banner

Littérature

Trier par
Afficher par page
Voir comme Liste Grille

Etoiles perdues

Comment ne pas être interpellé par l'élan vital qui se dégage des poèmes de Camilla Maria Cederna ? Amour, douleur, colère, désenchantement, joie, espoir indéracinable... Autant de thèmes entrelacés. Par la beauté vibrante de son écriture, la poète transforme les expériences douloureuses en occasions de renaissance et de création. La vie est là. Magnifiquement là.
18,00 €

Etranger dans le mariage

Un jeune garçon en proie au chagrin murmure ses confidences à une carpe. Un couple, victime de ses petits secrets, se retrouve sans le savoir dans le même hôpital. Des serpents buveurs de lait sauvent d'une mort brutale un soldat amoureux... Six nouvelles où vibrent la fantaisie et le réalisme magique du cinéaste, acteur, musicien et écrivain Emir Kusturica. Des histoires où parents et enfants s'affrontent, se protègent et s'aiment. Où les idéaux des uns s'opposent aux chimères des autres. Empreint de souvenirs de l'auteur, profondément marqué par les événements de son pays, ce recueil révèle des personnages hauts en couleur, tantôt burlesques, tantôt tragiques.
7,10 €

Etre sans destin

De son arrestation, à Budapest, à la libération du camp, un adolescent a vécu le cauchemar d'un temps arrêté et répétitif, victime tant de l'horreur concentrationnaire que de l'instinct de survie qui lui fit composer avec l'inacceptable. Parole inaudible avant que ce livre ne la vienne proférer dans toute sa force et ne pose la question de savoir ce qu'il advient, quand l'homme est privé de tout destin, de son humanité.
Imre Kertész ne veut ni témoigner ni "penser" son expérience mais recréer le monde des camps, au fil d'une impitoyable reconstitution immédiate dont la fiction pouvait seule supporter le poids de douleur. Cette oeuvre dont l'élaboration a requis un inimaginable travail de distanciation et de mémoire dérangera tout autant ceux qui refusent encore de voir en face le fonctionnement du totalitarisme que ceux qui entretiennent le mythe d'un univers concentrationnaire manichéen.
10,60 €

Eugène Onéguine

"Placé du côté de la légèreté, du sourire, le roman de Pouchkine est unique dans la littérature russe : il n'apprend pas à vivre, ne dénonce pas, n'accuse pas, n'appelle pas à la révolte, n'impose pas un point de vue, comme le font, chacun à sa façon, Dostoïevski, Tolstoï, ou, plus près de nous, Soljénitsyne et tant d'autres, Tchekhov excepté... En Russie, chacun peut réciter de larges extraits de ce roman-poème qui fait partie de la vie quotidienne. A travers l'itinéraire tragique d'une non-concordance entre un jeune mondain et une jeune femme passionnée de littérature, il est, par sa beauté, par sa tristesse et sa légèreté proprement mozartiennes, ce qui rend la vie vivable."
10,60 €

Eugénie Grandet

Eugénie Grandet, jeune héritière, est prisonnière d'un père avare et despotique capable de sacrifier sa vie, et celle de sa fille, à la soif de l'or. Les illusions se heurtent ici à un monde féroce où l'argent ruine tout. Récit de l'obsession d'un homme et de la fidélité d'une femme, ce roman est aussi le portrait d'une petite ville de province où les puissants règnent en maîtres. Eugénie et son père, décrits avec délicatesse et pénétration, sont parmi les personnages les plus frappants de La Comédie humaine. Eugénie Grandet est le roman de l'or symbole de la vie moderne, qui s'incarne dans le Père Grandet. Il représente une époque où, plus qu'en aucun autre temps, l'argent domine les lois, la politique et les moeurs. C'est aussi le roman d'une autre passion, déçue, celle d'Eugénie pour son cousin qui la trahit. D'abord touchante idylle, leur relation se change vite en drame de l'amour trompé. A la fin, Eugénie est devenue comme son père : elle ne vit plus que pour l'argent – quitte à donner aux bonnes oeuvres. Fin banale et dérisoire, pour une femme "faite pour être magnifiquement épouse et mère", et qui mourra sans amour, sans mari, sans enfant, sans famille. Telle est la destinée véritablement tragique de la pauvre Eugénie, victime de deux pères méchants : l'avare Grandet, qui l'a rendue semblable à lui- même, et le Dieu railleur qui l'a couverte d'or, elle qui ne voulait pas de l'or.
3,60 €

