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Littérature

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Le chaudron calciné et autres poèmes (édition bilingue)

Yannis Ritsos a écrit Le chaudron calciné, un long poème emblématique, dans le camps de prisonniers politiques sur l’île de Limnos durant la guerre civile grecque. Le poète, déporté, à la survie et aux len­demains incertains, parle de la prison et de l’exil, de la valeur des compagnons et des camarades ­de luttes, du combattant qui supporte l’emprisonnement et qui ne perd pas espoir, du prisonnier qui continue de rêver dans les conditions les plus angoissantes, de la personne qui ne s’arrête pas de lutter quo­tidiennement. Le poème constitue un hymne aux hommes et femmes qui luttent pour la dignité de l’être humain.
12,00 €

Le chêne de Rhodes

Un cavaliere, un chevalier tel est le titre qui vient spontanément aux lèvres à la lecture des mémoires de Vittorio Alhadeff. De Rhodes – l’île des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem – où il est né en 1904 à l’Argentine, en passant par Paris et Milan, il aura traversé le XXe siècle avec la grâce et l’aisance, le panache et la flamboyance de ceux qui ont vécu une enfance heureuse au sein d’une illustre famille. La dynastie des Alhadeff, de grands banquiers et commerçants juifs, remonte au légendaire Hadji Bohor né en 1793. De génération en génération, la famille étendra son champ d’activité profitant de la tutelle italienne à Rhodes, puis quittant les rives de l’Orient pour les métropoles de l’Occident. Vittorio Alhadeff, formé chez les Frères des écoles chrétiennes, part à la conquête de l’Europe avec une culture classique digne des marchands lettrés du Quattrocento. Sans fausse modestie, il nous fait partager ses rencontres avec le maestro Arturo Toscanini, le Duce Benito Mussolini – auquel il refuse un poste dans la diplomatie – Benedetto Croce qui l’incite à quitter l’Italie fasciste. Ce sera l’occasion d’un nouveau départ à Buenos Aires où, grâce à ses heureuses initiatives, le centre de gravité financier de la famille se déplace. Mais quelque chose s’était brisé entre-temps. De même que Vittorio nous fait partager le ressort intime de l’ascension d’une grande famille, il nous en confie la décadence lorsque s’installe la discorde entre ses membres. On n’aurait pas tout dit si l’on ne soulignait pas l’importance des femmes dans ce récit. On sera tenté de voir dans ces beaux portraits féminins, un reste ineffable de la culture méditerranéenne qui imprègne tout le livre.
20,00 €

Le choeur des femmes

Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de "Médecine de La Femme", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste ! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement.
Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il va m'enseigner mon métier ? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.
12,20 €

Le Cid

Rodrigue et Chimène s'aiment et s'apprêtent à se marier. Mais lorsque le comte de Gomès, le père de Chimène, donne un soufflet à don Diègue, celui de Rodrigue, c'est au jeune homme que revient le devoir de laver, dans le sang, l'outrage fait à son vieux père. Rodrigue a "du coeur ", mais il ne sait que faire : mourir sans offenser Chimène ? Se venger et la perdre ? Cruel dilemme. Le Cid est un poème amoureux.
Corneille raconte l'histoire d'une jeunesse que ses aînés condamnent au renoncement et que les sentiments poussent à la révolte.
2,00 €

Le clan suspendu

Ismène vit parmi les siens dans le Suspend, un village accroché à dix mètres de hauteur. Tous y pratiquent des rites immuables, respectent des traditions bien ancrées - comme celle qui consiste à répéter inlassablement Antigone, la tragédie qu'il leur faut connaître sur le bout des doigts. Surtout, une règle stricte : ne jamais descendre du Suspend, car en bas une créature sanguinaire massacre ceux qui s'aventurent sur son territoire... Quand Hémon, seize ans, décide de contester l'ordre établi, tout bascule. Pour fuir cet univers oppressant et comprendre le sens réel de tout ce qui leur a été inculqué, Ismène va devoir percer le secret qui menace son clan. Un roman profond et addictif, qui n'est pas sans rappeler Sa Majesté des Mouches ou Hunger Games.
7,90 €

