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Βιογραφία

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La nuit de Maritzburg

En 1893, une entreprise indienne propose à Mohandas Karamchand Gandhi, tout jeune avocat, de se rendre en Afrique du Sud pour y défendre ses intérêts. Gandhi accepte. L'arrivée dans ce pays inconnu va bouleverser définitivement sa vie. Sa découverte de l'apartheid, de l'humiliation systématique des autochtones, va décider de son combat acharné contre la discrimination dont sont victimes ses compatriotes indiens.
C'est là qu'il expérimentera une arme redoutable : la non-violence. C'est aussi sur cette terre brutale qu'il rencontre Hermann Kallenbach, un architecte juif allemand, avec lequel s'instaure une intimité précieuse, intense, forte comme une passion, digne d'un amour vrai. Gilbert Sinoué dévoile dans ce roman magistral, un visage méconnu de Gandhi et nous fait découvrir comment le petit avocat timide et si «british», est devenu le Mahatma, la Grande Ame.
8,00 €

La peau et les os : les souffrances de la captivité

L'auteur est né en 1902 en Charente. Professeur dans les écoles normales d'instituteurs, il fut mobilisé en 1939, capturé et prisonnier en Allemagne. Voici le témoignage de ces années, précédemment publié en 1949.
4,80 €

La position de la cuillère - Et autres bonheurs impertinents

Et si Deborah Levy nous ouvrait les portes de sa bibliothèque personnelle ? Si elle nous emmenait à la découverte des artistes qui l'inspirent et la secouent ? Et si, en passant, elle nous livrait une anecdote savoureuse impliquant les petites cuillères, son voisin de palier et Nietzsche ? Tour à tour jeune femme aux yeux noircis de khôl, ses fidèles creepers aux pieds pour arpenter le Londres underground des années 1970, déjà fascinée par Colette et Simone de Beauvoir, amante féministe relisant Marguerite Duras et Sigmund Freud et Violette Leduc et Roland Barthes, voyante lorsqu'il s'agit de scruter l'âme des artistes qui l'obsèdent - Edouard Manet, Lee Miller, Francesca Woodman -, à l'affût du monde sous toutes ses coutures - technologie, pandémie, gastronomie...
- Deborah Levy nous livre au fil de ces textes réjouissants, rassemblés ici pour la toute première fois, un véritable traité de l'indiscipline et une plongée revigorante dans l'intimité loufoque et érudite d'une écrivaine majeure.
21,30 €

La semaison. Carnets 1954-1979

"Beauté : perdue comme une graine livrée aux vents, aux orages, ne faisant nul bruit, souvent perdue, toujours détruite ; mais elle persiste à fleurir, au hasard, ici, là, nourrie par l'ombre, par la terre funèbre, accueillie par la profondeur. Légère, frêle, presque invisible, apparemment sans force, exposée, abandonnée, livrée, obéissante - elle se lie à la chose lourde, immobile ; et une fleur s'ouvre au versant des montagnes.
Cela est. Cela persiste contre le bruit, la sottise, tenace parmi le sang et la malédiction, dans la vie impossible à assumer, à vivre ; ainsi, l'esprit circule en dépit de tout, et nécessairement dérisoire, non payé, non probant. Ainsi, ainsi faut-il poursuivre, disséminer, risquer des mots, leur donner juste le poids voulu, ne jamais cesser jusqu'à la fin - contre, toujours contre soi et le monde, avant d'en arriver à dépasser l'opposition, justement à travers les mots - qui passent la limite, le mur, qui traversent, franchissent, ouvrent, et finalement parfois triomphent en parfum, en couleur - un instant, seulement en un instant".
Il ne s'agit donc nullement ici d'un journal intime. Plutôt de carnets de croquis où se seraient déposées quelques traces (de promenades, de rencontres, de lectures, de rêves), mais dont l'auteur aurait pris soin, ensuite, d'arracher les feuillets qui lui auraient paru sans vie. Un recueil de graines légères, pour replanter, essayer de replanter "la forêt spirituelle", Philippe Jaccottet.
25,30 €

La très mirifique et déchirante histoire de l'homme qui inventa le livre de poche

Lorsqu'Emanuel Haldeman-Julius se noie dans la piscine de son jardin le 31 juillet 1951, il est perçu comme un homme fini. Accusé de communisme par la presse américaine et mis sous surveillance par le FBI de J. Edgar Hoover, il vient de perdre un procès pour évasion fiscale et risque la prison. Compte tenu de l'atmosphère qui prévalait en ces temps de guerre froide, on murmura dans les cours d'écoles qu'Haldeman-Julius avait été assassiné car il était un espion soviétique¿ ; les adultes, quant à eux, tablaient sur un suicide - quoique le seul mot qu'il eût laissé fût une mauvaise blague à l'attention de sa femme. Une fin étrange pour un homme qui, en seulement trente ans, était devenu l'un des éditeurs les plus prolifiques de l'histoire des Etats-Unis, diffusant environ 300 millions d'exemplaires de ses "¿Petits livres bleus¿" aux lecteurs américains des classes ouvrière et moyenne. Vendus au prix modique de 5 cents et conçus pour tenir dans une poche de pantalon.
3,90 €

