorée, mais Israël n'eut de cesse d'honorer cet ancien diplomate pour qui toute forme de discrimination était incompréhensible. En 1985, Israël lui décerna l'équivalent du prix Nobel de la paix et l'on inaugura un mémorial en son honneur. Aujourd'hui, grâce à ce livre émouvant écrit par sa femme, le Japon découvre un héros.
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