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Grèce

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Heureux soit ton nom

1943. La guerre fait rage en Epire. Le village de Povla, à un souffle de la frontière albanaise, est pillé et brûlé. Alexo part avec un groupe de femmes troquer des cuivres et des tapis contre de la nourriture de l'autre côté de la ligne de démarcation ? un périple de rencontres et malencontres. Quand un régime stalinien s'instaure en Albanie et que le pays se ferme hermétiquement, Sofia, la soeur d'Alexo, se retrouve coupée des siens pendant des décennies. Humiliations, emprisonnements, déportations sont le lot de la communauté grecque dans l'Albanie communiste. A l'hiver 1990, Shpejtim, le petit-fils de Sofia, entreprend la périlleuse traversée des montagnes pour rejoindre la "mère patrie" et découvre une Grèce autre que celle dont il avait rêvé. A travers ces trois voix, c'est le destin de tous les otages de l'Histoire que raconte Sotiris Dimitriou, dans une langue vive et savoureuse au plus près de l'oralité populaire, en une célébration de la parole des humbles.
15,50 €

Histoire d'un prisonnier

1922. Les Grecs sont chassés d'Asie Mineure. L'un d'eux, soldat fait prisonnier, s'évade au péril de sa vie. Il se cache dans les bois, puis devient berger dans une ferme en se faisant passer pour un Turc, avant de réussir à s'embarquer pour la Grèce quelques mois plus tard. 1928. Stratis Doùkas, peintre et journaliste, lui aussi originaire d'Asie Mineure, rencontre l'ancien évadé dont il note le récit. C'est ce matériau retravaillé qui deviendra Histoire d'un prisonnier. Ce livre est devenu un classique, où par-delà le récit, l'âme d'un peuple s'exprime avec une impressionnante sobriété.
11,50 €

Histoire d'un singe - Et autres histoires d'animaux

De tous les humains que j'ai eu le bonheur ou le malheur de connaître je suis, je crois, le seul qui, si on le traite d'animal, ne se sentira pas offensé. Plus je fréquente les animaux, plus je demeure persuadé qu'il n'y a aucune différence entre eux et les humains, ainsi que certains amateurs de paradoxes ont voulu l'affirmer, mais seulement que nos différences avec les animaux ne démontrent pas, toutes, la supériorité humaine. Ce qui nous distingue d'eux principalement, c'est qu'ils ont pris tout ce qu'il y a de bon chez les humains et ont évité d'imiter ce qui est inutile, nuisible et ridicule. Chez eux, jamais il ne fut question de visites du nouvel an, de tabac ni de taxe sur ce dernier ou sur tout autre produit ; ils ne jouent pas aux cartes, ne boivent que de l'eau ou du lait quand ils sont petits ; ils n'entretiennent pas d'armées, ignorent ce que signifient les mots patrie et propriété, de là ils n'engagent ni procédures ni guerres, mais seulement des duels à propos d'affaires qui les intéressent directement et personnellement, par exemple le pâturage d'un pré verdoyant ou les bonnes grâces d'une de leurs congénères, chatte, chienne, lionne, jument ou biche. Ils ont limité ces liens familiaux uniquement à ceux qui leur sont nécessaires et ne constituent pas une charge pour eux. Certes, ils ont père et mère, mais ni oncles ni cousins ni grands-parents ni petits-enfants et surtout ni beaux-pères ni belles-mères.
17,30 €

Io, pour l'amour de Zeus

Je m'appelle Io. J'étais l'une des plus jolies prêtresses au temple d'Héra. Mais depuis quelques jours je suis dans un enclos et un homme me garde. J'ai eu le malheur de succomber au charme de Zeus...
6,80 €

Jason et le défi de la toison d'or

L'incroyable quête de la Toison d'or ! Jason, fils du roi d'Iolcos, a été dépossédé du trône par son oncle Pélias. Adolescent fougueux, il décide de reprendre le royaume de son père. Le fourbe Pélias accepte de lui rendre le trône en échange d'une faveur : Jason devra lui rapporter la Toison d'or, gardée précieusement par le roi de Colchide. Pour les Argonautes commence un difficile périple à travers les mers, jusqu'en Colchide où Jason devra surmonter bien d'autres épreuves.
8,00 €

Je me souviens de Maria - Edition bilingue français-grec

" Au moins, m'a-t-elle demandé, tu as aimé la musique ? Ah, beaucoup madame, au dernier acte, quand elle est sur son lit à l'agonie et que le jeune homme vient la voir, j'ai fondu en larmes. Tu sais pourquoi tu pleurais ? a-t-elle dit les yeux rivés sur moi. Elle avait une façon prodigieusement insistante de vous regarder tout en ayant l'air distrait. " Comment se peut-il qu'un jeune Corfiote de dix-sept ans, serveur à l'hôtel de Grande-Bretagne, ait connu de près Maria Callas et l'ait entendue chanter pour lui seul ? Trente ans après, Alfredo, tel est son nom, parvenu à la cinquantaine et devenu patron de restaurant, livre l'histoire à un journaliste venu l'interroger dans son île natale.
11,50 €

Je t'oublierai tous les jours

«Un jour où je déjeunais seul chez Démocrite, tu es apparue à l'entrée de la salle et tu as regardé attentivement autour de toi. J'avais terminé mon repas et je lisais le journal. Ton regard ne s'est pas attardé sur moi, pas plus qu'il ne s'est attardé sur les autres clients. J'ai essayé de contenir ma déception. J'ai songé que cela faisait douze ans que nous ne nous étions pas vus.» Au fantôme surgi un midi dans un restaurant d'Athènes, et qui n'est autre que sa mère aujourd'hui disparue, Vassilis Alexakis raconte ce qui est advenu depuis. Avec beaucoup de légèreté et d'humour, il relate la petite histoire, la sienne, ses amours, ses enfants, et la grande, les jeux Olympiques, la victoire de la Grèce à l'Euro 2004, le Rwanda, le 11 Septembre. Il évoque aussi, avec retenue et pudeur, l'enfance en Grèce, les vacances, les souvenirs du temps où sa mère vivait encore, poursuivant ainsi une conversation, l'ultime, avec celle qui lui donna le goût de la littérature.
9,50 €

Je veux partir : poèmes et proses

1928. Fonctionnaire muté en province, mourant d'ennui, atteint de la syphilis, Còstas Karyotàkis se suicide à trente-deux ans. Il laisse trois minces recueils de poèmes et quelques proses, moins de 150 pages en tout, très noires, désespérées, qui dès sa mort déchaînent les passions. D'un côté, des admirateurs et imitateurs fanatiques (on va languir, écrire et même se suicider comme lui) ; de l'autre, les défenseurs des valeurs traditionnelles qui vitupèrent sa poésie décadente. Karyotàkis va devenir un classique, et plus encore : quelqu'un de « terriblement présent », comme on l'a récemment écrit, près d'un siècle après sa mort. Quelqu'un dont la misère personnelle a été celle de tout un peuple à son époque, mais qui surtout reste d'actualité dans notre temps sans idéaux et sans avenir, en Grèce comme ailleurs en Europe. Les Grecs amateurs de poésie - on sait combien ils sont nombreux - savourent ses poèmes aujourd'hui encore voluptueusement, ou amèrement, ou les deux ensemble. Tous ses poèmes sauf un sont écrits en vers, et traduits de même.
12,00 €