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Littérature

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L'art d'aimer

À l'époque d'Auguste, Ovide livre au public romain un texte audacieux, voire scandaleux : L'Art d'aimer, monologue joyeusement cynique d'un expert ès stratégie amoureuse. Le poète se transforme pour l'occasion en précepteur de l'Amour, le temps d'une leçon de séduction éclatante d'esprit et d'humour. Parfois taquin, souvent docte, résolument libre, Ovide prodigue ses conseils, d'abord aux hommes, ensuite aux femmes. De la séduction aux promesses, des astuces aux pièges, mille chemins mènent à la conquête de l'être désiré. L'Art d'aimer a traversé les âges sans prendre une ride, distillant son ironie et dispensant ses enseignements aux Apollons et belles Amazones qui, reconnaissants, n'ont cessé de proclamer depuis : «Ovide était mon Maître !» «Ce qui fait à mes yeux l'originalité et l'agrément de ce poème [...] réside dans l'image sans équivoque qu'il nous donne de la société romaine de son temps. Une société affranchie de bien des préjugés.» Jacques Lacarrière
21,00 €

L'art de perdre

L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ? Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l'Algérie, des générations successives d'une famille prisonnière d'un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d'être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.
22,00 €

L'Art du haïku - Pour une philosophie de l'instant

Saisir la vérité de l’instant, capter le jaillissement de la vie, faire vibrer le présent : telle est la magie du haïku. Renouer le lien primordial avec la nature, cultiver la modestie et la simplicité, rechercher la spontanéité : L’Art du Haïku nous entraîne sur le chemin de cette sagesse qui nous a laissé les textes les plus étonnants de la littérature japonaise et nous démontre toute la modernité de son enseignement. L’enquête de Pascale Senk nous fait découvrir comment la pratique du haïku inspire aujourd’hui, à des adeptes venus de tous horizons, une nouvelle approche de la vie. En introduction aux haïkus les plus emblématiques, la présentation de Vincent Brochard apporte un éclairage historique et littéraire, et constitue une véritable initiation à la visée spirituelle qui est au coeur de cet usage de l’écriture. À la fois essai, guide pratique et anthologie, L’Art du Haïku montre la voie d’un authentique art de vivre.
9,10 €

L'art français de la guerre

"J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails.
Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue".
Alexis Jenni.
10,90 €

L'astragale

" La route est pure et âpre comme un désert ; plus tard, peut-être, calmement, nous aborderons les sentiers magiques..." ; Anne, encore adolescente, a déjà une vie bien remplie. Une enfance trimballée de foyer, la délinquance, la prison. Elle tente l'évasion et en paiera le prix : l'astragale fracturée. Ivre de liberté, elle entame une fuite effrénée. Sa souffrance en bandouillère, son instinct de survie pour boussole, elle sillonne les routes et croise Julien, l'amour, le vrai. Le bonheur semble enfin possible, mais la cavale a ses lois...
9,70 €

L'Atelier Perpétuel: Proses & poésies (1882-1929)

Quand elle rédige ses mémoires, Cléopâtre Bourdelle-Sevastos approche de 80 ans. Ses souvenirs s'apparentent à une conversation, sur le ton de la confidence. Les anecdotes s'enchaînent librement, à partir d'associations dont le fil parfois nous échappe, dans un langage direct, souvent imagé, riche d'expressions savoureuses. Elle raconte avec finesses les années passées auprès de Bourdelle, les journées à l'atelier, les séances de pose, les doutes... Son récit nous introduit dans l'intimité de l'artiste et de ses amis ; Camille Claudel, Isadora Duncan, Anatole France, Aristide Maillol, Auguste Rodin, Sacha Guitry, Henri Bergson, André Suarès, Emile Verhaeren, Paul Valéry, Ambroise Vollard… Ce document exceptionnel sur une vie de création était resté jusqu'à ce jour inédit.

En 1906, Cléopâtre Sevastos fait le voyage d'Athènes à Paris pour étudier la sculpture dans l'atelier d'Antoine Bourdelle, qui l'épousera en 1912. A la fin de sa vie, elle consigne dans un cahier les épisodes majeurs de sa vie aux côtés de l'artiste. Scènes du quotidien, souvenirs de famille, rencontres, forment un témoignage sur cette époque et un portrait du sculpteur.

