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Littérature

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"Heureux qui, comme Ulysse..." et autres poèmes - Avec un parcours sur le sonnet -

Un recueil rassemblant les poèmes les plus connus de Du Bellay, suivi d'un parcours littéraire sur la forme poétique du sonnet " . Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français en 2de, incluant notamment des prolongements artistiques et culturels et un dossier Nouveau bac. Le recueil De L'Olive aux Regrets en passant par les Antiquités de Rome, Joachim du Bellay, l'un des plus célèbres poètes de la Pléiade, invente une poésie tour à tour élégiaque et satirique.
Le recueil proposé ici rassemble ses poèmes les plus connus, offrant ainsi un panorama de l'oeuvre de cet auteur majeur de la Renaissance. Le parcours sur le sonnet 10 sonnets, de Pétrarque à Pierre Vinclair, en passant par Ronsard, Louise Labé ou encore Baudelaire, pour suivre l'évolution de cette forme poétique, de la Renaissance à nos jours. Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes : - un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, la rubrique " Des clés pour la lecture linéaire" - après le texte : - des repères sur l'oeuvre - un groupement de textes complémentaires sur les poètes de la Pléiade - des sujets types pour l'écrit et l'oral du nouveau bac français Des prolongements artistiques et culturels Sur la peinture de la Renaissance : 6 oeuvres clés et des outils pour les analyser Et un guide pédagogique Sur www.
classiques-et-cie. com. En accès gratuit réservé aux enseignants, il inclut tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images.
3,20 €

14

"Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux d'entre eux. Reste à savoir s'ils vont revenir. Quand. Et dans quel état." Ainsi Jean Echenoz résume-t-il son roman. C'est un peu comme cela aussi qu'il nous fait entrer dans la guerre : simplement, pas d'éloquence, pas de sentiments. Pourtant nous y sommes, et comme jamais : le poids écrasant du sac, les premiers avions de combat, le bruit, la nuit, la douleur, la vermine, les exécutions "pour l'exemple"...
et l'arrière, ce monde étrange où les femmes ne côtoient plus que des enfants, des infirmes et des vieillards. Non, tout n'avait pas été écrit sur cette guerre. Le texte intégral annoté ; Cinq questionnaires d'analyse de l'oeuvre ; un dossier "Spécial bac" proposant deux sujets d'écrit et deux sujets d'oral ; un entretien exclusif avec Jean Echenoz ; une présentation du contexte de la Grande Guerre ; le genre de l'oeuvre et sa place dans l'histoire littéraire.
3,50 €

14 Juillet

Tout commence par une folie. Le 28 avril 1789, quelques jours avant l'ouverture des états généraux, les ouvriers de la manufacture royale, menacés d'une baisse de salaire, mettent à sac la folie Titon. Moins de trois mois passent. Au matin du 14 juillet, le peuple de Paris se soulève, la Bastille doit rendre gorge. Une myriade d'émeutiers, hommes et femmes, donnent chair à la révolte à coup de petits héroïsmes, morceaux de bravoure prosaïques : charrier des planches de bois, rouler les canons sur le pavé, soigner les blessés, encourager les uns, vilipender les autres, cogner, vociférer, mettre le feu aux poudres...
Parce que c'est depuis la foule sans nom que l'on comprend le soulèvement d'un peuple, Eric Vuillard déploie une narration collective composée de figures singulières, entraînées dans ce formidable élan qu'est la prise de la Bastille. Ses miniatures éclatantes forment une fresque magistrale qui redonne vie à cette grande journée pétrifiée par le temps. Un livre flamboyant, où notre fête nationale retrouve sa beauté tumultueuse.
9,10 €

23 ans plus tard

Un groupe d'amis, qui ont commis ensemble un hold-up et ne se sont plus revus, se retrouvent de nombreuses années plus tard dans une maison en bord de mer, pendant l'été. Ils ont été de nouveau conviés par le Chef d'alors qui leur propose d'en préparer un autre. L'histoire, racontée à la première personne, et donc avec un regard totalement subjectif, par chacun des participants, prend au fil des pages une dimension anormale qui parfois frise le délire. Parce que personne n'est vraiment ce qu'il paraît être et que même le fameux hold-up, mythe fondateur de la vie de chacun de ces " aventuriers ", ne s'est réellement passé comme tous retiennent que cela s'est déroulé. Jusqu'à l'énigmatique et déconcertant final, qui survient au terme d'un tortueux et morbide cheminement où s'entremêlent des pensées, des hypothèses, des suppositions, des secrets et des mensonges. Néni Efthimiadi, l'un des auteurs les plus originaux de la littérature grecque contemporaine, disparue en 2008, utilise les codes du roman policier et de la spy-story pour livrer ses réflexions sur la fin des idéologies, sur l'opportunisme de la société d'aujourd'hui, sur le cynisme qui marque les rapports humains. Son style analytique, souvent sarcastique, contribue à maintenir sous tension l'intérêt du lecteur de la première à la dernière page. Parue en Grèce en 2000.
15,00 €

