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L'ordre parfait : choix de poèmes

Les poèmes de Nàssos Vayenas baignent dans une ironie, une auto-dérision parfois, d'allure plutôt britannique. Les poètes grecs dont on le rapproche le plus souvent, Cavàfis et Sefèris, avaient eux-mêmes un fort tropisme anglo-saxon. Il a écrit de superbes chants d'amour, mais les chants de mort sont de loin plus nombreux. La mort, chez lui, étant une affaire moins personnelle que collective : la fin du monde et le Jugement dernier sont un thème varié obstinément, ainsi que la création du monde il est vrai - ces événements considérables étant décrits de façon fort peu grandiose, désacralisés avec une amertume joueuse, alors qu'inversement le poète idéalise d'infimes péripéties. C'est en elles, humbles petites choses de la vie, que gît le réconfort et la fugace perfection du bonheur, autrement dit « L'ordre parfait ». Parmi les poètes grecs d'aujourd'hui, c'est lui qui pratique le vers ancien avec la plus grande constance et une délectation contagieuse.
12,00 €

Lore

Parce qu'ils ont défié Zeus, les dieux de l'Olympe doivent se soumettre à l'Agôn : tous les sept ans, pendant sept jours, ils descendent sur Terre et perdent leur immortalité. Les descendants des lignées de héros peuvent alors les tuer, s'approprier leurs pouvoirs et devenir des dieux à leur tour... jusqu'au prochain Agôn. New York, de nos jours. Lore, dernière survivante des Perséides après que son clan a été anéanti par une famille rivale, essaie d'oublier ces événements traumatiques. Mais un soir, elle trouve sur le pas de sa porte une femme ensanglantée qui prétend s'appeler Athéna... La chasse aux dieux est ouverte !
11,40 €

Lorenzaccio

Dans la Florence des Médicis, le jeune Lorenzo projette en secret l'assassinat de son cousin, le tyran Alexandre. Tentative désespérée de changer le cours de l'Histoire en faisant triompher la cause républicaine ? Ou oeuvre d'un individu d'exception, désireux de laisser son nom à la postérité ? Sous le masque de ce personnage « glissant comme une anguille », double de Brutus l'Ancien comme de Hamlet, se laisse entrevoir, de loin en loin, le moi déchiré de l'auteur, enfant du siècle. Entre cynisme et idéalisme, débauche et héroïsme, la figure énigmatique de celui que l'on surnomme Lorenzaccio a inspiré à Musset ce chef-d'oeuvre du drame romantique.
2,90 €

L'otage : drame en trois actes

Dans ce drame, Claudel a peint l'effondrement de la société traditionnelle issue de la monarchie. Deux aristocrates, un homme et une femme, qui ont survécu aux massacres de la Terreur, tentent, au péril de leur vie, de leur amour et de leur honneur, de sauver le Pape : ce dernier a été enlevé de la prison où l'avait relégué l'Empereur et caché dans leur domaine. Mais un préfet de l'Empire a éventé sa présence et se livre à un odieux chantage. La violence des sentiments et des situations confère un pouvoir dramatique intense à ce conflit des intérêts et des passions qui s'élève entre une aristocratie déchue et un pouvoir sujet aux variations de l'Histoire. « Comment ai-je pu être aussi cruel ? » s'interrogeait l'auteur de ce premier volet d'une « saga » où sont évoqués à grands traits, par-delà les destinées individuelles, les déchirements et les bouleversements de la société française au XIVe siècle, préfigurant l'avènement des temps modernes.
7,70 €

Lotte à Weimar

Septembre 1816, Weimar. Une paisible matrone arrive à l'hôtel de l'Eléphant. Elle est très vite identifiée comme étant, à 44 ans de distance, la Lotte de Werther. Toute la petite ville est alertée, et Charlotte assaillie de visites.
10,50 €

L'oubli est une tache dans le ciel

Un texte à la frontière de la poésie et du carnet de voyage qui célèbre le minuscule et l'immense.
16,10 €

Louis III, dernier roi de Bavière (1913-1918) - Un souverain dans la tourmente de la Première Guerre mondiale

La Bavière est restée une monarchie constitutionnelle de 1805 jusqu'à la révolution de 1918. Etat membre de l'Empire allemand, elle forma un royaume doté d'une certaine autonomie institutionnelle grâce aux droits réservés. Louis III (1913-1918), son dernier souverain, un prince éduqué aux réalités politiques et économiques de son temps, était monté sur le trône en décembre 1912, après la longue régence (1886-1912) un peu assoupie de son père.
Pays à vocation agricole, la Bavière était entrée plus tardivement que l'Allemagne du Nord dans l'ère industrielle. La classe politique représentée au Landtag, le Parlement munichois, s'étageait sur un spectre allant des libéraux, en passant par les catholiques conservateurs, jusqu'aux sociaux-démocrates. La monarchie constitutionnelle faisait alors l'objet d'un consensus politique, y compris de la part des sociaux démocrates réformistes.
Face à un Empire allemand, à majorité protestante, dominé par la Prusse, la Bavière s'était affirmée sous Louis III comme le porte-parole d'un catholicisme allemand fier de lui. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale devait surprendre le souverain et son gouvernement impréparés. L'union nationale dura jusqu'à l'annonce des premières défaites de l'automne 1914. Face à une situation militaire qui lui échappait et à une situation économique qui se dégradait rapidement, Louis III, sourd aux demandes de parlementarisation de la monarchie, s'aliéna non seulement son peuple, mais aussi une grande partie de la classe politique.
Sa chute, dans la nuit du 7 au 8 novembre 1918, s'opéra sans véritable violence. Le pouvoir était à prendre.
48,30 €

Louise Amour

"Je devins fou et personne ne s'en aperçut : le visage de Louise Amour remplissait le monde à ras bord. Il n'y avait plus rien d'autre. J'étais moins que l'air qui baignait ce visage, moins que la lumière qui ricochait sur lui. Les yeux de Louise Amour étaient deux bijoux de flamme brune, dorée, semblables à deux noisettes, sertis dans l'ovale d'une chair pâle, enfantinement bombée aux joues comme les pétales d'un lys".
7,60 €

Louna

"Louna parle grec avec un fort accent judéo-espagnol, elle commet de nombreuses fautes, qui tantôt me font honte, tantôt me font rire aux éclats. Dans mon cerveau d'enfant, tante Louna ressemble à ces personnages des histoires drôles d'autrefois, l'oncle Ezra, par exemple, qui se trompe de bus car il ne sait pas lire les panneaux en grec. La langue maternelle de tante Louna est bien le judéo-espagnol. A l'époque, j'ignore que c'est la langue de ceux qui ne sont pas revenus." (Rika Benveniste) Rika Benveniste enquête sur le vie de Louna, Juive de Thessalonique qui exerçait le métier de tapissière d'ameublement, était pauvre et illettrée. De sa vie il ne reste que très peu de traces. L'historienne est alors amenée à déchiffrer l'histoire de la ville et des Juifs qui la peuplaient – si nombreux avant-guerre, si peu nombreux à avoir survécu à la Shoah. Ce faisant, elle restitue les lieux où ils habitaient, leurs modes de vie et les réseaux de sociabilité.
26,50 €