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Irène Némirovsky

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Dimanche : et autres nouvelles

La rue Las Cases était tranquille comme au coeur de l'été, chaque fenêtre ouverte abritée d'un store jaune. Les beaux jours étaient de retour ; c'était le premier dimanche de printemps. Tiède, impatient, inquiet, il poussait les hommes hors des maisons, hors des villes. Le ciel brillait d'un tendre éclat. On entendait le chant des oiseaux dans le square Sainte-Clotilde, un doux pépiement étonné et paresseux, et, dans les rues calmes et sonores, les rauques croassements des autos qui partaient vers la campagne. Nul autre nuage au ciel qu'une petite coquille blanche, délicatement roulée, qui flotta un instant et fondit dans l'azur.
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Le Vin de solitude

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Les mouches d'automne, Précédé de La Niania, Suivi de Naissance d'une révolution

Tatiana Ivanovna a consacré sa vie entière à ses maîtres, les Karine, qu'elle a vus naître et grandir. Lorsque la révolution russe les chasse de leur domaine, elle les suit jusqu'à Odessa d'abord, puis jusqu'à Paris, dans ce petit appartement du quartier des Ternes, où les exilés tournent en rond comme les mouches d'automne... Avec un art consommé de la touche infime, de la progression insensible, qui évoque l'influence de Tchekhov, ce roman peint les désarrois et les nostalgies de ces survivants d'un monde perdu. Cette nouvelle édition du chef-d'oeuvre d'Irène Némirovsky comprend, publiés pour la première fois en volume, « La Niania », nouvelle qui est l'embryon des Mouches d'automne, et « Naissance d'une révolution », où Irène Némirovsky relate un simulacre d'exécution dont elle avait été le témoin. L'horreur s'ajoute à la nostalgie chez ce grand écrivain du XXe siècle.
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Les vierges : et autres nouvelles

Rarement l'ironie d'Irène Némirovsky aura fait autant de ravages ! Fils et filles hantés par leur hérédité côtoient des hommes brusquement dépouillés de leurs atouts, des femmes abîmées dans le regret, des maris jaloux ou amers. Et pourtant, si fragile que soit le sort de ces personnages, un fil les relie à la vie. Il court d'un bout à l'autre de ces douze nouvelles, où Irène Némirovsky emprunte des chemins nouveaux, du scénario aux histoires de fantômes. Jusqu'à ce dernier et éblouissant récit, «Les vierges», publié en 1942 avant qu'elle ne soit déportée à Auschwitz, et ce cri poussé par Camille : «Je suis seule comme vous à présent, mais non pas d'une solitude choisie, recherchée, mais de la pire solitude, humiliée, amère, celle de l'abandon, de la trahison.»
6,60 €