2666

Roberto Bolano meurt en 2003, laissant en partie inachevé un roman "monstrueux", instantanément considéré comme le geste littéraire le plus marquant du début du siècle. On y retrouve toutes les obsessions de son auteur : quatre universitaires partent à la recherche de Benno von Archimboldi, un mystérieux écrivain allemand dont l'oeuvre les fascine. Leur quête les mènera à Santa Teresa, ville mexicaine inspirée de Ciudad Juarez, où les féminicides déciment la population.
Mais, comme souvent avec Bolano, le roman d'aventures est une fausse piste lancée au lecteur pour l'amener vers un roman apocalyptique, où la condition humaine est rongée par le Mal. Chef-d'oeuvre à l'écriture incomparable, 2666 est sans doute le roman le plus audacieux de Roberto Bolano.
15,60 €

A la recherche du temps perdu - A l'ombre des jeunes filles en fleurs . Volume 1

En vacances à Balbec, le narrateur, adolescent, ressent ses premiers émois amoureux et artistiques. Il y rencontre Albertine. Texte établi d'après l'édition originale et annoté. Prix Goncourt 1919.
9,20 €

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe - T.3-2 - Albertine disparue

Albertine disparue est le dernier volume revu et remanié par Proust avant sa mort. Prévu d'abord sous le titre La Fugitive, comme le pendant de La Prisonnière, il présente la fin de l'épisode d'Albertine: sa fuite, sa mort, le chagrin, puis l'oubli. Le huis-clos de La Prisonnière s'achève, non sur l'apaisement, mais sur une multiplication des regrets et des enquêtes posthumes. Un long passage conduit Marcel à Venise, depuis toujours cité de ses désirs, maintenant univers thématique dense où nous retrouvons sa mère, Mme de Villeparisis et M. de Norpois. Il s'y livre à la fois à l'éblouissement esthétique et à de nouvelles poursuites amoureuses. À la fin de sa vie, Proust songeait à développer ses recherches sur l'homosexualité dans un Sodome et Gomorrhe IV, un Sodome et Gomorrhe V et au-delà, avant d'en arriver au Temps retrouvé. D'où les remaniements profonds - allant jusqu'à l'étonnante suppression des deux-tiers du volume - qu'il fit subir à Albertine disparue, sans pouvoir les conduire à leur terme. Nous donnons de cette partie l'édition qui nous paraît la plus plausible, comprenant le texte initialement prévu et faisant apparaître clairement les modifications apportées dans les derniers jours.
10,40 €

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe - Tome 1

"Nous entendions la voix de M. de Charlus tout près de nous : "Comment ? vous vous appelez Victurnien, comme dans Le Cabinet des Antiques", disait le Baron pour prolonger la conversation avec les deux jeunes gens. "De Balzac; oui", répondit l'aîné des Surgis qui n'avait jamais lu une ligne du romancier, mais à qui son professeur avait signalé, il y avait quelques jours, la similitude de son prénom avec celui de d'Esgrignon. Mme de Surgis était ravie de voir son fils briller et M. de Charlus extasié devant tant de science."
8,10 €

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe - Tome 2

«Au nombre des habitués de Mme Verdurin, et le plus fidèle de tous, comptait maintenant depuis plusieurs mois M. de Charlus. Régulièrement, trois fois par semaine, les voyageurs qui stationnaient dans les salles d'attente ou sur le quai de Donciéres-Ouest voyaient passer ce gros homme aux cheveux gris, aux moustaches noires, les lèvres rougies d'un fard qui se remarque moins à la fin de la saison que l'été où le grand jour le rendait plus cru et la chaleur à demi liquide. Tout en se dirigeant vers le petit chemin de fer, il ne pouvait s'empêcher (seulement par habitude de connaisseur, puisque maintenant il avait un sentiment qui le rendait chaste ou du moins, la plupart du temps, fidèle) de jeter sur les hommes de peine, les militaires, les jeunes gens en costume de tennis, un regard furtif, à la fois inquisitorial et timoré, après lequel il baissait aussitôt ses paupières sur ses yeux presques clos avec l'onction d'un ecclésiastique en train de dire son chapelet, avec la réserve d'une épouse vouée à son unique amour ou d'une jeune fille bien élevée.»
9,80 €