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Littérature

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Ubu roi

Officier du roi dans une Pologne imaginaire, le Père Ubu est un horrible bonhomme et sa femme une gredine : deux personnages comiques, avec leur vocabulaire particulier et leurs pittoresques scènes de ménage. Le texte est enrichi d'une lecture d'image et d'une mise en perspective explorant le mouvement littéraire, le genre, le contexte historique et social, etc.
3,60 €

Un amour

En 1963, plus de vingt ans après la parution de son chef-d'oeuvre Le Désert des Tartares, paraît ce qui restera comme le dernier roman, probablement autobiographique, de Dino Buzzati : Un amour, ou le récit de l'intrusion de la passion, c'est-à-dire du désordre, dans la vie d'un honorable architecte milanais d'une cinquantaine d'années. Le jour où Laïde, jeune prostituée, danseuse et fieffée menteuse, entre dans la vie d'Antonio Dorigo, commence pour lui une descente en enfer. Comme il s'offre aux coups de son bourreau, il nous est livré à nu : pitoyable et tragique, criant, pleurant, s'agitant, possédé d'une folie dans laquelle il se vautre avec désespoir et délices.
10,00 €

Un amour impossible - Suivi de Conférence à New York

Pierre et Rachel vivent une liaison courte mais intense à Châteauroux à la fin des années 1950. Pierre, érudit, issu d'une famille bourgeoise, fascine Rachel, employée à la Sécurité sociale. Il refuse de l'épouser, mais ils font un enfant. L'amour maternel devient pour Rachel et Christine le socle d'une vie heureuse. Pierre voit sa fille épisodiquement. Des années plus tard, Rachel apprend qu'il la viole.
Le choc est immense. Un sentiment de culpabilité s'immisce progressivement entre la mère et la fille. Christine Angot entreprend ici de mettre à nu une relation des plus complexes, entre amour inconditionnel pour la mère et ressentiment, dépeignant sans concession une guerre sociale amoureuse et le parcours d'une femme, détruite par son péché originel : la passion vouée à l'homme qui aura finalement anéanti tous les repères qu'elle s'était construits.
8,60 €

Un artiste du monde flottant

""Gisaburo, dit-il, après un long silence, n'a pas eu la vie drôle. Son talent a complètement périclité. Ceux qu'il aimait sont morts depuis longtemps ou l'ont abandonné. Même du temps de notre jeunesse, c'était déjà un type triste, solitaire". Mori-san marqua une pause. "Mais parfois, nous buvions et nous nous amusions avec les femmes des quartiers de plaisir. C'est ce que les gens appellent le monde flottant : c'était un monde, Ono, dont Gisaburo connaissait toute la valeur". " Le peintre Masugi Ono, vieux maître de l'art officiel nippon, songe à sa jeunesse bohème et se remémore ce "monde flottant" qu'il a tant fréquenté. Confronté à l'émergence d'une nouvelle société ouverte à l'Occident, il interroge son passé et tente de donner un sens à sa vie dans le Japon de l'après-guerre. Evocation d'une vie et d'un monde révolus, réflexion toute en nuances sur la finalité de l'oeuvre d'art, Un artiste du monde flottant est un livre envoûtant.
10,60 €

Un autre m'attend ailleurs

Sélection du Prix Renaudot Essai 2024 Sélection du Prix des Deux Magots 2024 Sélection du Prix Décembre 2024 "Le roman de Christophe Bigot, croyez-moi, va être l'un des événements de cette rentrée littéraire". Jérôme Garcin - Le Nouvel Obs "Christophe Bigot s'est emparé de cette histoire avec une délicatesse et une fougue qui font de son livre un bijou". Claude Arnaud - Le Point "La "romance" se referme, on n'a qu'une hâte, la relire".
L'Express - Marianne Payot "Christophe Bigot décrit avec grâce et loin de tout cliché [... ] les émois d'une écrivaine qu'il connait à merveille". Fabienne Pascaud - Télérama "Un récit passionnant et terrible" Jean-Claude Perrier - Livres Hebdo Le roman-vrai de la passion entre Marguerite Yourcenar, première femme à entrer à l'Académie française, et Jerry Wilson, jeune photographe de quarante-six ans son cadet.
Captivant, subversif et follement romanesque. Au tournant des années 1980, tous les yeux sont rivés sur Marguerite Yourcenar, l'autrice des Mémoires d'Hadrien. Pourtant, que sait-on d'elle ? Qu'elle vit aux Etats-Unis, qu'elle vient de perdre sa compagne, l'Américaine Grace Frick... A près de soixante-seize ans, Yourcenar semble ne plus rien avoir à attendre de la vie. La rencontre de Jerry Wilson va tout changer.
Avec ce photographe américain homosexuel âgé de trente ans commence alors un roman d'amour aussi inattendu que destructeur - la dernière passion d'une grande dame des lettres et d'une grande amoureuse. Né en 1976, Christophe Bigot enseigne la littérature en classes préparatoires. Son premier roman L'Archange et le procureur, paru chez Gallimard, a reçu cinq récompenses dont le Prix Mottart de l'Académie française.
Son dernier roman, Le Château des trompe-l'oeil, primé à La Nuit du Livre, est paru aux Editions de La Martinière, et en poche chez Folio. L'oeuvre de Marguerite Yourcenar a accompagné sa vie d'homme, d'écrivain et de professeur de Lettres depuis les tout premiers moments.
23,00 €

