banner

Λογοτεχνία

Ταξινόμηση
Εμφάνιση ανά σελίδα
Προβολή ως Λίστα Πλέγμα

Un artiste du monde flottant

""Gisaburo, dit-il, après un long silence, n'a pas eu la vie drôle. Son talent a complètement périclité. Ceux qu'il aimait sont morts depuis longtemps ou l'ont abandonné. Même du temps de notre jeunesse, c'était déjà un type triste, solitaire". Mori-san marqua une pause. "Mais parfois, nous buvions et nous nous amusions avec les femmes des quartiers de plaisir. C'est ce que les gens appellent le monde flottant : c'était un monde, Ono, dont Gisaburo connaissait toute la valeur". " Le peintre Masugi Ono, vieux maître de l'art officiel nippon, songe à sa jeunesse bohème et se remémore ce "monde flottant" qu'il a tant fréquenté. Confronté à l'émergence d'une nouvelle société ouverte à l'Occident, il interroge son passé et tente de donner un sens à sa vie dans le Japon de l'après-guerre. Evocation d'une vie et d'un monde révolus, réflexion toute en nuances sur la finalité de l'oeuvre d'art, Un artiste du monde flottant est un livre envoûtant.
10,60 €

Un autre monde

13,80 €

Un avion sans elle

23 décembre 1980. Un crash d'avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Emilie Vitral. Aujourd'hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu'il s'apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu'il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus qu'un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité... Cet ouvrage a reçu le prix Maison de la presse.
10,60 €

Un Barbare en Asie

«Quand je vis l'Inde, et quand je vis la Chine, pour la première fois, des peuples, sur cette terre, me parurent mériter d'être réels.Joyeux, je fonçai dans ce réel, persuadé que j'en rapportais beaucoup. Y croyais-je complètement ? Voyage réel entre deux imaginaires.Peut-être au fond de moi les observais-je comme des voyages imaginaires qui se seraient réalisés sans moi, ouvre d'«autres». Pays qu'un autre aurait inventés.
J'en avais la surprise, l'émotion, l'agacement.C'est qu'il manque beaucoup à ce voyage pour être réel. Je le sus plus tard. Faisais-je exprès de laisser de côté ce qui précisément allait faire en plusieurs de ces pays de la réalité nouvelle : la politique ? [...]Ce livre qui ne me convient plus, qui me gêne et me heurte, me fait honte, ne me permet de corriger que des bagatelles le plus souvent.Il a sa résistance.
Comme s'il était un personnage.Il a un ton.À cause de ce ton, tout ce que je voudrais en contrepoids y introduire de plus grave, de plus réfléchi, de plus approfondi, de plus expérimenté, de plus instruit, me revient, m'est renvoyé... comme ne lui convenant pas. Ici, barbare on fut, barbare on doit rester.»Henri Michaux.
10,90 €

Un Beau ténébreux

Le roman comprend trois parties ; un prologue, un journal intime qui forme le corps du texte, et un épilogue.

Le prologue évoque le calme d'une plage déserte, au « ciel désespérément immobile », qui va lentement s'animer, comme un « théâtre qu'on rouvre ». Le passage liminaire fait office de présage, annonçant d'abord le désœuvrement, puis l'entrée en scène des acteurs de cette « histoire d'une fascination ».

Gérard est le narrateur du journal ; il y relate les évènements prenant place à l'Hôtel des Vagues, le temps d'un été, sur la plage de Kérantec, une ville fictive dont le nom à une consonance très bretonne. Comme souvent chez Julien Gracq, il s'agit d'attendre l'évènement qui viendra briser l'apparente quiétude des lieux. Ici, le narrateur fait connaissance avec les estivants de l’hôtel, dont il finit par se lasser. Le désœuvrement atteint son paroxysme, et Gérard est sur le point de plier bagage, lorsque Grégory, l'un des membres de la bande de vacanciers, annonce l'arrivée de l'un de ses amis d'enfance. Le narrateur, poussé par une étrange curiosité, décide finalement de rester. Dès son entrée en scène, Allan, le « beau ténébreux », accompagné par Dolorès, impose à tout l’hôtel son irrésistible attraction, et rompt avec la monotonie ambiante. Esprit supérieur et cultivé, athlète charismatique, en toute circonstance imperturbable, Allan devient rapidement le meneur incontesté des estivants, qu'il entraine dans une mystérieuse fascination. Gérard tente en vain de cerner ce personnage qui défie la mort, insouciant, et provoque le scandale partout autour de lui. Alors que l'été touche à sa fin, le mystère reste entier, même si Gérard pressent que l'attitude d'Allan ne peut que cacher quelque sombre dessein. C'est ici que s'achève le journal intime.

