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Vrykolakas le vampire grec

En 1945, le film d’horreur, L’île de la mort, mis en scène par Mark Robson et interprêté par Boris Karloff, célèbre Frankenstein du grand écran, fit connaître au grand public la figure du Brucolaque (Vrykolakas), sorte de vampire grec, dont, à la différence de son “cousin” slave, la force vitale ne dépendait pas de l’absorption de sang humain. Le Brucolaque, en outre, ne vit pas exclusivement la nuit et par sa seule présence il peut contaminer les maisons et les réfectoires. Ainsi, tout en étant échangé avec le plus connu des vampires par son statut d’être vivant suspendu entre la “non mort” et la “non vie”, il apparaît comme un hybride entre le dieu “Pan”, les harpies et les lamies de l’antiquité classique, et met en lumière un aspect peu connu du folklore grec de tous les temps : le caractère monstrueux et ténébreux, décidément différent de l’image exclusivement apollinienne souvent cultivée par les observateurs étrangers. Dans les textes littéraires sélectionnés dans ce recueil, le Brucolaque se présente au lecteur dans toute sa terrible puissance et violence en mettant à l’épreuve le monde ordonné des vivants. Ou bien peut-être sont-ils le miroir déformant des vivants, le côté d’autant plus vrai qu’il est caché ? Une occasion pour méditer et s’abandonner à la puissance de la grande littérature, qui une fois de plus se révèle être la clé d’accès idéale à notre âme.
13,00 €

West End

« Toi t'as été le premier, me dit-elle tout à coup comme un cheveu sur la soupe. De quoi tu parles, maman ? Comment ça de quoi je parle ? De quoi donc veux-tu que je parle. Toi t'es né à la pire époque. Tu as été le premier à naître sur l'île. Et à l'hôpital. Jusqu'à ce que tu viennes au monde, personne dans la famille n'était né hors de la maison. Et encore heureux, grâce à Dieu, parce que c'était horrible. Sur l'île, la moitié des bébés et des mères mouraient. Nous, les Andalous, sommes tous arrivés d'un coup et les médecins ne s'en sortaient pas. C'est un miracle que tu sois en vie.

C'est fou ce qu'on aime exagérer dans cette famille. »

Avec West End, José Morella entrelace diverses mémoires de l'histoire de l'Espagne : les années sombres du franquisme, l'histoire du traitement des maladies mentales ou celle de la famille du narrateur. Enquêtant sur son grand-père, il passe d'un registre à l'autre - grave ou loufoque, ironique. On est emporté, pris par l'émotion qui est la sienne lorsqu'enfin il parvient à tracer les contours de Nicomèdes, ce vieux monsieur si attachant.


27,60 €

Zadig ou La destinée : conte oriental et philosophique

Zadig est un conte oriental de 1748 sur la recherche du bonheur. La difficulté - et Voltaire nous le signifie dans un sourire - vient de ce que le bonheur ne dépend pas de nous seuls. Zadig, le héros, vertueux comme personne, sera ainsi amené à traverser des épreuves. Mais, si l'auteur retrace la destinée chaotique d'un personnage qui n'a pas ce qu'il mérite, la fin paraît heureuse cependant, comme dans tous les contes, et nous soulage... à moins que Voltaire ne se joue encore de nous.
3,00 €

Zaïre - Le fanatisme ou Mahomet le prophète - Nanine ou L'homme sans préjugé

Deux tragédies, une comédie et un drame bourgeois, proposant un échantillon de l'abondante production dramatique de Voltaire.
11,00 €

Zulma - Et autres nouvelles

"Il y a des coeurs qui ne savent qu'aimer, et dont toute la passion ne se retourne que contre eux-mêmes". Zulma assiste à son procès, jugée pour le meurtre de son amant ; Mirza sauve la vie de son compagnon en s'opposant aux Européens dans un discours édifiant d'amour et de sincérité ; Adélaïde, après un mariage de convenance, rencontre le grand amour dont elle rêvait ; quant à Pauline, elle est déshonorée avant même son mariage et ne cesse d'être tourmentée par son époux pour ses égarements.
Renouant avec la tradition du récit de voyage du XVI ? siècle et de la critique politique du siècle des Lumières, Madame de Staël met en scène dans ces quatre nouvelles sentimentales des héroïnes fortes face à des hommes certes aimables, mais faibles.
3,40 €