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Littérature

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Les pâturages du ciel

En Californie, entre Salinas et Monterey, des familles de fermiers vivent prospères et paisibles. La terre est riche et facile à travailler, les fruits des jardins sont les plus beaux de Californie. John Steinbeck décrit ces familles avec tendresse et humour. Le même paysage rassemble des personnages très divers qui, sous le même ciel, construisent un rêve intimement mêlé à la terre, aux fleurs, aux animaux, au grand souffle cosmique des saisons.
10,00 €

Les pérégrins

En une multitude de textes courts, Les Pérégrins compose un panorama foisonnant du nomadisme moderne. Routards, mères de famille en rupture de ban, conducteur de ferry qui met enfin le cap sur le grand large... tous et toutes sont aux prises avec leur liberté, mais aussi avec la fuite du temps. Olga Tokarczuk a rassemblé des histoires, des cartes, des images et des situations qui nous questionnent ou nous éclairent sur un monde à la fois connu et absolument mystérieux, mouvant réseau de flux et de correspondances, réel chaotique pourtant non dénué de fils conducteurs.
Et elle nous rappelle ce qui motive avant tout nos pérégrinations : aller à la rencontre d'autres pérégrins. Cet éloge de l'itinérance est une profession de foi originale, amusante et merveilleusement écrite. Le Figaro littéraire. Ce roman baroque se lit comme on explore une ruche : en passant d'une alvéole à l'autre...
10,00 €

Les petites chaises rouges

Dès qu'il franchit le seuil de l'unique pub ouvert dans ce trou perdu d'Irlande, l'étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s'établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d'étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu'elle, tombe sous le charme. L'idylle s'interrompt quand Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il a vécu à Cloonoila sous un faux nom. Inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, il est emmené à La Haye, où il rendra compte de ses crimes. Le titre choisi par Edna O'Brien s'éclaire alors, ainsi que l'introduction rappelant que 11 541 petites chaises rouges avaient été installées à Sarajevo en 2012 pour commémorer la mémoire des victimes du siège. Le vrai sujet de cet extraordinaire roman n'est pourtant pas la guerre civile de Bosnie, ni la figure de Radovan Karadzic, dont il s'inspire. Avec une infinie tendresse et une infinie compassion, la grande romancière irlandaise se penche sur le destin d'une femme ordinaire, que sa naïveté a rendue audacieuse, et dont l'existence a été ravagée pour avoir vécu, sans savoir à qui elle avait affaire, une brève histoire d'amour avec l'un des monstres les plus sanguinaires du XXe siècle. Après l'arrestation de Vlad, il est impossible pour Fidelma de rester en Irlande. Réfugiée à Londres, dans le monde souterrain des laissés-pour-compte, elle vit de petits boulots, hantée par une honte indépassable, et par la terreur. La prose d'Edna O'Brien est éblouissante : comme dans la vie, passant de la romance à l'horreur, d'un lyrisme tremblé au réalisme le plus cru, de la beauté au sentiment d'effroi le plus profond, elle nous donne, avec ce roman de la culpabilité et de la déchéance d'une femme, son absolu chef-d'oeuvre.
23,00 €

Les petites filles et la mort

La vieille Yannou est au chevet de sa petite-fille, âgée de quelques jours à peine et déjà gravement malade. Au fil des heures de veille durant lesquelles elle se remémore sa vie passée, elle découvre qu'elle n'a jamais vécu que dans la servitude. Elle se persuade alors que son devoir est de délivrer - par tous les moyens - les petites filles de l'enfer qui les attend. Ecrit en 1903, Les Petites Filles et la Mort (dont le titre original se traduit par La Meurtrière) est le maître livre de Papadiamantis. Dans une tragédie qui va bien au-delà du tableau de moeurs, il invente une langue somptueuse et propose une réflexion sur la condition féminine, tissée d'obsessions personnelles, qui se révèle d'une inquiétante modernité.
9,40 €

Les petits princes de l'univers : témoignage

Ce récit de vie, qui croise des épisodes historiques, méconnus ou négligés de la Grèce contemporaine, est le premier livre en prose de l'auteur. Elle-même fille d'émigrés politiques grecs que la guerre civile (1946-1949) a obligés à quitter leur pays, Constance Dima aborde le sort de ces enfants, recueillis par les instances officielles des pays d'Europe centrale. Grandissant dans les années 1950 et 1960 dans des orphelinats, anciennement châteaux, elle les appelle à ce titre «petits princes». L'auteur, à la recherche de son identité, invite le lecteur à voyager avec elle par le récit de sa vie-témoin, et à accompagner ainsi la lutte qu'elle mène, dans un cadre historique précis, pour conquérir un équilibre entre sa nature et le monde extérieur, et vivre en harmonie avec le mouvement universel.
13,75 €