L'épilogue relate les derniers événements de l'été. Lors d'un bal costumé célébrant la fin de la saison estivale, Allan et Dolorès revêtent les déguisement des amants de Montmorency, un clin d’œil au poème d'Alfred de Vigny, qui compte l'histoire de « deux jeunes amoureux, décidés à ''en finir avec la vie'' », et qui vont passer un weekend ensemble, avant de se tuer. Finalement, Allan et Christel se suicident.

21,90 €

Un billet d'avion pour l'Afrique

En 1962, Maya Angelou, de passage à Accra avec son fils, tente l'expérience du « retour » en Afrique. À l'époque, le Ghana, dirigé par Kwame Nkrumah, lutte pour l'émancipation du continent noir et fait figure de « terre promise » aux yeux des Noirs américains en quête de leurs racines. L'expérience se révèle difficile pour bien des membres de la diaspora, incapables de communiquer avec les Ghanéens et blessés par l'indifférence ou la méfiance que ceux-ci leur témoignent. Maya, qui trouve un emploi et apprend le fanti, rencontre notamment Malcolm X, Muhammad Ali et W.E.B. Du Bois pendant son séjour. En 1964, plus combative que jamais, elle prendra un billet d'avion pour l'Amérique.Une oeuvre dont le propos sur les identités atteint l'universel et reste d'une actualité brûlante. Éric Paquin, Voir.
9,70 €

Un brillant avenir

En 1958, malgré l'opposition de ses parents, Elena épouse Jacob, un Juif. Elle réalise son rêve : quitter la Roumanie communiste et antisémite de Ceausescu et émigrer aux Etats-Unis. Elle s'y fait appeler Helen et rompt avec son passé. Mais, vingt ans plus tard, elle se retrouve confrontée à une réalité qui lui échappe : l'indépendance de ce fils à qui elle a tout sacrifié, et qui épouse Marie, une Française. Compte-t-il partir à son tour ? Helen n'aime pas la jeune femme, qu'elle trouve égoïste et arrogante. Marie a peur de cette belle-mère dont le silence recèle une hostilité croissante. Pourtant, entre ces deux femmes que tout oppose - leur origine, leurs valeurs et leur attachement au même homme -, quelque chose grandit qui ressemble à de l'amour.
10,60 €

Un capitaine sans importance

Dans les années 1980, l'Union Soviétique occupe l'Afghanistan. Le capitaine Romanov dirige une division de l'Armée rouge. Les batailles se succèdent, de plus en plus sanglantes, et Romanov ne peut s'empêcher de penser que cette guerre est injuste. Ni d'admirer en secret le commandant ennemi qui le traque dans le but de l'assassiner.
8,30 €

Un cas intéressant : pièce en deux parties et onze tableaux

« Si je devais venir en tant que malade, je vous avoue que je viendrais sans enthousiasme. Mais venir en touriste, c'est autre chose. » Ainsi Giovanni Corte, industriel important et toujours pressé, consent-il à pénétrer dans la clinique du mystérieux professeur Schroeder. Admis au dernier étage, celui des cas bénins, il va devoir, pour des raisons diverses, descendre progressivement aux étages inférieurs. Le mal dont il souffre évoque celui d'Ivan Ilitch, le héros de Tolstoï; les médecins ont des traits du docteur Knock de Jules Romains ; la clinique elle-même pourrait avoir été conçue par Kafka. L'absurde est-il ici la somme des petites absurdités de l'existence, qui prêtent à sourire, ou le nom dont on désigne l'énigme de la mort ?
Auteur célèbre du Désert des Tartares, Dino Buzzati était moins connu, comme dramaturge. Dans Un caso clinico, Camus a trouvé un écho à la pensée dont il avait nourri treize ans plus tôt Le Mythe de Sisyphe et L'Etranger. L'adaptation qu'il propose de la « comédie » de Buzzati côtoie aussi parfois les tentatives contemporaines du théâtre de l'absurde; mais il était d'une inspiration trop classique et trop grave pour y succomber tout à fait.
6,60 €

Un célibataire

"Personne n'est fait pour se comprendre." Si une phrase devait résumer ce roman peu connu de l'auteur du célèbre Mes amis, ce serait bien celle-ci. Le protagoniste, un retraité enrichi qui cultive un vague ennui sur la Côte d'Azur, courtise les dames sans jamais vraiment saisir à qui il a affaire, persuadé que l'amour est un dû dont on ne saurait le priver trop longtemps. Don Juan aux petits pieds, il a le don de s'empêtrer dans des intrigues qui lui échappent.
9,20 €