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Jours d'Alexandrie

Symphonie historique, érotique, Jours d'Alexandrie nous immerge dans la première moitié du XXe siècle. Où qu'ils soient, ses multiples personnages gardent un lien viscéral avec Alexandrie, Babel des temps modernes. Trois figures emblématiques en sont les chefs d'orchestre : Antonis Hàramis, le Grec issu des milieux pauvres d'Athènes, devenu l'industriel du tabac le plus riche d'Égypte, Élias Khoùri, le «Libanais» manipulateur et polyglotte, et Yvette Santon, sa complice, une femme libre d'origine française... Chronique de trois générations, chacune épouse une période de l'histoire mondiale, jusqu'à l'accession au pouvoir de Nasser et les nationalisations qui s'ensuivent...
27,60 €

L’autre ennemi

En Grèce, le passé ne passe pas. Les années les plus noires du pays ne cessent de hanter les livres qu’on écrit là-bas, aujourd’hui encore, même quand leurs auteurs ne les ont pas vécues. L’Occupation allemande, qui fut plus terrible encore que chez nous — des milliers d’Athéniens moururent de faim —, est décrite ici par Elissàvet Chronopoùlou, née quinze ans après, avec une précision si terrible qu’on croirait qu’elle y était. 
Les désastres de la guerre — la faim, la mort, l’humiliation—, chaque histoire en éclaire une nouvelle facette, nous fait quasiment toucher, flairer toutes ces douleurs ; la mort nous colle aux doigts, littéralement. Mais le pire, c’est le désastre en nous-mêmes. L’ennemi qui occupe le pays s’en ira un jour, mais les dégâts provoqués en nous par la guerre, eux, resteront. L’autre ennemi, le plus terrible, est au fond de nous : c’est la peur qui nous ronge, la souffrance qui nous rend insensible à celle des autres, la « régression collective », le « retour à l’animalité ». Nous voyons là des êtres humains en danger de perdre leur qualité d’être humain.
12,00 €

L’île d’Ouranitsa

"Ce recueil présente une quinzaine de nouvelles caractéristiques de l’art de Papadiamantis. On y retrouve ses thèmes de prédilection : une profonde conscience de la fragilité humaine, l’égoïsme, la tentation du mal, la cruauté de l’existence. La noirceur de ces visions est atténuée tantôt par l’ironie, tantôt par une forme de compassion à l’égard de ses personnages aux destins vacillants. La présence du paysage grec, de la mer, d’une nature à la beauté éternelle illuminent cependant ces récits, et figurent la possibilité de la transcendance."
11,50 €

La chute de Constantia

La chute de constantia. Quand le facteur, par une belle journée ensoleillée d'octobre 2005, remet à Constantia une grande enveloppe blanche, il ne se doute pas de l'émotion qu'elle va susciter chez sa destinataire. Constantia, bien que grecque, vit depuis toujours à Istanbul, qu'elle n'a pas quittée malgré les pogroms organisés en 1955 pour chasser de la Ville la plupart de ses compatriotes. Elle aurait bien préféré que sa fille unique, Anna, partie étudier à Athènes, épouse un Romiote (un Grec de la Ville - Constantinople, comme la désignent encore les habitants de la communauté) plutôt qu'un Grec de Grèce. Au moins s'est-elle mariée à un garçon de Khios, île dont était originaire la propre grand-mère de Constantia. Son gendre, Yannis, dans la très longue lettre qu'elle parcourt après avoir décacheté l'enveloppe, la plonge pourtant dans la stupeur : il serait... turc ! À peine a-t-elle lu ces mots qu'elle tombe en syncope et est immédiatement secourue par sa voisine du dessous, alertée par le bruit de la chute. C'est avec Vanguelia qu'elle va trouver le courage de lire dans sa totalité la confession de Yannis. Alternant, dans le huis clos de leur nuit agitée, extraits de la lettre et commentaires acides ou consternés des deux vieilles dames, Makridakis livre un formidable portrait de cette minorité grecque arc-boutée sur ses particularismes. Comme dans une comédie d'Aristophane, tout finira bien... mais, jusqu'au bout, il maintiendra le lecteur en haleine
23,00 €

La Couronne et la lyre - Poèmes

"Les traductions de poèmes grecs anciens qu'on va lire ont été composées en grande partie pour mon plaisir, au sens le plus strict du mot, c'est-à-dire sans aucun souci de publication. Il en est de même des notices, brèves ou longues, qui les précèdent, et ont été d'abord des informations assemblées ou des évaluations tentées pour moi seule. En traduisant ces poèmes, ou fragments de poèmes, ma démarche ne différait en rien de celle des peintres d'autrefois, dessinant d'après l'antique ou brossant une esquisse d'après des peintures de maîtres antérieurs à eux, pour mieux se pénétrer des secrets de leur art, ou encore de celle du compositeur retravaillant de temps à autre un passage de Bach ou de Mozart pour en jouir et s'enrichir de lui.
17,30 €

La crypte : et autres poèmes

Les poèmes donnent vie à des objets du quotidien, renouvelant le regard porté sur des choses en apparence banale : des fleurs mordent, des chaussettes protestent et une poire se rebelle contre les dents qui la croquent. Des vers à la croisée de l'humour et du fantastique.
12,00 €

La dernière tentation

« Ce livre n'est pas une biographie, c'est une confession de l'homme qui lutte. En le publiant, j'ai accompli mon devoir. Le devoir d'un homme qui s'est beaucoup battu, qui a été beaucoup tourmenté dans sa vie et qui a beaucoup espéré. »
Nikos Kazantzaki
La dernière tentation
Paru en 1954, La Dernière Tentation a immédiatement suscité la controverse. Au fil de trente-trois chapitres, Nikos Kazantzaki revisite en effet les derniers moments de la vie du Christ, ses rencontres marquantes - notamment avec Jean-Baptiste et Marie-Madeleine - le cheminement chaotique qui l'a conduit jusqu'à l'accomplissement de son destin historique. Il imagine les questionnements, les hésitations de celui qui croyait n'être qu'un homme ordinaire. Comme dans Le Christ recrucifié, il interroge ainsi le tiraillement éprouvé par Jésus entre sa part humaine et sa part divine.
En résulte un texte plein d'humanité, pourtant rejeté par l'Église orthodoxe grecque qui l'a jugé blasphématoire et a menacé l'auteur d'excommunication - tandis que le Vatican le mettait à l'index.
« Il faut particulièrement admirer l'art avec lequel Kazantzaki évoque par allusions l'histoire de la Passion. Elles donnent à tout ce qu'il écrit l'arrière-fond mythique qui est l'élément essentiel d'une forme épique. »
Thomas Mann
24,00 €

La destruction du Parthénon

Le Parthénon est détruit et symbolise la difficulté pour la Grèce contemporaine à aller de l'avant.
7,20 €