Un autre monde

13,80 €

Un avion sans elle

23 décembre 1980. Un crash d'avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Emilie Vitral. Aujourd'hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu'il s'apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu'il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus qu'un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité... Cet ouvrage a reçu le prix Maison de la presse.
10,60 €

Un Barbare en Asie

«Quand je vis l'Inde, et quand je vis la Chine, pour la première fois, des peuples, sur cette terre, me parurent mériter d'être réels.Joyeux, je fonçai dans ce réel, persuadé que j'en rapportais beaucoup. Y croyais-je complètement ? Voyage réel entre deux imaginaires.Peut-être au fond de moi les observais-je comme des voyages imaginaires qui se seraient réalisés sans moi, ouvre d'«autres». Pays qu'un autre aurait inventés.
J'en avais la surprise, l'émotion, l'agacement.C'est qu'il manque beaucoup à ce voyage pour être réel. Je le sus plus tard. Faisais-je exprès de laisser de côté ce qui précisément allait faire en plusieurs de ces pays de la réalité nouvelle : la politique ? [...]Ce livre qui ne me convient plus, qui me gêne et me heurte, me fait honte, ne me permet de corriger que des bagatelles le plus souvent.Il a sa résistance.
Comme s'il était un personnage.Il a un ton.À cause de ce ton, tout ce que je voudrais en contrepoids y introduire de plus grave, de plus réfléchi, de plus approfondi, de plus expérimenté, de plus instruit, me revient, m'est renvoyé... comme ne lui convenant pas. Ici, barbare on fut, barbare on doit rester.»Henri Michaux.
10,90 €

Un Beau ténébreux

Le roman comprend trois parties ; un prologue, un journal intime qui forme le corps du texte, et un épilogue.

Le prologue évoque le calme d'une plage déserte, au « ciel désespérément immobile », qui va lentement s'animer, comme un « théâtre qu'on rouvre ». Le passage liminaire fait office de présage, annonçant d'abord le désœuvrement, puis l'entrée en scène des acteurs de cette « histoire d'une fascination ».

Gérard est le narrateur du journal ; il y relate les évènements prenant place à l'Hôtel des Vagues, le temps d'un été, sur la plage de Kérantec, une ville fictive dont le nom à une consonance très bretonne. Comme souvent chez Julien Gracq, il s'agit d'attendre l'évènement qui viendra briser l'apparente quiétude des lieux. Ici, le narrateur fait connaissance avec les estivants de l’hôtel, dont il finit par se lasser. Le désœuvrement atteint son paroxysme, et Gérard est sur le point de plier bagage, lorsque Grégory, l'un des membres de la bande de vacanciers, annonce l'arrivée de l'un de ses amis d'enfance. Le narrateur, poussé par une étrange curiosité, décide finalement de rester. Dès son entrée en scène, Allan, le « beau ténébreux », accompagné par Dolorès, impose à tout l’hôtel son irrésistible attraction, et rompt avec la monotonie ambiante. Esprit supérieur et cultivé, athlète charismatique, en toute circonstance imperturbable, Allan devient rapidement le meneur incontesté des estivants, qu'il entraine dans une mystérieuse fascination. Gérard tente en vain de cerner ce personnage qui défie la mort, insouciant, et provoque le scandale partout autour de lui. Alors que l'été touche à sa fin, le mystère reste entier, même si Gérard pressent que l'attitude d'Allan ne peut que cacher quelque sombre dessein. C'est ici que s'achève le journal intime.

L'épilogue relate les derniers événements de l'été. Lors d'un bal costumé célébrant la fin de la saison estivale, Allan et Dolorès revêtent les déguisement des amants de Montmorency, un clin d’œil au poème d'Alfred de Vigny, qui compte l'histoire de « deux jeunes amoureux, décidés à ''en finir avec la vie'' », et qui vont passer un weekend ensemble, avant de se tuer. Finalement, Allan et Christel se suicident.

21,90 €

Un billet d'avion pour l'Afrique

En 1962, Maya Angelou, de passage à Accra avec son fils, tente l'expérience du « retour » en Afrique. À l'époque, le Ghana, dirigé par Kwame Nkrumah, lutte pour l'émancipation du continent noir et fait figure de « terre promise » aux yeux des Noirs américains en quête de leurs racines. L'expérience se révèle difficile pour bien des membres de la diaspora, incapables de communiquer avec les Ghanéens et blessés par l'indifférence ou la méfiance que ceux-ci leur témoignent. Maya, qui trouve un emploi et apprend le fanti, rencontre notamment Malcolm X, Muhammad Ali et W.E.B. Du Bois pendant son séjour. En 1964, plus combative que jamais, elle prendra un billet d'avion pour l'Amérique.Une oeuvre dont le propos sur les identités atteint l'universel et reste d'une actualité brûlante. Éric Paquin, Voir.
9,70 €