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Vacances dans la réalité

J'écris : "J'étudie ta poésie en cherchant à distinguer sur quel paysage se lève ton rêve à toi. Je me souviens de notre discussion animée au Rijksmuseum d'Amsterdam, devant la Lettre d'amour de Vermeer et je partage en grande partie tes constants efforts pour concevoir ce que tu appelles avec tant de force temps pétrifié de la conscience. Mais l'individualité, pour moi, c'est la conscience aiguë de la façon dont chacun de nous, dans un mouvement perpétuel, cherche à articuler pensées et sentiments. Et de même que le Flamand dans L'art de la peinture soulève le paravent et nous fait visiter son atelier, s'installant même à la place du peintre (tournant le dos au spectateur, il est vrai), nous autres, de même, pourrions ouvrir notre atelier, pour qu'apparaisse plus clairement dans quelles conditions précises nous constituons, avec des mots instables et insaisissables, la conscience. Nous commençons sans savoir ce que l'esprit recueillera de l'écoulement étincelant des choses - ni ce qu'ont laissé les vagues derrière elles aux premières lueurs du jour. Mais il est juste d'avancer avant de renoncer à la beauté. Le bijou que tu tiens entre tes mains demande à présent justice. Regarde-le tant qu'il brille encore".
14,00 €

Victoria n'existe pas

Ce pourrait être ici ou ailleurs. C'est en Grèce à l'heure d'une crise que la société ne supporte pas. Deux inconnus se rencontrent dans un train en direction d'Athènes. L'un déverse brutalement son quotidien : les étrangers et la pauvreté ont envahi son quartier, Victoria, et il a même imaginé une «solution finale» au problème. Victoria dont le passé resurgit à travers quelques monologues entrecoupant son récit. Peur, résignation ou apathie, l'autre voyageur oscille, quasi silencieux, entre voyeurisme et politiquement correct.
11,50 €

Vie et mort de Karavélas

Vieillard hargneux et lubrique, Thomas Kapsalis est surnommé "Karavétas" ou "le bourreau" par la communauté villageoise. A la mort de sa femme et en attendant la sienne, Karavélas a l'intention de vivre pleinement, au mépris des conventions sociales. Dévoré par une passion érotique non réciproque pour sa voisine Maria et rendu amer par l'hypocrisie de ceux qui espèrent hériter de lui, il se transforme volontairement en une brute démoniaque - jusqu'à accomplir la prophétie de son sobriquet. Tableau dévastateur du monde paysan et des sociétés fermées où le mal se propage à grande vitesse, ce texte étonnant frappe par l'intransigeance de son naturalisme : il ne s'agit pas de juger les protagonistes mais d'assister à leur déclin moral, et de souffrir pour eux. Ecrit en 1920, Vie et Mort de Karavélas est l'un des ouvrages les plus importants de la littérature grecque moderne, resté inédit en français jusqu'à ce jour.
11,50 €

Voie privée

10,20 €

Week-end avec Hellènes

Une nouvelle remplie d'homophonies et de jeux de mots.
4,00 €

Zigzags dans les orangers

Un été en Grèce de nos jours. Deux lieux : Athènes, un village en bord de mer. Cinq personnages principaux : une femme gravement malade à l'hôpital ; son frère, un jeune oisif ; un infirmier mal dans sa peau ; une très jeune fille révoltée ; un oiseau qui parle. L'action les rapproche peu à peu, passant de l'un à l'autre en zigzag, toute en détours imprévus, changements de rythme et contre-pieds. Les personnages se font ou se défont tour à tour au fil de cette narration complexe, fuyante, mais en même temps claire et lisible, qui offre un portrait finement observé de la société contemporaine grecque à travers un récit en apparence extravagant. Car l'ange du bizarre et le démon de l'absurde hantent ces pages inquiétantes, cette histoire éclatée comme les morceaux d'un puzzle, pleine d'une violence contenue, sournoise, qui parfois déflagre en brefs éclats. Mais l'humour est très présent lui aussi, dans toutes les nuances, du plus subtil au grotesque le plus trash, accompagné souvent par une tendresse discrète, douce-amère. Zigzags dans les orangers a obtenu le prix du roman de la revue Diavazo en 2000.
20,70 €