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Le trou du péché ou La magie des sens

Athènes, la nuit. Le chantier où s'active une bande de travestis est pris d'assaut par les défenseurs de la vertu sous l'oeil obscène des caméras de télévision. Critique d'une société intolérante.
10,00 €

Le tunnel

Dans l'Argentine des années 1940, Juan Pablo Castel, un peintre, tente d'expliquer la logique insensée qui l'a conduit, presque malgré lui, à assassiner sa maîtresse, Maria Iribarne, femme qui était devenue sa seule raison de vivre.
7,90 €

Le Turquetto

Se pourrait-il qu'un tableau célèbre - dont la signature présente une anomalie chromatique - soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait "le Turquetto" (le petit Turc) ? Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d'un employé du marché aux esclaves s'exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art.
Sous une identité d'emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d'art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu'une liaison le dévoile et l'amène à comparaître devant les tribunaux de Venise... Rythmé, coloré, tout en tableaux miniature, le roman de Metin Arditi convoque les thèmes de la filiation, des rapports de l'art avec le pouvoir, et de la synthèse des influences religieuses qui est la marque particulière du Turquetto.
9,80 €

Le valet de peinture

À trente ans, Doña Isabel peut-elle être encore vierge et belle ? C'est ce que doit découvrir Johannes Van Eyck, peintre diaboliquement habile. À l'automne 1428, son maître, l'arrogant duc de Bourgogne, exige de lui un portrait authentique de l'infante. Un bras de fer artistique et sensuel s'engage alors entre le valet de peinture et la princesse, maîtresse dans l'art de la dissimulation...
7,20 €

Le va-nu-pieds des nuages

Les Nuées, c'est ainsi que s'est intitulée, et que s'intitule encore aujourd'hui, cette comédie qui présente Socrate comme le propriétaire d'un «institut à penser» où l'on enseigne, moyennant finances, l'art du langage ou, crûment dit, l'art d'emberlificoter les gens. T.T. En 423 av. J.-C., année de la première représentation des Nuées, Socrate n'était pas encore le célèbre philosophe qu'il deviendra. Certes reconnu par le petit cercle de ses disciples pour la subtilité de ses raisonnements, il ne jouissait alors d'aucun prestige, d'aucune notoriété. La pièce d'Aristophane fut un échec, qui mortifia son auteur. Pourquoi le dramaturge a-t-il mis en scène cet inconnu ? C'est ce que Takis Théodoropoulos, avec l'ironie et l'érudition qu'on lui connaît quand il s'agit de décaper les figures antiques, va développer à loisir en écrivant l'histoire de cette comédie. Il part de l'hypothèse que les dieux n'en peuvent plus de l'outrecuidance des Athéniens : même la Grande Peste de 430, qui a pourtant emporté Périclès, n'a pas eu raison d'eux. Ils continuent de se prendre pour le centre du monde, eux à qui les Olympiens doivent une invention essentielle, celle de la langue grecque. Il s'agit dès lors de semer la zizanie à Athènes : le démon dépêché parmi les hommes à cet effet, à qui Takis Théodoropoulos donne le beau rôle du narrateur, va mettre à exécution le plan divin. Sa mission spéciale consistera à rendre si célèbres - et si perturbateurs - les questionnements de l'obscur Socrate que ces prétentieux Athéniens en seront à jamais aphasiques.
27,60 €

Le Ventre de Naples

Modèle de journalisme littéraire avant l'heure, Le Ventre de Naples a été composé par Matilde Serao entre 1884 et 1904. Avec un incroyable sens du détail et une grande clairvoyance, elle rend compte du quotidien des quartiers populaires de Naples alors en pleine transformation urbanistique. Qu'il s'agisse de la nourriture, de la maladie, du logement, de l'omniprésence des superstitions ou encore de la passion pour le loto, tout est évoqué à hauteur d'homme et avec une profonde empathie.
Pointant l'incroyable aptitude à rêver de ces petites gens en prise avec la plus grande misère, elle souligne leur générosité innée, le sens de l'entraide qu'ils manifestent invariablement, et interpelle les politiciens et les urbanistes pour leur offrir des conditions de vie décentes.
11,50 €

Le vieil homme et l'étrangère

Recueil de nouvelles mêlant les genres : fable, scènes de vie, récit onirique et fantastique, livret d'opéra.
20,60 €

Le vieux saltimbanque

Dans ces mémoires à la troisième personne, l'écrivain au crépuscule de sa vie livre ses souvenirs : enfance, mariage, création littéraire, amours et amitiés, célébration des plaisirs de ta table, alcools et paradis artificiels... Jim Harrison revient sur des épisodes tantôt fondateurs tantôt anecdotiques de son existence, un exubérant pied de nez à la mort qui se profile. Véritable testament littéraire, ces humbles et ultimes confessions en marge de toutes les conventions sont à l'image de Big Jim : plus libre, plus touchant et plus provocateur que jamais.
6,00 €

Le village de l'Allemand ou Le journal des frères Schiller

Quand en 1994 le GIA massacre une partie de la population du village d'Aïn Deb, près de Sétif, les frères Schiller perdent leurs parents. Mais leur deuil va se doubler d'une autre épreuve : la révélation de qui fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid... Basé sur une histoire authentique, ce roman relie trois épisodes dissemblables et pourtant proches : la Shoah ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, de plus en plus délaissées par la République. « À ce train, dit un personnage, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez la contenir dans ses frontières actuelles. » Sur un sujet aussi délicat, Sansal nous offre une réflexion d'une grande profondeur et d'une sincérité bouleversante.
8,20 €

Le visage nu

Les trois récits qui composent Le Visage nu mettent en scène des personnages dont il avait déjà été question dans le précédent roman de Jean Bloch-Michel, Un homme estimable. C'est d'abord Pierre Collard, le milicien, qui, s'adressant à son ancien avocat, Saurette, s'explique et raconte les circonstances qui l'ont conduit à être ce qu'il est. Une enfance malheureuse et solitaire l'ont pénétré du sentiment de l'injustice. Mais plutôt que de s'attendrir sur lui-même, il s'est forcé au cynisme. Il en est résulté un personnage moitié voulu, moitié spontané, mélange de violence et de pureté. Jusqu'au jour où, sur le point de laisser commettre un crime et d'y être associé, il a compris qu'il n'avait fait que jouer un rôle qui n'était pas le sien, mais qu'il était trop tard pour en refuser les conséquences. L'histoire de Lucien est celle d'un homme qu'une circonstance absurde engage dans un drame qui n'est pas à sa taille ; arrêté, déporté, simplement parce qu'en se rendant à son travail il s'est trompé de trottoir, Lucien finit par comprendre et par admettre un destin qui l'a fait entrer malgré lui dans la communauté des héros et des martyrs. Quant à Anette qui, de sa prison, écrit une lettre qu'elle sait destinée au rebut, ce qui lui paraît essentiel dans le destin qu'elle a choisi, c'est que sa mort inévitable lui permet d'accepter une situation autrement inacceptable, puisqu'elle aime en même temps Saurette, son mari, et Daniel et que disparaître lui évite d'inévitables déchirements. Ces trois personnages ont ceci en commun qu'à travers le drame où ils sont engagés, ils peuvent, un instant, découvrir le visage de leur destin.
3,70 €