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14

"Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux d'entre eux. Reste à savoir s'ils vont revenir. Quand. Et dans quel état." Ainsi Jean Echenoz résume-t-il son roman. C'est un peu comme cela aussi qu'il nous fait entrer dans la guerre : simplement, pas d'éloquence, pas de sentiments. Pourtant nous y sommes, et comme jamais : le poids écrasant du sac, les premiers avions de combat, le bruit, la nuit, la douleur, la vermine, les exécutions "pour l'exemple"...
et l'arrière, ce monde étrange où les femmes ne côtoient plus que des enfants, des infirmes et des vieillards. Non, tout n'avait pas été écrit sur cette guerre. Le texte intégral annoté ; Cinq questionnaires d'analyse de l'oeuvre ; un dossier "Spécial bac" proposant deux sujets d'écrit et deux sujets d'oral ; un entretien exclusif avec Jean Echenoz ; une présentation du contexte de la Grande Guerre ; le genre de l'oeuvre et sa place dans l'histoire littéraire.
3,50 €

14 Juillet

Tout commence par une folie. Le 28 avril 1789, quelques jours avant l'ouverture des états généraux, les ouvriers de la manufacture royale, menacés d'une baisse de salaire, mettent à sac la folie Titon. Moins de trois mois passent. Au matin du 14 juillet, le peuple de Paris se soulève, la Bastille doit rendre gorge. Une myriade d'émeutiers, hommes et femmes, donnent chair à la révolte à coup de petits héroïsmes, morceaux de bravoure prosaïques : charrier des planches de bois, rouler les canons sur le pavé, soigner les blessés, encourager les uns, vilipender les autres, cogner, vociférer, mettre le feu aux poudres...
Parce que c'est depuis la foule sans nom que l'on comprend le soulèvement d'un peuple, Eric Vuillard déploie une narration collective composée de figures singulières, entraînées dans ce formidable élan qu'est la prise de la Bastille. Ses miniatures éclatantes forment une fresque magistrale qui redonne vie à cette grande journée pétrifiée par le temps. Un livre flamboyant, où notre fête nationale retrouve sa beauté tumultueuse.
9,10 €

A la recherche du temps perdu - A l'ombre des jeunes filles en fleurs . Volume 1

En vacances à Balbec, le narrateur, adolescent, ressent ses premiers émois amoureux et artistiques. Il y rencontre Albertine. Texte établi d'après l'édition originale et annoté. Prix Goncourt 1919.
9,20 €

A la recherche du temps perdu : Le côté de Guermantes - T.1

Après les déceptions d'A l'Ombre des jeunes filles en fleurs, Le Côté de Guermantes, versant opposé du Côté de chez Swann, est encore un roman de la désillusion. Introduit dans le monde des Guermantes - auréolé depuis l'enfance des couleurs du mythe -, le narrateur prend progressivement et douloureusement conscience de la non-coïncidence des noms et des personnes, que seul l'écrivain qu'il deviendra parviendra après coup à réconcilier.
10,30 €

A la recherche du temps perdu : Le côté de Guermantes - T.2

«Etait-ce vraiment à cause de dîners tels que celui-ci que toutes ces personnes faisaient toilette et refusaient de laisser pénétrer des bourgeoises dans leurs salons si fermés ? Pour des dîners tels que celui-ci ? Pareils si j'en avais été absent ? J'en eus un instant le soupçon, mais il était trop absurde. Ainsi s'interroge le narrateur, au sortir d'un diner chez la duchesse de Guermantes, qui lui a fait la surprise de l'inviter. De la mort de la grand-mère à l'annonce de celle de Swann, visites et surprises se succèdent dans ce volume où l'on découvre que le paillasson du vestibule des Guermantes n'était pas le seuil mais «le terme du monde enchanté des noms». Au cours de divers déplacements en voiture, le narrateur réfléchit à la place que les heures perdues dans le monde devront tenir dans l'œuvre à faire. Et c'est dans le salon des Guermantes qu'il élabore une théorie de la composition qui semble bien être celle de A la recherche du temps perdu.
10,30 €

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe - T.3-2 - Albertine disparue