Les photographies

«Photographier» signifie, au sens propre, «écrire avec la lumière». C'est là ce que fait Vassilis Vassilikos, soumettant à l'éclairage dru de la connaissance la Ville, «l'anguleuse, la déserte, la perfide dans ses carrefours, la traîtresse dans ses parcs...». Sur cette toile de fond, les rêves, les souvenirs, les images du présent et du passé se superposent et se complètent. La Ville, c'est bien entendu Salonique - où se situaient déjà Z et la Trilogie. Ces Photographies (publiées en 1964, traduites en 1968), dépouillées du folklore local, sont un long poème d'amour pour une femme perdue, pour une ville, pour un pays, la Grèce, où le mot liberté a longtemps eu un sens tragique.
10,60 €

Les poèmes

La vie de Yòrgos Sefèris fut une série d'exils. Forcé de quitter tout jeune sa terre natale d'Asie Mineure, puis devenu diplomate en poste loin de son pays, il y a peu vécu. Pourtant on ne peut guère être plus grec que ce cosmopolite imprégné de culture anglaise et française. Le sujet de sa poésie, ce n'est pas lui-même, mais les Grecs et la Grèce. Un poème de lui, c'est bien souvent, à l'occasion d'une lecture, d'un événement ou de la visite d'un lieu, la rencontre du passé grec antique et de l'actualité du temps.

Sefèris est le chroniqueur par excellence des épreuves de son pays. « Partout dans mes voyages, la Grèce me fait mal » - c'est son vers sans doute le plus célèbre. Il aime sa patrie, qui le désole. Il en parle mieux que personne, avec une tendresse et une lucidité amère également poignantes, dans des poèmes d'une rare splendeur, trop novateurs sans doute : la Grèce l'a très longtemps ignoré avant qu'il devienne, peu avant sa mort, le prix Nobel aidant, une sorte de poète national.

Quant à nous autres francophones... Nous disposons d'une bonne demi-douzaine d'intégrales de Cavàfïs, mais c'est la première fois que se trouvent rassemblés dans notre langue, ici même, tous les poèmes de Sefèris ou presque. Un demi-siècle après sa mort. Ses deux premiers recueils sont ici traduits en français pour la première fois, près de cent ans après leur apparition.

20,00 €

Les Précieuses ridicules

Deux jeunes seigneurs comptent épouser la fille et la nièce du bourgeois Gorgibus. Mais ces dernières les traitent avec mépris, leur reprochant de ne rien connaître à la galanterie romanesque. Piqués au vif, ils décident de leur donner une bonne leçon. Puisque ces demoiselles se targuent de connaître sur le bout des doigts les moindres subtilités des usages courtois, sûrement n'auront-elles aucun mal à différencier un véritable gentilhomme d'un valet travesti...
A leur création en 1659, Les Précieuses ridicules font la célébrité de leur auteur. Molière s'y livre à un portrait au vitriol de deux types sociaux : la précieuse, et sa version masculine, le bel esprit. Derrière un simulacre de galanterie, l'un et l'autre manifestent la même vanité et la même bêtise. La précieuse n'est pas qu'un effet de mode passager : elle est un archétype semblable à celui du snob.
Chacun peut y reconnaître son voisin - et peut-être s'y reconnaître soi-même
3,80 €

Les Présences

Une mère prête à tout pour son enfant découvre que ce qui hante son fils est un passé mystérieux dont elle ignorait tout. Valentine élève seule son petit Milo, onze ans, muet depuis toujours. Un jour, devant une publicité pour la Grèce, l'enfant se met, pour la première fois de son existence, à parler, et dans une langue inconnue, pour tout oublier l'instant d'après et retrouver son mutisme. Personne ne croit Valentine. Ni sa famille ni le père de l'enfant. Seule Jen, sa meilleure amie, ne doute pas de son récit. Devant des photos de la ville de Salonique, l'enfant recommence. Qu'arrive t-il à son fils ? Et pourquoi Salonique, cette ville dont elle ne sait rien, qui lui est en tout point étrangère ? Dans ce roman au décor somptueux, époques et trajectoires de vie se superposent et amènent l'héroïne à exhumer de redoutables secrets de famille. Valentine parviendra-t-elle à libérer sa vie et celle de son fils ? Qui sont donc ces absents qui semblent vouloir communier avec elle et Milo ? Est-il possible que des âmes refusent d'être oubliées ? Jusqu'où portent les blessures de l'Histoire ?
22,90 €