«Ήπια»
Ήπια τον ήλιο
που είχε πέσει
στο ποτήρι μου...
Δεν άφησα
ούτε μια σταγόνα
μα άφησα
το ποτήρι μου
πάνω στο γυάλινο
και σιδερένιο τραπέζι...
Έπειτα η βροχή
το γέμισε με δάκρυα,
ξεχείλισε κιόλας!
Αυτό ήταν!!
χωρίς καμία λέξη
ο χειμώνας είχε έρθει...
«J'ai bu...»
J'ai bu le soleil
qui etait tombe
dans mon verre.
Je n 'en ai pas laisse
une goutte
mais j'ai laisse
mon verre
sur la table de verre
et de fer...
Puis la pluie
l'a rempli de larmes,
il en a meme deborde.
Sans crier gare,
l'hiver etait arrive.
« Toi t'as été le premier, me dit-elle tout à coup comme un cheveu sur la soupe. De quoi tu parles, maman ? Comment ça de quoi je parle ? De quoi donc veux-tu que je parle. Toi t'es né à la pire époque. Tu as été le premier à naître sur l'île. Et à l'hôpital. Jusqu'à ce que tu viennes au monde, personne dans la famille n'était né hors de la maison. Et encore heureux, grâce à Dieu, parce que c'était horrible. Sur l'île, la moitié des bébés et des mères mouraient. Nous, les Andalous, sommes tous arrivés d'un coup et les médecins ne s'en sortaient pas. C'est un miracle que tu sois en vie.
C'est fou ce qu'on aime exagérer dans cette famille. »
Avec West End, José Morella entrelace diverses mémoires de l'histoire de l'Espagne : les années sombres du franquisme, l'histoire du traitement des maladies mentales ou celle de la famille du narrateur. Enquêtant sur son grand-père, il passe d'un registre à l'autre - grave ou loufoque, ironique. On est emporté, pris par l'émotion qui est la sienne lorsqu'enfin il parvient à tracer les contours de Nicomèdes, ce vieux monsieur si attachant.
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