Eureka

E. Allan Poe commence le poème en prose "Eureka : a prose poem" en 1847, après la mort de Virginia, à une époque où il est gravement malade. Il anticipe ce qui sera désigné plus tard comme le big bang et révèle, à sa manière, le secret de l'Univers.
7,40 €

Euripide - Théâtre complet - Tome 1

Andromaque - Hécube - Les Troyennes - Cyclope Euripide n'est pas le fossoyeur de la tragédie antique dénoncé par Nietzsche. Au contraire, l'objet de cette traduction nouvelle est de rendre justice à la force et à l'originalité du dramaturge qui s'est ingénié à exploiter toutes les possibilités de la scène tragique ; de découvrir le penseur qui, ayant pressenti la fin du monde des cités, lieu de naissance de la tragédie athénienne, a su mettre en scène une nouvelle forme du tragique humain ; de rendre hommage, enfin, au poète qui réussit à unir si étroitement puissance critique et puissance tragique ou, pour le dire autrement, Apollon et Dionysos.
12,10 €

Eva

Eva
C'est le réveillon de Noël et Eva n'a pas vraiment l'esprit à la fête. Sortie en boîte de nuit avec son mari, Nikos, qui a disparu avec une blonde à gros mollets, elle est prise de vertige et s'enfuit après un baiser enflammé échangé avec un jeune écrivain.
Dans son errance au coeur des quartiers fantômes du centre d'Athènes, elle rencontre Moïra, prostituée à la sagesse cryptée, le vieux Ramon, l'infantile Titika et Eddy le voleur. Elle écoute, observe et entrevoit cet envers du décor étranger et inquiétant, une Grèce miniature, corrompue et rongée de l'intérieur. Une nuit sans sommeil dont Eva sort les yeux grands ouverts, en attendant la neige.
7,20 €

Exercices de style

Oeuvre ouverte, invitant le lecteur à devenir lui-même « écriveron », Exercices de style est un des livres les plus populaires de Raymond Queneau. Cette édition au tirage limité est augmentée de vingt exercices supplémentaires et de variations publicitaires inédites. « C'est tout de même agréable d'écrire. » Raymond Queneau
7,10 €

Exils

1830 : Occupée depuis 450 ans par les Turcs ottomans, la Grèce obtient enfin son indépendance au bout de dix ans de luttes sanglantes. 1914 : l'Empire ottoman, proche de sa fin, massacre à grande échelle les Arméniens et les Pontiques - des Grecs qui vivaient depuis l'Antiquité, sur la rive sud du Pont-Euxin, l'actuelle Mer Noire. 1938 : de nombreux Pontiques survivants, qui s'étaient autrefois réfugiés dans l'Empire des Tsars, à Soukhoumi en Géorgie, sont sommés, cette fois par les Soviétiques, de s'enrôler dans l'Armée Rouge. Ceux qui refusent ont deux jours pour fuir vers leur "mère-patrie", la Grèce, qu'ils ne connaissent pas. Léontis et Panaïla, un couple de paysans pontiques, et leurs deux jeunes fils, abordent ce pays inconnu, une Grèce très pauvre, qui a déjà dû accueillir un million et demi de réfugiés grecs d'Asie Mineure en 1923. Ils vont affronter la misère et le rejet des autochtones qui ne comprennent pas leur langue, grecque pourtant, mais très éloignée de la langue nationale. Ils s'installent au pied du Mont Olympe pour cultiver du tabac, et grâce à leur travail acharné, acquièrent quelques champs et sortent enfin de la misère. Trois de leurs fils émigrent à l'étranger, comme des centaines de milliers de Grecs, pour connaître une vie meilleure. Destin d'une famille de paysans sous le signe de l'exil, et surtout, portrait d'une femme rebelle, à qui la misère, le dur travail de la terre, les accablantes tâches ménagères et les trop nombreuses grossesses ont "asséché l'âme", mais qui trouve parfois un espace de liberté, seule dans la nature. Un style sobre pour évoquer ces vies où les actes priment sur les sentiments, dont l'expression est souvent vécue comme une faiblesse. Des dialogues minimalistes dans ce monde de "taiseux", qui se parlent bien plus à eux-mêmes qu'aux autres.
15,00 €