Albertine disparue est le dernier volume revu et remanié par Proust avant sa mort. Prévu d'abord sous le titre La Fugitive, comme le pendant de La Prisonnière, il présente la fin de l'épisode d'Albertine: sa fuite, sa mort, le chagrin, puis l'oubli. Le huis-clos de La Prisonnière s'achève, non sur l'apaisement, mais sur une multiplication des regrets et des enquêtes posthumes. Un long passage conduit Marcel à Venise, depuis toujours cité de ses désirs, maintenant univers thématique dense où nous retrouvons sa mère, Mme de Villeparisis et M. de Norpois. Il s'y livre à la fois à l'éblouissement esthétique et à de nouvelles poursuites amoureuses. À la fin de sa vie, Proust songeait à développer ses recherches sur l'homosexualité dans un Sodome et Gomorrhe IV, un Sodome et Gomorrhe V et au-delà, avant d'en arriver au Temps retrouvé. D'où les remaniements profonds - allant jusqu'à l'étonnante suppression des deux-tiers du volume - qu'il fit subir à Albertine disparue, sans pouvoir les conduire à leur terme. Nous donnons de cette partie l'édition qui nous paraît la plus plausible, comprenant le texte initialement prévu et faisant apparaître clairement les modifications apportées dans les derniers jours.
10,40 €

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe - Tome 1

"Nous entendions la voix de M. de Charlus tout près de nous : "Comment ? vous vous appelez Victurnien, comme dans Le Cabinet des Antiques", disait le Baron pour prolonger la conversation avec les deux jeunes gens. "De Balzac; oui", répondit l'aîné des Surgis qui n'avait jamais lu une ligne du romancier, mais à qui son professeur avait signalé, il y avait quelques jours, la similitude de son prénom avec celui de d'Esgrignon. Mme de Surgis était ravie de voir son fils briller et M. de Charlus extasié devant tant de science."
8,10 €

A la recherche du temps perdu : Sodome et Gomorrhe - Tome 2

«Au nombre des habitués de Mme Verdurin, et le plus fidèle de tous, comptait maintenant depuis plusieurs mois M. de Charlus. Régulièrement, trois fois par semaine, les voyageurs qui stationnaient dans les salles d'attente ou sur le quai de Donciéres-Ouest voyaient passer ce gros homme aux cheveux gris, aux moustaches noires, les lèvres rougies d'un fard qui se remarque moins à la fin de la saison que l'été où le grand jour le rendait plus cru et la chaleur à demi liquide. Tout en se dirigeant vers le petit chemin de fer, il ne pouvait s'empêcher (seulement par habitude de connaisseur, puisque maintenant il avait un sentiment qui le rendait chaste ou du moins, la plupart du temps, fidèle) de jeter sur les hommes de peine, les militaires, les jeunes gens en costume de tennis, un regard furtif, à la fois inquisitorial et timoré, après lequel il baissait aussitôt ses paupières sur ses yeux presques clos avec l'onction d'un ecclésiastique en train de dire son chapelet, avec la réserve d'une épouse vouée à son unique amour ou d'une jeune fille bien élevée.»
9,80 €

A quatre mains

Yolaine, la trentaine, apprend que sa mère est atteinte d'une maladie incurable. L'annonce vient bouleverser l'équilibre fragile de sa vie, et son rapport aux autres. La maladie lui prend sa mère mais lui rend sa soeur, Armelle, qu'elle n'avait jusque-là pas eu l'autorisation d'aimer. Comme dans un jeu de piste entre la France et la Grèce, des indices sur les non-dits de sa famille et sur la complexité des êtres humains qui la composent sont disséminés tout au long des chapitres. Au fil des pages, les vérités préétablies qui jalonnent l'existence de Yolaine volent en éclat, tandis que sa soeur se révèle être un personnage solaire.
19,00 €

A son image

Par une soirée d'août, Antonia, une jeune photographe, trouve la mort sur une route de Calvi. L'office funèbre de la défunte sera célébré par un prêtre qui n'est autre que son oncle et parrain, lequel, pour faire rempart à son infinie tristesse, s'est promis de s'en tenir strictement aux règles édictées par la liturgie. Mais, dans la fournaise de la petite église, les images déferlent de toutes les mémoires, reconstituant la trajectoire de l'adolescente, de la jeune fille qui, au milieu des années 1980, s'est jetée dans les bras d'un trop séduisant militant nationaliste avant de se résoudre à travailler pour un quotidien local.
Et d'enfin se décider à partir, en 1991, pour l'ex-Yougoslavie, attirée comme tant d'autres avant elle dans le champ magnétique de la guerre. De l'échec de l'individu à l'examen douloureux des apories de toute représentation, Jérôme Ferrari explore, avec ce roman bouleversant d'humanité, les liens ambigus qu'entretiennent l'image, la photographie, le réel et la mort.
9,40 €