Le collaborateur : et autres nouvelles sur la guerre

Les trois nouvelles, extraites du recueil "Servitude et grandeur des Français", dressent un portrait contrasté de la collaboration et de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Avec un dossier pédagogique pour approfondir la lecture et la compréhension des textes.
4,10 €

Le colonel Chabert

Enfant trouvé fasciné par la carrière des armes, Hyacinthe dit Chabert s'est illustré aux premiers rangs de la Grande Armée. Laissé pour mort à Eylau, puis miraculeusement sauvé, il tentera quelques années plus tard de retrouver sa place dans une France bourgeoise qui veut oublier ses héros, auprès d'une femme qui lui doit tout, qui l'a dépouillé et qui le rejette. Nul destin, peut-être, n'éclaire mieux que le sien l'envers de la " comédie humaine ", dans cette tragédie domestique doublée d'un drame social où le sublime côtoie constamment le sordide. " Nous n'oublierons jamais l'entrée pitoyable de Chabert à l'étude Derville éclairée au gaz le matin, avec le déjeuner, réchauffé sur la cheminée, des clercs, des clercs rieurs, insolents et clabaudeurs, Chabert avec ses rides blanches, son vieux carrick, Chabert méprisé, aliéné de cette patrie et de cette femme qu'il continue à aimer, dénoncé de cette société où, bien qu'enfant trouvé, il s'était, si difficilement, fait un nom... Chabert a sa place dans toutes les mémoires, à côté du cousin Pons et du père Goriot, et sur le même rang. Le Colonel Chabert, admirable histoire de revenant. Paul MORAND.
2,90 €

Le Colonel Chabert

Les morts ne devraient jamais resurgir du néant. Après avoir aidé Napoléon à conquérir l'Egypte et l'Europe, le colonel Chabert est porté disparu à la bataille d'Eylau, enseveli sous la neige et un monceau de cadavres. Dix ans plus tard, ce revenant n'est plus qu'un misérable fantôme, un déchu de la société. Chassé de partout, humilié, renié par sa femme, comment pourrait-il retrouver sa place dans la France de la Restauration qui l'assassine une seconde fois ? Sa réapparition gêne trop de monde. Tout conspire à lui refuser sa dignité et son rang. La trahison et l'infamie entraînent le héros vaincu vers l'hospice et la folie. Le destin de ce soldat de l'Empire devient, par le génie de Balzac, une tragédie de tous les temps.
2,20 €

Le colonel Liapkine

Le colonel Liapkine, qui, par son succès à la fois immédiat et durable, assura d’emblée en Grèce le renom de son auteur, semble refuser à dessein à son lecteur étranger les clichés d’un pays de mer et de soleil, d’une population festive et insouciante.
από
15,00 € 11,30 €

Le Colonel Ramollot

Il n'est pas si loin le temps où se moquer d'un militaire, surtout avec des galons, était une tradition solide quoique risquée. On ose moins désormais rire de la formidable bêtise qui semble sourdre naturellement de cette institution qui a érigé le respect des ordres en absolu indépassable. La littérature y a perdu un joli champ de mines déconfites. Qu'on se souvienne alors avec délectation du Colonel Ramollot, cette baderne intégrale qui fit rire les Français pendant quelques décennies grâce à sa capacité à pousser à leur paroxysme les hautes qualités de notre peuple : ignorance abyssale, trivialité du langage, incapacité de raisonner, brutalité instinctive...
Cet imbécile magnifique persuadé d'avoir toujours raison nous réjouit encore, faisant regretter cette belle époque où l'humour n'était pas abandonné aux cyniques provocateurs et bien pensants. Mais s'il faut relire Le Colonel Ramollot c'est qu'il s'agit avant tout d'un livre d'une formidable drôlerie sur le langage et sur la manière de le faire coïncider avec une figure caricaturale. "Au bloc, nom de Dieu ! "
14,90 €