Ce roman repose sur un fait avéré : Wittgenstein, un des plus grands philosophes du XXe siècle, et Hitler sont nés la même année et se sont bel et bien côtoyés à la Realschule de Linz, en 1904-1905 (ils avaient alors quinze ans). Nous ne savons rien de leur relation. Il aura suffi d'une photo de classe pour qu'Antoine Billot s'empare de façon romanesque et dans un climat qui n'est pas sans rappeler celui des Désarrois de l'élève Törless de Robert Musil ; de ces destins que tout oppose, si ce n'est l'oeil érudit et malicieux du narrateur