La Vie vagabonde - Carnets de route 1960-2010

Cinquante années durant, Lawrence Ferlinghetti voyage d'un bout à l'autre de la planète, les poches remplies de carnets et de bouts de crayon. De La Havane à l'Australie, des plages de Bélize aux pavés de Paris, du Transsibérien au Nicaragua - Ferlinghetti est partout, tout le temps, et chante avec passion les mille et un visages de l'humanité. Tour à tour lyrique, drôle, féroce ou halluciné, ce journal de bord nous livre le témoignage d'un homme profondément engagé qui a traversé le siècle et, à lui seul, le résume. Lawrence Ferlinghetti (1919-2021) est un poète, éditeur, libraire, peintre, militant et voyageur. Légende de la Beat Generation, il est le fondateur de la mythique librairie City Lights à San Francisco qui fut le laboratoire d'où jaillirent les oeuvres de Kerouac, Corso, Ginsberg et consorts. " Inspirés et sensuels, les carnets intimes de Ferlinghetti se lisent comme une lettre ouverte au lecteur. On y entend sa voix distinctive, celle d'un baladin de l'Amérique. " Patti Smith Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard
13,80 €

L'affaire Kravtchenko

J'ai choisi la liberté, l'ouvrage du dissident soviétique V. A. Kravtchenko, paraît en France en 1947 avec le même immense succès que dans le reste du monde occidental. Peu de temps après, l'hebdomadaire procommuniste Les Lettres françaises publie un article accusant Kravtchenko de ne pas en être le véritable auteur et d'avoir été piloté par les services secrets américains. L'intéressé porte plainte immédiatement pour diffamation. Quand s'ouvre le procès, le 24 janvier 1949, il apparaît tout de suite qu'il va tourner au procès du régime soviétique et que la question de fond qui est posée là est celle de l'existence de camps de concentration en URSS, d'où de violents débats et des dépositions passionnantes, auxquels assistait pour un journal de l'émigration russe la jeune Nina Berberova. Son témoignage brille par la rigueur du compte rendu, l'acuité du regard et l'efficacité du style.
10,60 €

L'avenir dure longtemps

«Il est probable qu'on trouvera choquant que je ne me résigne pas au silence après l'acte que j'ai commis, et aussi le non-lieu qui l'a sanctionné et dont j'ai, suivant l'expression spontanée, bénéficié. Mais si je n'avais pas eu ce bénéfice, j'aurais dû comparaître. Et si j'avais dû comparaître, j'aurais eu à répondre. Ce livre est cette réponse à laquelle autrement j'aurais été astreint. Et tout ce que je demande, c'est qu'on me l'accorde ; qu'on m'accorde maintenant ce qui aurait pu alors être une obligation. Bien entendu, j'ai conscience que la réponse que je tente ici n'est ni dans les règles d'une comparution qui n'a pas eu lieu, ni dans la forme qu'elle y aurait prise. Je me demande toutefois si le manque, passé et à jamais, de cette comparution, de ses règles et de sa forme, n'expose pas finalement plus encore ce que je vais tâcher de dire à l'appréciation publique et à sa liberté. En tout cas je le souhaite. C'est mon sort de ne penser calmer une inquiétude qu'en encourant indéfiniment d'autres.» Par ces mots qui ouvrent L'Avenir dure longtemps, un texte qu'il avait lui-même dactylographié et soigneusement préservé, projetant sa publication de son vivant, Louis Althusser souligne l'enjeu essentiel de ces pages en grande partie rédigées en 1985 : soulever la «pierre tombale du silence» posée sur lui depuis le meurtre de sa femme en novembre 1980. Ce document, unique en son genre, et d'une intensité tragique exceptionnelle, est suivi d'une première esquisse autobiographique, Les Faits, rédigée en 1976. Le texte de ces deux autobiographies a été établi et présenté par Olivier Corpet et Yann Moulier Boutang.
13,80 €

Le carnet retrouvé de monsieur Max

1943, à Saint-Benoît-sur-Loire. Dans sa chambre, Max Jacob attend l'heure de son arrestation en écrivant dans un carnet ses angoisses, ses rêves et ses colères face aux dérèglements du monde qui l'entoure. Ce journal le suivra en prison et jusqu'à ses dernières heures à Drancy. L'auteur se glisse dans la peau du poète pour raconter l'horreur du camp et la barbarie de cet univers où règne la folie.
15,50 €

Le pain nu

Une famille, dans le Maroc des années 1940, quitte le Rif pour Tanger. L'exil, pour le narrateur, commence sous l'écrasante tutelle du père, auquel ses enfants vouent une haine sans partage. Mais le jeune homme s'éloigne bientôt des siens. Il connaît la famine, les nuits à la belle étoile et découvre la délinquance, la sexualité, la prison, la politique.
7,90 €