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24,00 € 16,80 €

L'attaque du moulin

« Il n'y a rien comme l'amour pour donner du courage aux jeunes gens. » Par une belle journée d'été, dans un vieux moulin perdu dans une campagne paisible, le père Merlier s'apprête à célébrer les noces de sa fille. L'insouciance règne et la guerre, qui vient de débuter, semble une affaire de quelques semaines. Mais la brusque réalité ne tarde pas à rattraper les habitants lorsque les Prussiens, vainqueurs de l'Empereur, arrivent aux portes du village... Texte peu connu, L'Attaque du moulin confronte la beauté et la douceur du monde à l'horreur de la guerre. Il a initialement été publié en 1880 dans Les Soirées de Médan, recueil de six nouvelles proposant une vision réaliste de la guerre de 1870.
2,00 €

L'avare

Dans L'Avare, l'argent est le nerf de la guerre. Il détermine les êtres, qu'ils soient vieux ou jeunes, riches ou sans le sou, avares ou prodigues, et s'insinue au coeur des rapports humains. Cette grande comédie créée en 1668 met en scène un univers où tout n'est que contrats, et où tout a un prix : manger, boire, se vêtir, aimer, ne pas mourir ; un monde où les sentiments filiaux sont sapés par le vice pathologique d'un homme qui n'est pas seulement avare, mais aussi convoiteux et paranoïaque. Et le vice aura le dernier mot. L'Avare, pièce morale ? La question mérite d'être posée.
3,00 €

L'avare

"Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! " Vieillard irascible et méprisable, Harpagon s'est laissé consumer par l'appât du gain au point que l'avarice conduit toutes ses relations : c'est un tyran, un égoïste, un paranoïaque sansscrupules, prêt à vendre sa fille et à désargenter son fils pour protéger sa fortune. Quant à sa prétendue attirance pour Mariane, elle ne résistera pas à sa fascination pour l'or... Comédie de caractère inspirée de la pièce La Marmite (Plaute, IIIe siècle av. J. -C.), L'Avare met en scène le pouvoir de l'argent, tout autant capable de dévorer un homme que de détruire les liens familiaux et sociaux. - Objet d'étude : Avec autrui : familles, amis, réseaux- Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes- Prolongement : Molière, inspirant et inspiréClasse de cinquième.
2,30 €

L'avenir dure longtemps

«Il est probable qu'on trouvera choquant que je ne me résigne pas au silence après l'acte que j'ai commis, et aussi le non-lieu qui l'a sanctionné et dont j'ai, suivant l'expression spontanée, bénéficié. Mais si je n'avais pas eu ce bénéfice, j'aurais dû comparaître. Et si j'avais dû comparaître, j'aurais eu à répondre. Ce livre est cette réponse à laquelle autrement j'aurais été astreint. Et tout ce que je demande, c'est qu'on me l'accorde ; qu'on m'accorde maintenant ce qui aurait pu alors être une obligation. Bien entendu, j'ai conscience que la réponse que je tente ici n'est ni dans les règles d'une comparution qui n'a pas eu lieu, ni dans la forme qu'elle y aurait prise. Je me demande toutefois si le manque, passé et à jamais, de cette comparution, de ses règles et de sa forme, n'expose pas finalement plus encore ce que je vais tâcher de dire à l'appréciation publique et à sa liberté. En tout cas je le souhaite. C'est mon sort de ne penser calmer une inquiétude qu'en encourant indéfiniment d'autres.» Par ces mots qui ouvrent L'Avenir dure longtemps, un texte qu'il avait lui-même dactylographié et soigneusement préservé, projetant sa publication de son vivant, Louis Althusser souligne l'enjeu essentiel de ces pages en grande partie rédigées en 1985 : soulever la «pierre tombale du silence» posée sur lui depuis le meurtre de sa femme en novembre 1980. Ce document, unique en son genre, et d'une intensité tragique exceptionnelle, est suivi d'une première esquisse autobiographique, Les Faits, rédigée en 1976. Le texte de ces deux autobiographies a été établi et présenté par Olivier Corpet et Yann Moulier Boutang.
13,80 €